Les conséquences d’un mariage à distance
est revenu. ************************************Louf***************************************** J'suis resté 2 jours avant de la revoir en ligne. Les 2 jours étaient comme une éternité pour moi.
situation là-bas. Louf : Oui Dieu merci, je ne suis pas fatigué et j'ai un bon travail qui paie bien. En plus de mes business, ça me soulage. Financièrement, je ne me plains pas. Les 200€ ne sont rien, peut-être que c'est le fait que tu les as convertis en F CFA qui te pose problèmes. Nandité : Ok def nga lou rafet mashallah. Mais nak 200 € dou tiakhane. Continue. Après avoir envoyé l'argent, je l'envoie le code par texto, avant de la rappeler. Louf : Je t'ai envoyé 131.000 F CFA ce n'est pas beaucoup mais j'espère qu'ils pourront t'aider un peu. Mais stp, si tu as besoin de moi, n'ai aucune honte, tu peux me faire signe. Mina : Quoi ??? 131.000 F CFA ??? C'est trop, je ne sais pas comment te remercier, ni comment faire pour te payer. J'prie pour que le Bon Dieu te le rende au centuple. Louf : Tu n'as pas besoin de me payer, ni de me dire quoi que ce soit. Va au chevet de ta mère. J'ai raccroché mon téléphone parce qu'elle avait des choses à faire. J'en ai profité pour aller au travail. J'avais une pensée profonde envers elle. La situation de cette fille m'affecte comme si quelque chose nous liait. Nandité : Koubakh, rien ne vous lie. Tu es amoureux rek mais tous les moyens sont bons pour tranquilliser son esprit. La nuit à ma descente, y'avait déjà Laye qui était dans l'appartement, il parlait avec sa femme. Comme que je ne voulais pas déranger, j'ai filé directement dans ma chambre. Quand je me suis connecté pour parler à ma famille, j'ai reçu un message de Mina qui continuait toujours de me remercier avant de me faire une révélation qui m'a beaucoup marqué. « Je ne sais pas comment t'expliquer, mais ton aide a été d'un grand apport. Quand je te parlais au téléphone, je ne savais pas où est-ce que j'en étais. Ma mère n'était pas admise dans une salle pour faute de moyens. Elle était dans les couloirs attendant mon oncle qui est allé régler de l'argent. Je n'avais que 30.000 F avec moi. Tu ne peux savoir combien ton aide a été précieuse. J'espère que tu comprends pourquoi je continue à te remercier et je t'en serais éternellement reconnaissante. J'ai beaucoup pleuré avant de retirer l'argent. Ma mère est en train de dormir mais elle voulait te remercier personnellement, parce que je l'ai expliqué d'où est venu cet argent. Elle pensait que je l'ai réglé illégalement, elle nous a suppliées de ne rien faire d'anormal pour la venir en aide. Je ne pouvais pas dormir sans te dire ce que j'gardais dans le cœur. Actuellement, Alhamdoulilah, son état s'est beaucoup amélioré, elle va bien. Demain si tu as le temps et si c'est possible de m'appeler au téléphone, n'hésite pas. Ma mère voudrait te parler ». Merci une fois de plus. Louf : En lisant ce message, je n'ai pas pu retenir mes larmes. Nandité : Tu as pleuré. Pourquoi ??? Jongué nga nak. Louf : Oui, j'ai pleuré. Ce message m'a rappelé beaucoup de chose, je ne voulais pas t'expliquer ce passage de ma vie mais j'ai vécu la même chose. Avant ma venue en Europe, mon père était gravement malade et faute de moyens, il a rendu l'âme. C'est après cet épisode que mon oncle m'a pris sous son aile avant de me payer le voyage en Europe pour que j'assure la relève. J'suis l'ainé de ma famille et j'étais le seul qui pouvait sortir ma famille de ce gouffre. Nandité : Oh, j'suis désolé. Je ne savais pas. (Je ne voulais pas écrire ce passage dans la chronique mais, il m'a dit de le faire). Louf : Non ce n'est rien. C'est un passage de ma vie donc tu n'as pas à t'excuser. C'est cette motivation qui m'a permis d'arriver là où j'en suis. Aujourd'hui, j'ai des biens au Sénégal et j'ai mis ma famille dans d'excellentes conditions. J'ai amené ma mère à la Mecque 3 fois et mes sœurs ont chacune d'entre elles des magasins. Bou Yalla di défar dafey melni kouy yakk. Peut-être, que la mort de mon père était le prix à payer pour sortir ma famille de cette galère. Mon père de son vivant s'est toujours battu pour nous mettre à l'aise, je ne l'ai jamais vu se reposer. Les rares fois où il est couché des heures, c'est quand il était malade (Paix à son âme). Nandité : Qu'il repose en paix. Yalla nako yalla yeureum té yékhéniou. Les mots me manquent. Louf yakk nga sama élan quoi. Louf : Non ne t'en fait pas ça date des années. Je ne pouvais pas ne pas en souvenir après ce