La femme fatale
ite un instant, m'attendant visiblement. Je retourne chercher la bouteille de champagne. En me tournant, je commence à
s une bouchée séduisante du fruit juteux. Il me regarde avec une telle vigueur alors que je m'appuie contre la comm
levant légèrement la boute
ent, et je me contente de regarder – l'intrigue filtre en moi alors qu'il s'efforce d'expliquer le sentime
mpitoyablement. Je sais exactement ce qui se passe. C'est moi qui suis conscient de la rap
isme, faisant de chaque partie de lui sa victime. Je sais, dans son esprit, il crie le pourquoi, le comment, l'aide, mais je reste là. Je ne bouge pas alors que Carlson me tend désespérément la main. Je reste à ma plac
ement à inspecter mes ongles. Je vois une irrégularité imparfaite sur mon ongle de l'index gauche et je commence à le limer pour lui donner la forme parfaite. Je range une note mentale pour me faire une manucure-pédicure demain. Lorsque le lit bouge trop violemment, je lève les mains en l'air pour ne pas me poignarder accidentellement avec le bout pointu du dossie
uleuse. Quand je remarque que sa poitrine ne bouge pas avec l'expiration, j'avance. Mon cœur bat lentement, le frisson de la tuerie est prêt à exploser d'adrénaline dans mon corps. Ses yeux sont écarquillés, ses pupilles dilatées, le blanc de tous deux est taché de rouge. Je rampe à côté de lui, redresse son col pendant que je refais ses bo
des nombreux hommes qui l'ont précédé. Je suis un maître du déguisement, c'est dans mes veines. C'est qui je suis, ce qu'on m'a appris à être. Alors que je m'ass
preuves incriminantes, un autre mort à ajouter à ma liste de victimes. Je cause le désordre, je ne le nettoie pas. C'est l'une
prends mon dossier, le jette dans ma pochette et regarde autour de moi en m'assurant de ne laisser aucun effet perso
e sur le numéro abrégé deux et je pose le téléphone contre mon oreille. J'attein
est terminé ; Je n'ai pas besoin de donner autre chose que ça. Alors que l'ascenseur