Ella
un peu de temps en leur compagnie. Au cours de mes investigations, j'avais appris que dans le cadre de leur travail ils voyageaient beaucoup, mais la plupart du temps séparémen
art au fond de moi, elle reste une inconnue, aimante certes, mais dis
e p
r une raison que j'ignore a décidé de gâcher ma journée. Je n'ai pas vocat
vous
veux et tu peux me tutoyer je ne
périlleux. C'est limite si je ne me synchronise pas à ses lèvres en ouvrant la bouche comme le ferait un jeune enfant qui voit arriver sa cuillère de purée. Tous ses gestes me semblent empreints de sensualité, il lève sur moi un s
saies pas de te sociabiliser, quel ava
que je pourrais passer des heures à discuter si j'avais des choses intéressantes à d
ou pas. Je suis comme une étrangère dans mon propre corps, alors si je me tais c'est
me présenter : Je m'appelle Hugo ! Hugo B
« merci, mais je le sais déjà », je me dép
! Disons que j'en sais plus sur cell
regard effaré, il se dépêche de lever une main pour stopper les mots
mais on verra plus tard pour les questions. Parle-mo
en train de lire, nous débattons du sujet aussi librement que si nous étions de vieilles connaissances et c'est troublant. Je me surprends même à rire, chose qui ne m'est plus arrivée depuis mon retour parmi les vivants. Puis soudain, comme s
e réunissent le plus souvent autour de la piscine du château c'est pourquoi j'aime cet endroit où je viens me cacher, pour m'isoler du reste du monde. Je passe devant le pavillon d'été construit au milieu d'une clairière de chênes centenaires, les formes hexagonales de la construction éclatent de toutes leurs beautés sous les rayons du soleil qui par endroit percent entre les branches des grands arbres, projetant un jeu d'ombres et de lumières sur la partie visible des murs
mer les dossiers de photos prises avant l'accident et stockées dans mon ordinateur. Je n'ai aucune complaisance pour la fille qui a pris ces photos cependant en toute objectivité après avoir étudié un grand nombre de clichés, je suis assez de
r ce qu'il y a à l'intérieur. J'ai souvent imaginé des histoires plus romanesques les unes que les autres, ce lieu m'attire inexorablement. Prudemment, je monte les deux marches menant à la terrasse en bois, colle mo
'on se place, on puisse profiter du spectacle des flammes. Mon regard se porte un peu plus loin, dans un coin de la pièce se trouve un grand lit, je me tiens courbée le nez collé à la vitre lorsque je distingue une silhouette assise en tailleur au milieu du lit, une guitare à la main. Hugo Brandson que je ne sais pour quelle raison je dois nommer Ash, égrène des notes