Piégés par l'amour
re 1 :
. Élisabeth DJIVO
r lui que pour mon mari (sourire). Je sers ensuite le repas et demande au père et au fils qui sont toujours en pleine discussion de passer à table. Samuel ne se fait pas prier mais J
c appétit. Je constate que Junior mange sans réel appétit. Je rapproche ma chaise de la table et tends ma jambe droite de façon à toucher ses pieds tout en le regardant droit dans les yeux. Il me reg
seul trait. Il se lève à son tour et s'excuse pour aller se mettre à l'aise. Je le regarde partir en bavant presque sur lui. Je me lève enfin et commence à débarrasser la table quand une idée folle me traverse l'esprit. Je prends que
a ? Ton mari n'aimera
me fait frémir de désir. C'est le seul qui m'appelle ain
iens te poser une question, juste une questio
je ne veux pas que papa v
le journal télévisé et tu sais to
ysa dit- d'une
te femme que tu nous as présenté la
uestion Lysa ? Dit
me répondre sin
à laquelle je préfè
cela puisse paraître, je t'aime et je ne
femme de mo
nior, tu n'as aucun l
on fils, je ne peux lui faire un
Junior, termin
as jouer à ce jeu, surtout pas maint
main à plus d'une trentaine de Kilomètres, loin d'ici. Nous devons pa
......
ndre maintenant, prends d
i m'exige de faire (sourire jaune). Ce soir au lieu de faire cette corvée avec la rage au cœur, je la fais en pensant à Junior. J'ai la nette impression de lui faire de l'effet, j'espère qu'
is Elisa, as-tu une bonne nouvelle à m'anno
l, je suis juste heureus
itier serait enfin en ro
uis plus de trois ans et s'applique à me faire l'amour toute les fois où vient ma période d'ovulation. Je me demande encore quel est son projet en voulant à tout prix avoir un enfant de mois alors qu'il est à deux ans de sa retraite. Qu'il se contente de profiter aisément de ma jeun
Amédée LIGAN.
de se présenter à la porte d'embarquement n°24. Embarquement immédiat! Dit une voix miel
y ailles maintenant.
ça fait à peine deux mois que nous avons retrouvé notre paix e
u passé qui nous ont fait tant souffrir. Nous sommes à
e t'aime tellement que je n'
poux pour la vie. Pour le meilleur et le pire. Ne l'oublie pas. M
-moi encor
ois et tu t'e
- juré m
de me faire l'amour. Il est si doux et si attentionné quand il le veut que parfois je me dis qu'il n'est pas un homme mais un demi-dieu, mon demi-dieu d'amour. C'est bien normal parce que tout ce qu'i
un sourire tendre et triste, reviens
moi demi-di
aussi très f
t cru ? Moi, Amédée LIGAN, originaire d'un village paumé du Bénin et orpheline de père depuis plusieurs années, me rendre en Chine pour faire des achats (sourire). J'ai encore du mal à m'
Sud du Bénin pour me donner une meilleure éducation, comme elle le disait. A l'opposé de mon père, Tante Ella avait eu la chance d'étudier et surtout d'unir sa vie à un homme riche, très riche. En grandissant, j'ai
che à tout faire. La première à me réveiller et la dernière à me coucher. Presque toutes les tâches domestiques m'incombaient. A douze ans, je cuisinais déjà comme un chef parce que je m'attelais à cette tâche depuis mes
Je subissais tout ceci sans jamais me plaindre parce qu'en échange j'avais droit à de beaux vêtements et même des bijoux comparativement à mes frères et sœurs qui vivaient au village avec ma mère
e devais marcher aux côtés de ma tante avec le sourire, elle me prenait parfois la main. Avec un sourire empreint de fierté maternelle niché sur son visage pour la circonstance. J'avais auss
ANTI, mon adorable mari, quelques années plus tard. Un soir, il était venu dîner et par le plus heureux des hasards qui soit, j'assurais toute seule le service au maquis. Nous avons sympathisé et sommes devenus très ra
onvenablement soin de ses enfants, les laissant ainsi à la charge de leur mère. Confortablement assise dans mon siège, volant en direction de la Chine, je me surprends malgré tout à me souvenir de ma chère tante et avoir même de
rincesse dont ma mère prend actuellement soin au village. Je sais qu'elle ne manquera de rien parce que maman s'occupera très bien d'elle. La seule personne qui m'inquiète c'est mon homme. J'espère
Je serai enfin «quelqu'un» comme on le dit habituellement en français argotique dans mon pays. Je dois tout ceci à mon homme, mon Gildas qui pour se faire pardonner de nous avoir abandonnées pend