La petite prisonnière de la tour L
multitude de drings-drings aux allures de SOS sont venus déchirer le calme d'un hall endormi profondément. Plantés devant la porte qui protège pour quelques instants e
bruit des pas pressés de Mamouche résonne curieusement, comme pour marquer les secondes qui séparent la famille tranquille
mun, encore tout ébranlé par tant d'allégresse. Enfin bien à l'abri dans la maison, les bagages empilés encombrent le couloir, et les sacs de victuailles déposés en vrac jonchent le sol de la cuisine. Les grands n'ont pas perdu de temps, ils ont envahi le salo
tent de chuchoteries, et les rires en sourdine vont bon train. Le reste de la bande les observe du coin de l'œil. « De sérieuses catastrophes vont nous casser la tête, ces deux-là vont nous tourmenter avec leurs dingueries. » Sans articuler un seul mot, la troupe acquiesce
n messes basses, pouffent discrètement, et finalement se moquent ouvertement de ces adultes, bien plus dissipés qu'eux. Brouhaha tumultueux, et rires fabuleux ! Manquerait plus que ces foufous masqués, brandissant fièrement le document libérateur, s'adonnent à une bataille de polochon. Les six laissent les parents dé
avide d'histoires surnaturelles. Puis, sans un mot et dans des gestes calculés, elle place la boîte sculptée devant elle. Depuis toujours, Youyou savait qu'elle divulguerait le secret bien ga
be allure. Dans la pénombre de cette tanière, bien à plat sur les paumes d'une fillette satisfaite, il projette sur les murs un fascinant jeu de lumières et de couleurs, éclaboussant d'une clarté bleutée la caverne secrète. Ce
naya serait-elle deven