Liberté
é dès que le visage de cette femme apparaît dans ma
le portillon, je la cherche désespérément en parcourant les rayons, pour enfin succomber à ma désil
r l'émotion... bien au contraire. Mais lorsqu'elle a pris les paquets de pâtes dans le rayon, je sentais sa souffrance à plein nez. Mes yeux n'ont pu s'empê
a vie est encore un de ces débiles déchargean
lation bourreau-victime, je me défoulais dans l'arrière-cour en jouant au hockey, tapant le plus fort possible le puck au fond des filets. Le bruit de mes patins sur la glace
Tu rêves,
obin me bouscule. Il agite une main devant mes yeux dan
ement, on va prendre un verre ave
t. Il enfile ses jambièr
res du mal
ne sais pas... le
c une inconnue dans un supermarché et que depuis je suis sur la lune. Je devrais avoi
dans un murmure confus quand le coac
tre premier adversaire est très offensif. Nous devon
losse, les morphologies se ressemblent et s'accordent sur la glace. Les grosses pointures écoutent et intègrent vite la vision globale. Les foufous s'agitent sur le banc et ré
rrière-cour de notre maison au Québec. J'entends encore mon père déclarer : « Ici, tu pourras te défouler. » Sous mes yeux ahuris, une mini patinoire avait pris place en un t
de Montréal ». J'y ai fait toutes mes classes mais je n'ai jamais pu prétendre à une place en NHL3. Le coach du moment m'a suggéré de poursuivre une carrière professionnelle de l'autre côté de l'atlantique. La Suisse... même langue, même genre de top
ite senti une équipe avec un énorme potentiel. Nous ne sommes pas encore soudés mais les liens se tisseront. La volonté de travailler est omniprésente. Certains joueurs font preuve de pers
aires, la voix roucou
boire cet
lier et une référence pour l'équipe. Originaire de La Chau
s, j'a
us, il me tourne le dos, emmitouflé dans s
me. J'inspire à pleins poumons pour effacer son visage, tout en quittant la patinoire. Au-dehors, des rideaux de pluie se déversent de l'avan
sur le trottoir, l'oreil
ie-t-il, alors que nous tr
la fois. Je souris en entendant son accent s
er. Je me montre un peu plus curieux quant à
u grand désespoir de ma mère. En m'inscrivant, elle n'a jamais présumé que je pouvais devenir accro à ce point. Quand il a fallu m'acheter un équipement, j'ai cru qu'elle faisait une attaque tellement les prix étaient
à l'approche du bar où la moitié de l'équipe stationne devant l'entr
ice de tables. Je peux facilement concevoir des scènes de bagarres générales ou de duels aux pistolets, tant le lieu est mythique. La plupart des joueurs sont collés au comptoir, discutent ou se dandinent au son de la musique. Robin tourne sur lui-même et semble chercher sa copine. Au-dessus de ma tête, une galerie suspendue par des chaînes aux poutres du p
ur. Lentement, je pivote sur moi-même. Avant même de l'apercevoir, je sais que c'est elle. Mes yeux c
un rapi
re de vue,
ui ? Tu l
ibe
orte que je n'entends pas ce qu'i
'appelle
c insistance, sou
ute façon, elle n
digné, je
urqu
pression amusée, me r
La plupart des mecs rêvent de sortir avec el
ques secondes p
e am
e robe de laine coquille d'œuf, mettant en valeur ses formes harmonieuses qui décrochent
le silence. De temps en temps, elle sourit, sort son portable de sa poche et
s et je réalise que plusieurs têtes se tournent vers moi et les joueurs. Manifestement, Robin est bien connu. Il salue les gens autour de lui et j'ai droit à quelques regards intrigués, sans que person
moi c'est Steph,
té !
illes. Je me décale légèrement p
sage n'est p
u le dé
n épaule. En l'observant plus intensément, je la devine ailleurs. Elle fronce régulièrement les
à pu visite
ois bricoles à acheter,
guide, je peux
re me l'a
he vers moi, tellement la cacophonie
u trouves l
. C'est juste une question de capacité. La patinoire
Pf
t la cherche constamment. Elle n'a pas bougé du comptoir, seulement elle ne se retourne jamais par ici. Je me dép
Libe
e sans émettre un son. Des frissons
Ou
om me met dans un tel état. Des joueurs s'entassent derr
sort avec personne. Tous
de rouler des yeux a
avec un m
nt tu l
air entendu, avec
une drôle
garde le silence, comme s
. Toutes les nanas lui courent après. Donc forcément, ils ne pouvaient que sortir ensemble. A
p-plein en moi m'étouffe. Je meurs d'envi
me la pr
tu
é par deux copains, puis par d'autres et nous rebondissons d'un groupe à l'autre, sans pouvoir la rejoin
rocession de nouveaux arrivants bouscule le
blique vers une des filles pour chuchoter à son oreille. Elle enfile son manteau le visage tou
ard
: je crois
s joues. Je me tourne vers Steph qui me fait un signe d'asse
s, il y en