Souffles d'amours interdites
lles : Ambrîn
ém
Malheureusement, ces deux cœurs ont aboli les remparts des sentiments et des interdits. L'univers dans lequel, ils évoluent ne leur concédera aucun manquement
ge
é, sa blouse bleue usée, ramenée sur ses hanches et coincée par l'élastique de son saroual s'amalgamait à ses cuisses. Seules les branches d'un vieil olivier faisaient office de parasol, limitant l'accès des rayons d'un soleil intrusif. D'une main malhabile, elle recoiffa machinalement son chignon. Elle déversa l'eau savonneuse, inondant ses pieds nus et envoya le balai repousser la mousse vers la rigole. Son regard jais parcourut la pièce pour s'immobiliser sur Camilia. Celle-ci se cabr
it raconté que durant sa grossesse, elle s'était régalée de grains de café, mais l'adolescente n'y croyait pas du tout. Deux petites fossettes creusaient ses joues rosies, lui co
? » interrogea l'homme de
mère n'appréciait guère qu'elle se manifeste, préf
albutia une phrase d
arti au
obatrice à sa fille, lui indi
availler », o
arents avaient interrompu sa scolarisation et avaient décrété, à la naissance de celui-ci, qu'elle serait plus utile à la maison. Que les enseignements inhérents aux filles musulmanes s'acquéraient dans le labeur et non, derrière les pages de livres diab
ion à cause de sa relation secrète. Mais de quels changements polémiquait-on ? Quelques soirs, elle épiait les discussions, observant ses parents qui s'alarmaient quant a
ant cela, Lounes et Sakina travaillaient à la conserverie, mais celle-ci avait été vendue à des entrepreneurs. Pierre Maillard avait les yeux d'un vert très clair, il était d'âge mûr, sur son crâne subsistaient les vestiges d'une défunte crinière couleur miel. Son imposante stature favorisait sa fonction de magistrat. Françoise Maillard, son épouse, n'avait jamais travaillé et passait la majeure partie de ses journées en compagnie d'amies dans les salons de thé et dans les hammams. C'était une femme affable, ses cheveux blonds légèrement ondulés étaient coupé
Le petit garçon intrigué par l'ondulation de ses cheveux les lui avait empoign