Les conséquences d’un mariage à distance

arfois jalouses. Si leur fils veut une femme, elles ont tendance à se fâcher un peu. Elles croient que nous allons les oublier. Nous t’attendons avec impatience frère **************************

nous. Désormais, la balle est dans ton camp. Louf : Ouf enfin, ça se dessine. Amine pour les prières de ta maman. J’pense que nous en aurions besoin à l’avenir. Mina : Je ne te sens pas ??? Tu as des soucis, j’croyais que ta réaction allait être autrement mais bon, peut-être que tu as tes propres raison. Louf : Non, j’suis trop content Mina je te le jure. J’viens juste de descendre et la journée était un peu chargée. Pour te prouver ma joie, j’vais raccrocher pour rappeler mes tons. On se capte dans quelques heures. J’raccroche mon téléphone, pour rappeler mon oncle Badou. C’est un homme de tenu, il ne badine pas sur certaines choses et ne s’attarde pas sur des détails. Louf : Bonsoir Tonton j’espère que je ne vous dérange pas ??? Tonton Badou : Mon fils comment tu vas ??? Non tu ne me déranges pas. Ça me fait plaisir de t’entendre. Tu t’accroches, tu n’as pas oublié nos conseils. Louf : Je n’oublierai jamais vos conseils. Ils m’aident à traverser certains obstacles. Tonton Badou : J’ai reçu tous les cadeaux que tu m’envoies. Je ne peux plus te remercier tu as trop fait pour moi. Partout où tu es, dit tout simplement Amine. Parce que je te garde toujours dans mes prières. Louf : Amine et merci. J’ai un problème tons. Tonton Badou : problème tu dis ??? Qu’est-ce qui t’es arrivé ??? Louf : Ici tout va bien merci. Mon problème se trouve là-bas. J’veux me marier avec une fille mais maman a refusé catégoriquement. Vous savez la place qu’elle occupe en moi, pour rien au monde je ne veux pas la voir malheureuse à cause de moi. Tonton Badou : Louko dal bamouy bagne. C’est une bonne nouvelle pourquoi elle refuserait??? Tu es majeur maintenant, elle n’a pas le droit de te faire ça. J’vais discuter avec elle, et si elle ne veut pas comprendre, j’contacterai quelques membres de la famille et nous irons demander la main de la fille. Louf : Je ne veux pas de barrage entre ma mère et moi. Essayez juste de la convaincre. Tonton Badou : Petit tu as été un gamin extraordinaire. S’il faut tordre la main à ta maman, je le ferai. Tu as déjà parlé avec la fille. Louf : oui la balle est dans notre camp. Sa famille n’attend que nous. Parlez avec maman et après vous me faites signe. Tonton Badou : Considères-toi comme un homme marié. Sa yaye momoul nitt yi. Louf : Allez-y doucement, vous connaissez son état de santé. Tonton Badou : J’ai pris 15 jours de repos, ça fait les comptes, demain matin, j’serai chez vous. Je te ferai le compte rendu de la discussion. Louf : Merci d’avance tonton. Enfin, un soutien de taille. Mon tonton pourra la convaincre, il sait parler et hausser le ton lorsque le besoin se fera sentir. En même temps, je ne voulais pas que sa tension réapparaisse, parce que les paroles d’oncle Badou sont dures parfois. J’ai prié pour que leur conversation ne vire pas. La nuit, je ne voulais pas me connecter, j’savais que Mina serait en ligne et elle voudrait qu’on parle du mariage. Je ne saurais quoi dire. Je ne peux pas faire semblant, quand quelque chose ne va pas, on le remarque tout de suite. J’comprends pourquoi l’amour est dur, j’garde espoir que la fin sera comme dans mes rêves. Il ne me reste qu’à prier pour que la rencontre de mon oncle et de maman se passe comme souhaiter. On se capte demain Inch’allah. Au passage DEWENATY à tes chers lecteurs… 6ème Partie : La rencontre avec ma famille Excusez du retard, manque de temps rek... Bonjour j’ai vu vos conseils sur les commentaires et j’suis tout à fait d’accord avec certains d’entre vous. J’suis du genre à faire tout ce que maman veut. J’ai été témoins de ces quelques souffrances après la disparition de Papa. C’est à partir de ce moment, que je me suis fixé l’objectif de ne plus voir maman malheureuse. J’espère que vous me comprenez. Le lendemain, j’avais même oublié d’envoyer un sms à ma Mina adorée, tellement que j’avais la tête ailleurs. Je ne cessais de penser à la discussion de maman et de mon oncle Badou. J’avais désactivé ma connexion pour ne pas être dérangé. Je n’arrivais pas à me concentrer, à la pause, j’ai demandé si j’pouvais prendre le reste de la journée parce que je ne me sentais pas bien. Mes patrons sont d’une compréhension incomparable. Ils ont accepté ma requête. En rentrant chez moi, j’recevais l’appel de mon oncle. Comme que j’étais en chemin, je ne voulais pas décrocher. Cette discussion, j’aimerai la faire chez moi, pour ne pas être déranger. J’ai ignoré l’appel, après une demi-heure de route, me voilà chez moi. J’avais hâte d’entendre ce qu’oncle Badou dirait. Sans tarder, j’sors son numéro avant de rappeler Louf : Salut mon oncle, j’étais en route, je ne pouvais pas décrocher. J’espère que vous allez très bien. Tonton Badou : J’vais bien petit. J’voulais te raconter ce qui s’est passé avec ta maman. Nous avons eu une discussion un peu dure. Elle campe toujours sur sa décision. Je l’ai fait savoir que ce mariage aura bel et bien lieu et qu’elle devrait s’y préparer. Ce que je te conseille, c’est de dire à ta future femme de venir saluer la famille d’abord. Peut-être si elle la voit, elle pourra sympathiser avec elle. Dans ses propos, on sous-entend, qu’elle n’a pas confiance en cette fille. Elle pense qu’elle est avec toi que pour ton argent. A vous de la prouver le contraire. Louf : Si elle pense à ça, elle va droit au mur. Cette fille ne m’a jamais demandé ne serait-ce qu’une seule pièce d’argent. Elle est issue d’une famille modeste mais très digne. Tonton j’aime cette fille et je ne blague pas, elle compte trop pour moi. J’suivrai votre conseil, elle se déplacera jusqu’à Kaolack pour saluer maman. En plus, c’est quoi l’argent, y’a d’autre chose plus importante que ses papiers valorisés. Tonton Badou : Après sa venue on programmera quand est-ce que nous allons rencontrer ses parents. Louf : Sur ce point, n’ayez aucune crainte. J’vous ai envoyé de l’argent pour le gazoil. Tonton Badou : J’ai du plein. Fallait pas envoyer cet argent, tu as fait beaucoup pour moi. Merci qu’à même, j’vais passer la nuit jusqu’au soir et j’rentre sur Dakar. Après, si tu peux rappeler ta maman n’hésite pas. Louf : D’accord, je l’appellerai. Promis. Tout n’est pas encore clair mais j’garde espoir qu’à même. Il me fallait dormir parce que j’avais la tête qui me faisait trop mal. J’ai été réveillé par Laye, il ne savait pas que j’étais dans l’appart. Comme à son habitude, il revenait avec une de ses conquêtes, non Laye ne changera jamais. J’suis resté dans la chambre, je ne voulais pas les déranger. Ils étaient au salon, je n’entendais que des bruits, j’imagine qu’ils sont en train de forniquer de gauche à droite. Nandité : Wawaw j’suis un fan de Laye, voyagé si aduna la bok. Yow togal fofou di wakh rek. Laye néko mou mise à jour fepp. Yoyou la wakh mane. Continue. Ils ont vraiment duré, j’étais toujours dans la chambre. Je ne voulais pas déranger mais mon portable en avait voulu autrement. Il a sonné attirant l’attention de Laye, qui s’est levé et venu me trouver dans la chambre avec son caleçon. Laye : Tu es là, j’croyais que tu étais toujours au boulot. Excuse du bruit, j’avais vraiment envie d’être avec une fille. Ma conversation avec Rady a réveillé les choses qui dormaient en moi. Louf : Tu te justifies. Tu n’as pas de compte à me rendre. Va t’occuper de ton invité. Faites comme si je n’étais pas là. Il sort et j’prends mon portable pour rappeler Mina qui me bipait. Louf : Bonsoir mon petit cœur, excuse j’terminais quelque chose. Mina : J’ai l’impression que tu me caches quelque. Tu as des soucis. Si tu veux en parler, j’suis disponible. Depuis que tu m’as parlé du mariage, tu as complètement changé, si tu n’es pas prêt, on peut attendre un peu. Rien ne force, j’peux attendre que tu règles tes problèmes. Louf : je n’ai rien, c’est juste que j’ai une petite pression. Mais ça va, j’vais beaucoup mieux. J’ai un service à te demander. Ce week-end, j’veux que tu ailles à Kaolack pour rencontrer ma famille. Ma maman tient à te voir. Rends-moi ce service. Mina : Y’a aucun problème. Dès ce samedi, j’irai passer le week à Kaolack. Promis. Louf : Merci d’avance. Tu peux prendre l’argent que tu as déjà récupéré pour acheter des cadeaux pour la daronne et quelques trucs pour mes deux sœurs. Mina : Ok tu peux compter sur moi. J’raccroche prétextant, terminer un travail. L’invi