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La valse des sens

Chapitre 4 04

Nombre de mots : 1734    |    Mis à jour : 12/08/2023

ES SENS /

, j’espérais que je pourrais faire le poids, inverser la tendance, tenir la comparaison…hier encore,

uin capricieux, cette fois. Je buvais avidement ses paroles, les retenais voluptueusement sur le bout de la langue, avant de les avaler délicatement, essayant secrètement de vivre en pensée les scènes qu’elle me contait, m’enivrant de ces choses-là, comme par procuration. J’aimais ce moment, je me laissais aller à rêvasser, à oublier l’inexistence de ma propre vie amour

a-t-elle, contrariée, en se di

i, nos regards sont restés soudés pendant une bonne minute, impossible de bouger, il y avait de la magie, du courant, ça m’a rend

bien, Mireille

e n’était pas d’une beauté frappante, mais dégageait ce « quelque chose » d’indéfinissable, un charme fou, une sorte d’aura. Avec mon tissage qui déjà, tombait en ruines, et ce T-shirt immense qui semblait me cacher plus qu’il ne m’habillait, je me sentis immédiatement floue, vague, sans consistance, face à ELLE… A contrecœur, je dus adme

néba m’ont tellement parlé de toi que je mourrais d’envie de faire ta connaissance ! On flânait un pe

qui bourdonnait à mes oreilles comme une énormité, une chose obscène ? Donner le change, je devais absolument donner le change, tac

crois le regard transi de quelqu’un ici...fis-je en tournan

par moments mon rire fuser, mais mon esprit…mon esprit était comme englué dans une sorte de stupeur douloureuse. Derrière les Oh, les Ah, et les rires, je

Didi la couvait, Ô si seulement je pouvais oublier l’expression d’adoration qui illuminait ses yeux dès qu’ils se posaient sur elle…Ils roucoulaient, gloussaie

ssi, oublie Mimi, regarde, je suis

, inexpressif, pressé, mon cœur se serrait douloureusement…il m

e drap. Il doit me regarder autrement, j’ai tellement besoin qu’il me regarde autrement...

i ? ç

lace. Djena allume la lampe de chevet. Elle me regarde, un peu gauche, un peu désarmée. Puis elle me prend dans ses b

belle…je suis sûre que

i…D

ais, j

peu perdue…commen

nd tu le regardes…On dira

, puis encore les larmes…je ne sais à quel moment je sombre enfin

*

bien écouter les secrets, mais là, à la lueur de l’aube naissante, je me sentais nue, vulnérable,

eux en

emblait pouvoir stopper le flot de paroles que je déversais. Elle m’écouta, du début à la fin, sans d

un peu ridicule, hein…Didi et moi,

de ton papa ou de ta mam

ouai l

es la fille de sa maman

oi tu

de frère et sœur là, c’est un homme, tu es une

les mots que je ne cessais de me répét

ur te donner de f

rai, l’œil in

i aussi ressent pour to

t, et mon cœur en redemandait, il était à la fête, mon cœur, il gambadait joyeusement dans sa prison…Je protes

u sais bien qu’il est

t vrai, rép

ssi subitement qu’e

té…sérieux, elle est superbe, cette fille ! Mais c’est un feu de paille, sa vraie femme, c’est toi. Le problème, c’est que vous êtes « dans les narines » l’un de l’autre depuis s

ourire jubilatoi

ut de même scept

s une femme, arrête un peu de te s

quoi c

comment même…p

vant mon air quelque peu hébété, el

récupére

…ce n’est pas no

le ! ton

je, dans u

pas dit quatre ou cinq hein, trois…

emaines, j'étais bien. Je n'avais plus à simuler ou dissimuler...j'étais simplement moi-même...Je crois bien que je ne venais pas seulement d'avouer mes sentiments à ma meilleure amie, d'une certaine façon, c'était d'abord à moi-même que j'osais les avouer..

e peut-être…et si …et si ce que j'appelais confusément "le plan" fonctionnait

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