La valse des sens
ES SENS /
j'espérais que je pourrais faire le poids, inverser la tendance, tenir la comparaison...hier encore, j
guin capricieux, cette fois. Je buvais avidement ses paroles, les retenais voluptueusement sur le bout de la langue, avant de les avaler délicatement, essayant secrètement de vivre en pensée les scènes qu'elle me contait, m'enivrant de ces choses-là, comme par procuration. J'aimais ce moment, je me laissais aller à rêvasser, à oublier l'inexistence de ma propre vie amoureu
a-t-elle, contrariée, en se di
, nos regards sont restés soudés pendant une bonne minute, impossible de bouger, il y avait de la magie, du courant, ça m'a rendu to
bien, Mireille
e n'était pas d'une beauté frappante, mais dégageait ce « quelque chose » d'indéfinissable, un charme fou, une sorte d'aura. Avec mon tissage qui déjà, tombait en ruines, et ce T-shirt immense qui semblait me cacher plus qu'il ne m'habillait, je me sentis immédiatement floue, vague, sans consistance, face à ELLE... A contrecœur, je dus adme
énéba m'ont tellement parlé de toi que je mourrais d'envie de faire ta connaissance ! On flânait un pe
» qui bourdonnait à mes oreilles comme une énormité, une chose obscène ? Donner le change, je devais absolument donner le change, tac
n crois le regard transi de quelqu'un ici...fis-je en tournan
par moments mon rire fuser, mais mon esprit...mon esprit était comme englué dans une sorte de stupeur douloureuse. Derrière les Oh, les Ah, et les rires, je
t Didi la couvait, Ô si seulement je pouvais oublier l'expression d'adoration qui illuminait ses yeux dès qu'ils se posaient sur elle...Ils roucoulaient, gloussaie
si, oublie Mimi, regarde, je suis pr
inexpressif, pressé, mon cœur se serrait douloureusement...il me
e drap. Il doit me regarder autrement, j'ai tellement besoin qu'il me regarde autrement...
i ? ç
lace. Djena allume la lampe de chevet. Elle me regarde, un peu gauche, un peu désarmée. Puis elle me prend dans ses b
belle...je suis sûre que
...D
is, je
peu perdue...comm
and tu le regardes...On di
es, puis encore les larmes...je ne sais à quel moment je sombre enfi
*
bien écouter les secrets, mais là, à la lueur de l'aube naissante, je me sentais nue, vulnérable,
eux en
semblait pouvoir stopper le flot de paroles que je déversais. Elle m'écouta, du début à la fin, sans d
un peu ridicule, hein...Didi et moi,
s de ton papa ou de ta m
ouai l
tu es la fille de sa mam
oi tu
de frère et sœur là, c'est un homme, tu es une
les mots que je ne cessais de me répét
r te donner de fau
rai, l'œil in
ui aussi ressent pour to
it, et mon cœur en redemandait, il était à la fête, mon cœur, il gambadait joyeusement dans sa prison...Je prot
tu sais bien qu'il est
vrai, répli
ssi subitement qu'e
té...sérieux, elle est superbe, cette fille ! Mais c'est un feu de paille, sa vraie femme, c'est toi. Le problème, c'est que vous êtes « dans les narines » l'un de l'autre depuis s
ourire jubilatoi
ut de même sceptiq
es une femme, arrête un peu de te s
quoi c
omment même...p
vant mon air quelque peu hébété, el
récupére
..ce n'est pas no
le ! ton
s-je, dans
i pas dit quatre ou cinq hein, trois.
emaines, j'étais bien. Je n'avais plus à simuler ou dissimuler...j'étais simplement moi-même...Je crois bien que je ne venais pas seulement d'avouer mes sentiments à ma meilleure amie, d'une certaine façon, c'était d'abord à moi-même que j'osais les avouer..
e peut-être...et si ...et si ce que j'appelais confusément "le plan" fonctionna