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Ella

Chapitre 5 No.5

Nombre de mots : 1659    |    Mis à jour : 20/10/2023

isser vagabonder mon esprit vers ce garçon qui m'intrigue, je ronge mon frein, il y a tant de questions que j'aimerais poser à ce Hugo qui semble détenir des informations sur moi, mais qui ne semble

léger mouvement dans mon dos me fait tourner la tête, les branches du saule s'écartent pour laisser Hugo se faufiler entre les ramea

t ici que tu

hant des oiseaux, le bourdonnement des abeilles, le bruit agaçant des mouches, ou celui agréable du vent qui glisse dans les branches des saules. La

n drôle d'air comme s'il me découvrait pour la première fois, encour

on remonte à la surface avant de replonger, je n'ai pas de souvenirs précis de ma vie d'avant, pou

rie, qu'il ne se dévoile pas, ne répond à mes questions que par d'autres questions, je ressens l'envie de m'épancher. J'ai besoin de quelqu'un qui comprenne à quel poi

e lac, parfois l'eau était gelée, mais je m'en moquais. Tu vois le promontoire là-bas, dit-il en me désignant du doigt l'avancée de bois. Je courais tout le lo

t et c'est comme si le soleil ven

chance d'avoir

mais notre cerveau est une machinerie compliquée, il ne fait pas l

sa phrase

voudrait oubli

ur toi ce doit être difficile et angoissant de ne pas

e te connais, est-ce que

tourner de l'autre côté de la rive du lac. Je m'empresse de plier mon ordinateur, le range dans ma sacoche pendant qu'il se lève avec souplesse. Hésitante, je finis malgré tout par saisir la main qu'il me tend pour m'aider à me relever. À son contact, je sens comme une sorte de courant électriq

e ne veux pas être en

j'habite, tu peux passer p

e suis obligée de relever les yeux pour croiser son regard. Tout mon corps se met à vibrer, dans une tentative désespérée de lui cacher m

e, je ne voulais pas t'espionner, on va dire que

e ne te ferais aucun mal, tu peux me faire confiance Ella. Enfin, dans la me

ire

formuler le fond de sa pensée, puis fini par dire

hes de l'escalier pour regagner ma chambre où je dépose mes affaires sur un coin du lit. Je fais rapidement un brin de toilette et je redescends en courant pour rejoindre le réfectoire. Le repas du soir est servi à dix-neuf heures tr

ouper dans la grande salle et je m'agace toute seule, car depuis ce matin je ne peux le sortir de ma tête. En descendant les marches du perron, j'aperçois quelques pensionnaires regroupés sur les fauteuils en osier de la terrasse, ils bavardent autour d'une tasse de thé, je ne me joins presque jamais aux différents groupes, car la

oyantes. Celle que j'étais reste pour moi une inconnue que je ne suis même pas certaine d'aimer. Je pousse un profond soupir, referme l'ordinateur et le replace dans ma besace tout en me dirigeant vers l'allée centrale, mon appareil photo autour du cou. Je vais chercher un peu de fraîcheur au bord du lac, mais j'évite le pavillon d'été. Je rejoins directement le rivage afin de capturer des images du soleil couchant la soirée tire largement vers sa fin, la chaleur de la journée est encore présente quand je laisse tomber mon sac contre le tronc du saule pleureur. Les couleurs changent rapidement, le soleil s

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