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Une chance sur des millions... de dollars

Une chance sur des millions... de dollars

Auteur: promotion
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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 4201    |    Mis à jour : 22/05/2023

28 août 1982, kiosq

ue situé en haut des marches du métro Sablons. Le soleil était déjà bien présent.

Il faut dire que ma mère était une inconditionnelle de l'Amérique et que tout ce qui avait un rapport avec New York et l'art de vivre à l'américaine était pour elle béni des dieux. Elle mit soigneusement de côté cette petite annonce en attendant mon passage. Elle savait que j'avais envie de bouger et que j'avais

ur un meuble, au moins dix-mille petites fiches cartonnées poussiéreuses, écrites à la main, illisibles. Les patrons de la boutique étai

is mis un pied dans son appartement, me dit qu'elle avait tr

er. À son rapatriement d'Allemagne en 1946, elle trouva, grâce à une amie, une position comme assistante de gestion chez un célèbre salon de coiffure parisien. Madeleine maîtrisait parfaitement l'anglais, l'allemand et le français. En 1949, la direction de la maison mère, non loin de l'Élysée, lui proposa une position de gérante des salons de coiffure sur le paquebot Île-de-France, ainsi que la charge des ravitaillements en pro

is lors d'une escale en novembre 1951, à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, puis elle reprit le bateau, me laissa

emploi de secrétaire de direction dans un tout nouveau garag

es étages du garage. Ces deux experts descendaient les rampes de ce garage à une vitesse incroyable, dans un bruit de crissements de pneus sans fin. Les voitures américaines étaient belles, rutilantes, bourrées de technologies, avec boîtes automatiques, air conditionné, capotes auto

iner que cette annonce allait changer le cours de ma vie. Je décidai alors d

, 16 septembre 19

u bureau de Paris. Elle parlait un peu français avec un fort accent américain de Californie et elle me proposa de passer au bureau début octobre, soit le samedi 2 octobre à 15 h 00, soit le dimanche 3 au matin à 10 h. Je pris donc la seconde option pour le dimanche 3 octobre à 10 h 00, dans le

ualité, avec le nom de la société en lettres d'or en r

embre 1982, au restaurant,

illimités - territoire exclusif ». À cette époque où internet n'existait pas, pas d'information, pas de

t le Roi Gourmet, le restaurant à la mode de la place des Victoires à

er, midi et soir, sans parler de la terrasse. Je préparais les meilleures salades de langoustes de Paris et quelques de

ert une bouteille de champa

, dans les bureaux de

e, j'avais comme une impression que cet entretien arrivait sous les meilleurs auspices. Il y avait deux autres candidats dans la salle d'attente. Ils avaient des tronches de bons thons

donc m

s appellerons Helmut était le fondateur et le patron. C'était un Américain blond, dans un beau costume beige, bottes de cow-boy en peau d'autruche, cigare aux lèvres, allure germanique,

était calme, écoutait tout religieusement. Je saluai ces trois personnes et mes prem

t me dit dans un f

lez pouvoir vous en offrir une

ail avec des Américains. Le New-Yorkais et le Californien recherchaient des profils où les nouveaux agents commerciaux indépendants n'iraient pas à la messe le dimanche ou faire le jardin le samedi. En plus, j'ai appris par la suite que toutes les personnes ayant vendu des voitures étaient automat

itivement ma condition d'employé pour entrer dans le monde des i

currence, et qu'ils faisaient tout trembler dans les usines. Bref, vous l'avez compris, je n'y comprenais rien, mais il semblait tellement convaincu que ses outils étaient les meilleurs au monde que j'étais sûr d'avoir trouvé

obre 1982, Neu

r une lettre me disant que j'étais sélectionné pour une péri

1 octobre 1982, dan

effet dans les rues de Paris. Si vous vouliez la démarrer sans attacher les ceintures, tout le monde devait lever ses fesses des sièges, engendrant de bonnes crises de rigolade. Dans la centrale des p

is le moteur consommait raisonnablement et les pneus étaient quasiment neufs. J'

ri et ses enfants dans le 16e, allait être surprise

2, au siège parisien d

teurs. Greg était un pur Californien. Paris, c'était très loin de sa Californie, et pour lui tout semb

itiés. Greg me dit qu'il allait partir aux USA, puis revenir dans quinze jours. La règle du jeu pour signer le contrat était simple : prendre deux rendez-vous par jour dans des usines pour faire à chaque fo

électriques et une petite machine modèle 30 dont je n'avais absolument aucune idée de comment elle pouvait bien fonctionner. Mon pre

-Seine, à m

hone des renseignements, le 12, afin d'obtenir les numéros de téléphone des usines en province. La jeunesse de 2021 ne peut même pas imaginer les

d'ascenseurs, mais en quelques jours je n'ai essuyé que des refus, car sans aucune informat

es, les carrières, les usines chimiques, etc. Mon premier rendez-vous fut donc dans la vieille centrale électrique de Saint-Denis. Je réussis à prendre le

1982, en route vers la ce

n véhicule. Mon Américain était paniqué. Le militaire me fit remarquer gentiment que l'un de mes phares avant ne fonctionnait pas. Il m'encouragea à le faire changer au plus vite. Greg était visiblement soulagé, mais il avait froid aux jambes malgré ses chaussures aux semelles épaisses. Lorsque je repris la route, il eut la mauvaise idée de soulever le tapis de sol sous ses pieds. C'est à cet instan

le histoire aux personnes visitées. Sa seule aide fut de me montrer comment faire fonctionner l'équipeme

i rétrospectivement de petits désastres. Mais comme

irement que ces nouveaux outils attiraient l'attent

e soir du 9 novembre,

me si je devais affiner ma méthode. Je me souviendrais qu'à partir du moment où vous avez capté l'intérêt de vo

visites. Cette fois, j'avais bien préparé un argumentaire technique simple e

atty de signer mon contrat avec Universe Tooling Inc. et m'av

. J'avais été sélectionné chez le leader

ent allait cha

2, 17 h 00, Zone industr

ient une très grande et magnifique propriété près de Mantes-la-Jolie, à l'ouest de Paris. Je ne l'avais pas vue depuis plusieurs semaines. J'avais hâte de la revoir car elle était plus belle qu'un ange. J'avais été témoin à son mariage, j'étais

nis professionnel. Le mariage fut célébré loin de Béziers car cette alliance était assez mal vue par les parents de sa mère qui auraient préféré un chirurgien. Après cette carrière de compétions, le couple dirigera des casinos puis gagna la capitale pour devenir propriétaire d'un tennis au cœur du très chic seizième arrondissement avant d'acquérir un én

e Mantes-la-Jolie, à trente minutes de la propriété, en attendant 18 h 0

n parisienne sur mes genoux et une loupe, j'essay

avait encore de la lumière dans les bureaux. Par un coup de chance, plus de gardien au portail, ce fainéant avait quitté son poste plus tôt... (ah non, c'est vrai, on ne

einte de l'usine. Je poussai alors la lourde porte en métal noir des bur

re couloir d'au moins 60 mètres de long. L'homme me demanda un peu sèchement ce que je faisais dans les locaux à cette heure tardive, sans badge et sa

de machine de serrage. Soudain, l'homme en face de moi, qui était en réalité le grand chef des montages du hall pompe, changea de tête. Il me prit par les épaules et m'entraîna dans l'immense

une solution depuis des heures. Il se trouvait que, par un hasard invraisemblable et sans doute divin, j'avais dans le coffre de ma splendide R5 le modèle 250, un équipeme

la chance était avec moi ! Vous devinez la suite, il me demanda de laisser mon équipe

10 000 euros d'aujourd'hui, sur un seul coup de chance inouï en quelques minutes. Désormais, le

nsaient jamais voir la première vente avant six mois o

de là, fier de moi-même, pour rencontrer la merveilleuse Marie qu

de la création. Helmut avait le pouvoir magique de faire avancer les gens, jour et nuit.

onnels et nettement supérieu

16 %, puis 22 %, puis 28 %, puis 30 % à partir de la cinquième commande de machines. Il y avait aussi cette maudite moyenne mensuelle glissante qui venait interfér

ent trop faibles. Ce n'était jamais assez. Ainsi, votre week-end était déjà pourri dès le samedi matin à huit heures. L'argent était notre seule motivation, la seule drogue. Les comm

etait pour un énorme site d'extraction de gaz naturel dans l'un de ces pays dont le nom se termine par « ...stan ». Nous remettions les compteurs à zé

ale pour répondre aux clients depuis notre ligne fixe. Avec mon véhicule, je devais stopper toutes les deux heures pour lui té

énérer deux démonstrations sérieuses par jour. Au fur et à me

de les casser en démonstration. Les clients étaient au parfum et les essais se faisaient dans la plus grande sécurité. En moins d'une semaine, les nouveaux prototypes devaient cas

durant des années, sans prendre le temps de voir grandir les enfan

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