Tyler
Cela fait deux heures que nous nous sommes endormis lorsque j'entends des bruits dans le couloir malgré qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter, je passe la main sous mon oreiller pour attraper mon arme par précaution.
Cinq minutes passent dans le silence avant que la porte de notre chambre s'ouvre d'un coup et j'attrape mon flingue tout en poussant Tara sans délicatesse à côté du lit.
Les balles fusent, je riposte et je me mets parterre à côté du lit rejoignant Tara tout en lui baissant la tête.
- C'est quoi ce bordel ?! Crie Tara totalement apeurée.
- Couche toi ! Lui crié-je.
Que font les hommes de mon père ici ?! Personne ne savait qu'on partait !
Comment ont-ils su et pourquoi me tire-t-il dessus ?! Mon père aurait-il décidé de me tuer aussi alors ?!
- Tyler ! Ton père est furieux ! Tu dois revenir avec nous ! Crie l'un d'eux.
- Vous avez de drôle de manière de me convaincre. Crié-je. Vous essayez plutôt de me buter là !
- C'est toi qui avais ton arme pointée sur nous ! On a fait que de se défendre ! Sors et suis-nous ! Tara n'a qu'à rester là !
Je regarde Tara apeurée, elle me tient le pantalon en me faisant signe de ne pas bouger.
Je ne sais pas quoi faire, je ne veux pas qu'elle et notre enfant soient blessés. Je pèse le pour et le contre et je lui tends mon flingue tandis qu'elle me regarde confuse.
- Non. Me supplie-t-elle.
Je l'embrasse sur ses lèvres, celles-ci tremblent tellement tout comme les miennes et je lui caresse les cheveux tout en posant mon autre main sur son ventre tendrement.
- Nous serons bientôt réunis, je vous le promets.
Tara pleure maintenant et je lui enlève sa main qui me tient et je me lève.
- Je vous suis mais laissez Tara tranquille ! M'exclamé-je.
Les quatre hommes se firent un signe de la tête et rangèrent leurs armes.
Je les suis en jetant un dernier coup d'œil à Tara qui me supplie du regard de ne pas partir.
Arrivé dans le couloir, là près de l'ascenseur, je l'aperçois : Mon père, cet enfoiré !
Toujours sur son trente et un comme si ça change la pourriture qu'il est qi me lance un regard plein de dégoût autant que j'en ai pour lui.
- Rentrons ! Fait-il à ses hommes en montant dans l'ascenseur.
Tout se passe vite, Tara apparaît d'un coup devant l'ascenseur armé de mon flingue tirant sur les derniers qui rentrent dans l'ascenseur.
Je fonce vers elle en voyant les autres ressortir leurs armes quand mon père tire deux coups en direction de Tara.
La première balle frôle mon torse, la deuxième siffle dans mes oreilles.
Je relève la tête, Tara gît sous moi pleine de sang au visage.
Mon cœur s'arrête sur le coup et ma colère explose.
Je la secoue dans tous les sens en hurlant, ses yeux ne s'ouvrent pas, sa respiration... Sa respiration est presque nulle !
Des gens sortent de leur chambre en hurlant en voyant la scène et quelque chose de dure me tape sur la tempe avant que ce soit le silence.
Dylan
Je conduis mon Audi GT noire dans les rues sombres de Los Angeles, je ne sais pas où je vais mais j'ai vraiment besoin d'air.
Qu'est-ce qu'elle a dans la tête pour qu'elle ne me dise rien ?!
Elle m'a juste envoyé un texto pour dire qu'ils partaient.
Elle sait ce qui va arriver alors pourquoi faire ça ?!
Pourquoi s'enfuir alors que nous sommes ici et que nous sommes sa seule famille ?!
Mon téléphone n'arrête pas de sonner mais je ne veux pas répondre ce n'est pas elle.
Je remets le son de la musique plus fort et je roule.
Je n'ai plus rien à perdre, elle ne reviendra pas ; ma petite sœur ne reviendra pas.
Sept heures du matin, je rentre l'Audi dans l'allée où j'aperçois tout le monde sur la terrasse et ils accourent quand je me gare.
Je les regarde tous débraillés dans des états pas possibles, mais qu'est-ce qu'ils ont ?
Isabella saute dans mes bras dès que je sors de la voiture, elle est en larme, elle crie je ne comprends rien.
Les autres se sont arrêtés à deux mètres de nous, la mine déconfite, les yeux gonflés tous regardent le sol pas un ne me regarder en face.
- Bordel ! Mais qu'est-ce qui se passe ? Hurlé-je alors que Isabella se recule de moi.
Edward s'avance plus près. Ses yeux bruns sont d'habitude si inexpressifs mais là, ils sont entrain de pleurer.
Il pose ses deux mains sur mes épaules et les serre avant de me dire :