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Liberté

Liberté

Auteur: promotion
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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 3429    |    Mis à jour : 20/04/2023

même a

er, Éditions du

Lys Bleu Édi

Le Lys Bleu

e faire leurs achats. Seule la présence de la mascotte Hugo1perturbe ma vision périphérique. Du coin de l'œil, je perçois un petit groupe d'enfants le cou étiré, glissant a

pâtes farcies, je serre mes mains autour des anse

ant les frissons m'envahir. Dans mes oreilles, la musique du magasin se diffuse et étouffe les bruits des conversations. Les haut-parleurs annoncent soudainem

ation... pour des

ours agrippées aux anses de mon panier. Sans lui témoigner un intérêt parti

orse, comme pour révéler

st-ce que vous

ueuse peu commune. Il me fixe, le regard doux et intense. Je ferme les yeux quand je vois frémir les commissu

i des goûts de chiottes

amorphose radicalement et laisse

'est sûrement lui qu'on

e un so

st-ce que vous me rec

de conseiller

es et il prétend que c'es

parle de ç

et par réflexe je détourne la tête,

èrement la voix pour me faire entendre par-

e vers la sortie, avec cette sensation d'être poursuivie du regard. Je prie intérieurement pour que cet individu ne me suive pas. C'est bien la derniè

ensément, tentant de calmer les battements précipités de mon cœur. Mes réflexions se fragmentent continuellement et mon pani

reau, m'attend dan

de la buvette des juniors, je patientais, sirotant un thé chaud quand François apparut dans l'entrée. Il défilait la fenêtre de son portable, le visage concentré, lui conférant un charme fou. Hypnotisée par sa haute silhouette emprunte d'une certaine assurance, je ne résistais pas à le dévisager. To

t s'empêcher de ressasser sa petite phrase de merde, balancé

ompris, je n'ai jamais dit l

er. J'inspire profondément et essuie quelques larmes. Ce n'est pas le moment de

à me donner du courage, à le chasser de

part de François, il se comporte différemment. La dernière fois que nous étions à sa caisse, il n'arrêtait pas de me regarder avec une hargne inattendue tout en me disant avec se

mue la tête, déviant le regard à tout moment. Le nez plongé dans mon portefeuille, il évoque François, sous le rega

quoi d'a

'est pas seul responsable de cette sensation. La tête engoncée dans mes épaules, je ne vois pas le trottoir qui me mène à notre logement. Le

merveille pour maintenir en forme notre couple. J'éclatais de rire régulièrement pendant nos chamailleries. Je me rendais

es sujets sont deve

stes ambitieux, lui permettant de monter les échelons. J'étais persuadée qu'il avait des compétences au-delà de ce qu'il prétendait. Il

uiner. Il tournait autour de moi comme une sauterelle. Je galérais encore plus et m'énervais sur moi-même. Il tenait un discours des plus pathétique. J'étais ridicule de m'exciter pour un stupide bracelet. Il

pluie commence à tomber en fines gouttelettes, faisant glisser mes pieds sur les feuilles mortes. Un profond sentiment de l

issant pas de place à la panique et pousse la porte avec cette conviction

let ! Qu'est-ce t

donne le cabas sur la table de la cuisine, il s'élance, dépose sa bouteille et fouille le contenu. Une goutte

Je crois que s'il y avait un concours sur les pâtes f

l entremêle ses doigts et les craque, dégageant un bruit sec. Je ne peux détacher mon reg

surtout pour une diététicienne, siffle-t-il entre les dents e

ds-je, enfonçant les

chaise et saisit

Il me semble t'avoir dit

ments parcourir mon corps. Je détourne les yeux vers la fenêtre

es cases de ton cerveau sont all

sur un de ses genoux et me fixe tel un h

toi. Je t'aime comme personne e

te les battements de mon cœur. Mes pieds poussent sur le sol pour reculer sur le tabouret. Il appuie avec son pouce sur la lame, tel un boucher vérif

son déplacement, je

et retrouver tes amis,

détourne son attention. Tout en lisant, il esquisse un sourire qui charme la plupart des gens, même les plus

pas banale

envoie le couteau. Il arrache sa veste du porte-manteau et claque la porte,

evient re

ous n'échangeons que les quelques mots indispensables. Quand je raccroche, c'est comme si on m'enlève un énorme poids de mes ép

raconté nos disputes. Au bout du compte et de plus en plus embarrassé, il a fini par avoir la rage. La rage de ne pas me convaincre

lant de mon assurance. Leurs paroles n'étaient pl

ai cédé à l

ecoins de l'appartement. Ces dernières semaines, j'ai joué de stratégie à plusieurs reprises pour camoufler mes empaquetages.

de la lâcheté aussi. Pourtant cette semaine, nous ne nous

om monter l

es vêtements de ma penderie lorsque la sonnette retentit. Dès

Liberté

n petit rire nerveux

cro

je le sui

a bonne décisi

nue à remplir mes valise

e pleut que des reproches ou des

ens plus mes larmes et la voix brisée par

attre. Il n'est plus l'homme que j'ai imaginé qu'il soit. Depuis que je gagne mieux ma vie que lui,

out près de moi. Il me contemple avec un m

ntalité. Pour ma part, si je pouvais

ent l'arrivée de Jacques. Aussitôt, Tom passe la tête

camionnette. Qu'es

ent. Lorsque nous avons emménagé avec François, j'a

la garde-robe, la cui

C'est Ba

il de porte, agite les mai

Je ne te demande

il examine les cartons avec attention. Les mains sur l

i, t'e

emmène to

urs petits carto

on aux Bulles, près

paume de ses mains et m'envoie un regard comme pour me

t pas tout près mais c'est

faire vite, si j'ai bien

gés, il tour

demi

st pa

je commence à avoir des contractures dans les reins. Heureusement, nous habito

rrespond pas, et en même temps, aurait-il été possible d'agir autrement ? Je n'arrête pas de penser à François lorsqu'il va dé

partie de la périphérie n'a pas grand-chose à voir avec le Val-de-Ruz, formée par deux montagnes f

e de cette séparation. Mes larmes s'accrochent à mes cils pour ne pas les inquiéter. Tom me regard

élan fraternel, Tom m'enlace, cherchant à me réconforter et quelques larmes s'échappent à mon ins

veux un coup de main pour qu

le la semain

ison que j'ai louée en catastrophe. Pas très grande mais juste c

Par la fenêtre, les rayons du soleil percent les voiles de brouillard et inondent le salon avec sa cheminée. Une chaleur apaisante flotte et un sentiment de fierté me parcourt. J'ai réussi

upent le fond de la pièce. Je laisse mes yeux découvrir par la fenêtre la vue époustouflante sur la vallée. E

ngeant soigneusement mes pulls dans la partie étagère, je suspends le reste dans la

partout, m'obligent à déballer au moins la vaisselle. Si je veux ma

le cœur. Je le connais peu, pourtant je devine que de

r l'avertir de mon déménagement. La volonté me manque. Elle aussi avait tou

re confrontation effleurent cependant mon esprit. Habitant dans la même ville, côtoyant les mêmes lieux, elle est inévitable. Consciemment, je

s à mon adolescence. Ils me ramènent à ma vie d'avant, avant François. Je reste immobile, éc

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