La nuit de ma mort
and
echerchant dans mes souvenirs, une unique pensée s'imposa, celle du désinfectant hospitalier. Cet effluve si imp
enée à finir ses jours dans un centre de soins palliatifs. Je détestais cet endroit. L'odeur de la mort camouflé
son affectation où la vie luttait pour sa place, confrontée en permanence à sa fin. Le personnel
ernières semaines de sa vie, elle fut plongée dans le coma. Je me souviens à peine des échanges que j'a
bservais mes parents parlant à voix basse, scrutant les draps impeccablement lisses recouvrir le corps de cette pauvre vieille femme frêle. Elle avait les jo
celle de mon père, cherchant au travers de ce contact une sécurité face à ma peur e
entrecoupé des bips réguliers des machines étouffés par les portes rythmait la cade
uit aux manches longues et amples. Elle ne se retourna pas à mon entrée. Mon regard s'attarda ensuite sur le lit. Ma grand-mère s'y trouvait. Étonnamment, le souvenir de mon enfance me sembla beaucoup plus terrifiant que ce
a main dans la mienne. Bien entendu, cela fut impossi
n, c'est moi
mment longues pour me permettre de remettre en doute ce que
ur, mon
ient pas bougé, je fis volte-face et la femme de la fenêtre se
able que je me montre à toi, so
and-
Ou
est-ce p
mes pas vraiment morts. Au stade où tu nous
ni temporelles, hormis celle de ma mort qui interviendra prochain
ir te trouver
e c'est elle qui t'aidera à procéder aux vérific
iquer avec les défunts. Elle l'a fait a
tu savoir que tu peux communiquer avec el
elle tu peux te raccrocher. Tu en as fait l'expérience. No
? Aujourd'hui, elle a rejeté toute discussion qui a trai
à quel moment tu peux renouer
deux jours, si tu as besoin de venir me trouver je ser
ime mo
te chambre d'hôpital et la vision de ma grand-mèr