Les lieux clos — Première partie
Ti
la ville de Paris en maison d'enfants destinée à recevoir les rejetons de familles dont les parents, pour diverses raisons, n'étaient pas en mesure de s'occuper. Et cela plus ou moins provisoirement. Difficile de lui attribuer un
disait long sur l'appartenance des anciens propriétaires à un monde a
la manière d'un damier géant. Pour un enfant qui pénétrait pour la première fois dans ces lieux, le choc était assuré. Il y avait de quoi se sentir tout petit dans cett
hall menait vers de nouvelles surpr
e mobilier, les tableaux, la décoration, tout cela semblait venir d'une autre époque et dont la
s à la rigolade. Pas plus que mademoiselle Odile la secrétaire à l'air revêche qui disparaissait presque derrière les dossier
urveillante générale. Une petite place était également
ssaient pas d'en rire chaque fois que l'un d'eux faisait son apparition dans la salle à manger. Six petites tables rondes qui accueillaient chacune cinq enfants affamés et une trentaine de tabourets constituaient presque l'essentiel du mobilier auxquels
s près des grandes baies vitrées qui laissaient passer un flot de lumière et donnaient directement sur une grande prair
es enfants. On y découvrait une énorme cheminée dont les pare-feu de fonte racontaient d'étranges histoires de chasse. La rangée de vestiaires de
tés dans le bois, étaient si hauts que les
sses qui, malgré les interdictions, mainte fois répétées, ne se lassai
er à un grand escalier de marbre qui conduisait aux étages supérieurs et réso
ange fenêtre ovale du palier. Un œil-de-bœuf n'était pas chose courante et i
oirs des enfants et les chambres des monitrices. Sur les portes des dortoirs, on pouvait lir
rencontre sans doute dans toutes les institutions de ce type. Attenante au dortoir, la salle de bain avec ses grands lavabos blancs n'était pas la pièce préférée des loc
de taille plus modeste que celui de l'escalier principal permettait de l'éclairer faiblement. Dès la première marche, le
ntait à propos de ce dernier étage suffisaient large
s enfants n'avaient pas accès au grand hall. Pour entrer ou sortir du bâtiment, ils empruntaient une porte de la salle de jeu
ent pour quelques minutes de folles escalades sous
des Tilles, se dressait un bâtiment qui en disai
Baltard. Par le passé, le rez-de-chaussée des deux bâtisses abritait des écuries qui donnaient directement sous le dôme dont le sol était constitué de pav
uvraient indifféremment par le bas ou le haut, étaient utilisées pour le stockag
nte personne dont les enfants se méfiaient cependant. Les séances de vaccination dans un lieu
y voyait parfois de la lumière, mais rien ne transpirait de ce qu'il pouvait se passe