Amoureuse de l'alpha
re
dans l'eau et je la recueille entre mes mains pour la boire. Pourquoi ai-je l'air aussi sereine ? Je devrais être terrifiée, mais on dirait que la forêt et moi sommes en communion. Je ne suis pourtant pas une adepte de la nature, non ces conneries c'est Katia qui en est dingue. Mais j'ai l'impression qu'aujourd'hui plus que jamais je comprends parfaitement ce qu'elle veut dire en parlant de ne faire qu'un avec la nature. J'ai l'impression que loin de me terrifier, la forêt m'apaise, on dirait presque qu'elle me protège. De quoi ? Je ne sais p
a quelq
ommence à prendre forme. Il s'agit d'un énorme chien,
erdu toi
au. L'animal me regarde comme s'il essayait de lire en moi, son regard perçant me transperce et je me contente de faire de même avec lui. Il me donne un coup de langue, comme pour me dire je t'accepte, tu n'as pas à avoir peur. Je lève une main tremblante et je la pose sur sa fourrure. Elle est tellement douce entre mes doigts qu'on dirait de la soie. Je lui gratte les oreilles et il ferme les yeux, il adore et moi j'aime l'avoir ainsi dans mes bras. Je me sens bien, je suis en sécurité avec lui. L'animal que je sais maintenant être un loup, un loup immense qui me lèche le cou. Je ferme les yeux et je gémis. Bordel ! Suis-je vraiment en train de prendre du plaisir avec un animal ? Suis-je donc réduite à ça. Les poils sous mes ma
je veux être le se
n'appelle à aucune discussion. Ma main quitte doucement mon corps et il sourit contre mon cou. Sa bouche quitte mon cou et il me pince un téton, si fort que je crie pataugeant entre plaisir et douleur. Il descend sur mon ventre et
nerie de mon réveil. Je le regarde posé au ch
u réve
orsque je repense à ce qui s'est passé et je file dans la salle de bains. Je prends une douche rapide, froide pour éteindre le brasier que j'ai entre mes jambes. Je termine et je vais dans la chambre chercher quoi me mettre. J'ai un rendez-vous avec le directeur de l'école dans laquelle j'enseigne. Je laisse tomber la serviette que j'ai enroulée autour de moi et je me regarde dans le miroir. J'ai perdu beaucoup de poids. Énormément pour être exact. Ma peau couleur café au lait m'envoie des messages comme pour me dire tu as arrêté de prendre soin de moi. Je pousse un soupir, me voir dans cet état fait remo
our ma
j'étais tellem
" Demandais-je en
sans donner de nouvelles, j'ai bien
rès bien ce qu'elle ressent. Ils sont tous morts d'inquiétude pour
le directeur
nde me fait peur, mais c'est la meilleure chose à fa
ixante-dix kilomètres d'elle et là, je risque encore d'aller plu
, je ne pourrais pas venir te voir. " Dis-je en baissant l
en sécurité, plutôt qu'ici
Dis-je en posant la
orte. Nous ne pouvons pas rester longtemps
aine de cela, je continue de rouler le cœur tranquille. Je gare ma petite Audi dans le parking de l'école, quiconque me connaissait avant serait surpris de me voir rouler dans cette voiture aujourd'hui pourta
een ! Bo
our Ha
me sourit, puis ferme le dossier qu'il tena
e tu ne vas pa
et soir. Cet homme me surveille. J'en ai eu la certitude le jour où je suis allée faire les
x pour te trouver une place dans une autre
où pourvu que je so
Canada. Dans ce dossier, tu as toutes
r en moi un souvenir lointain, un jour dans le métro, alors que je voulais sauter, j'en avais marre et je voulais en finir avec ma vie. C'était comme si le temps s'était arrêté, une femme s'est approché de moi, grande, brune, magnifique. Elle portait un manteau rouge et des escarpins noirs,
e dire qu'un jour tout ira bien. Essaye de partir d'ici,
seule à l'avoir vu. La seule à avouer remarqué que le temps avait ralenti. Je me suis frottée les yeux, puis je suis sortie du métro. Et c'est ce jour
de te voir partir, tu as été d'une a
moi de vous dire ça.
nquer Loreen,