Ceux qui restent
anisation que je m'imposais avec ardeur. Les rendez-vous médicaux, de plus
l'hôpital. Son médecin traitant me l'avait conseillé, d'excellente réputation et d'un « œil nouveau »,
in de son cabinet. Nous attendions dans la salle d'at
juste une visite de contrôle. Tout se
e d'accord. La porte s'ouvrit quelques minutes p
ti ! Bonjour, ent
restée assise, scrutant le gériatre. Je me re
t balayer les préjugés que j'avais eus jusque-là. M'attendant à trouver un gériatre grabataire proche de l'âge de ses patients, je me retrouvais face à un homme d'à peine plus âgé que moi uniquement de que
es sa pet
raclant ma gorge pour reven
a famille, mais c'est tout
s amenaient à le consulter et je lui sortis la lettre du médecin traitant qu'il lut à demi-voi
e Angionatti, co
tion. Je l'encourageai discrètement d'u
rci, répondit-elle
examens, écoutant son cœur, parcourant ses yeux à l'aide d'une petite lumière. Il fit arquer ses articulations, saisissant son talon entre ses mains et vacillant sa jambe de haut en ba
tions sur son identité, la faisant rechercher des souvenirs plus ou moins lointains – allant de ce qu'elle avait mangé au déjeuner à la composition de sa table du réveillon de Noël – Adèle y répondait de façon calme, cherchant parfois s
z-vous m'écrire votre nom
es lettres les unes après les autres, elle ne leva son stylo qu'à la fin d'un « Adèle » rond mais chancelant. Un air de déception se lisait sur son visage mais elle continua sa tâche
lus belle écrit
criptions d'Adèle avec son
parfaite et vous n'av
n nom, tou
, il se tourna vers moi, pour la premi
connaissances et de reconnaissances. Il faudrait veiller à ce qu'elle pratique de peti
n institut ? Je co
accompagner Adèle et faciliter son quotidien. Il sera plus aisé pour elle d'être occupée et de faire partie d'un groupe
certainement une certaine douceur dans mon regard.
t, en effet, où j'interviens en tant que gériatre dans le suivi de patients atteints d'Alzheimer bien plus étendu que celui d'Adèle. Je ne parle pa
a fonction, évaluai sa proposition et je m'adoucis. Je me tournai vers Adèle, qui n'avait rien loupé et qui, même si elle semblait ne pas saisir tout ce q
r une journée de temps en tem
loisirs ? Com
te de notre échange et qui nous regardait, presque att
mais pour des personnes de ton âge. Tu irais
. Il sortait de son tiroir des documents et des brochures toutes neuves. Je les parcourus légèrement, feuilletant les documents en l'écoutant me détailler les procédures d'inscription et le fonctionnement de l'institut. Il s'aventura dans ce
lle aux toilettes.
s accompagne, c
èce, vers la porte des toilettes. Elle y entra et, en attendant qu
ngionatti n'en tirera que des bénéfices, mais d'autant plus que cela permettra de libérer du temps à ceux qui s'occupe d'elle.
m'en
rais que vous gardiez en mémoire que si elle peut prendre des années, la chute peut-être parfois brutale et, avant qu'on n'ait p
t pas inévitab
ce et d'un ton grave et pre
ment le même... Ce n'est q
regardai ailleurs, i
orce, les acquis se perdent peu à peu et l'autonomie également. Celle-ci empêche les patients de s'alimenter correctement, ils perdent l'usage de leurs couverts, leur réflexe de mastication et de déglutition. Leur système digestif s'affaiblit et leur organisme tourne au ralenti... Ce ne sont, évide
rmes me montèrent aux yeux. Il le remarqua et d'un geste qui se
suis
i, répondis-je en m
rer mon calme. Il continua son entretien avec Adèle et je sentais so
lui serrai sans enthousiasme. D'un geste doux et amical, il