L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Mon nouvel amant est un mystérieux magnat
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Les regrets de mon ex-mari
Ex-mari, je ne t'aime plus
Le retour de l'héritière adorée
Le retour de l'héritière délaissée
Chant d'un cœur brisé
Le retour de l'épouse indésirable
Choyée par le chef de la mafia
À mes enfants.
I
La fête des voisins
Ils étaient tous arrivés maintenant. Comme toutes les années précédentes, tous les résidents avaient répondu présents à l’invitation de M. Gérézon, le plus nanti de tous. Cette dernière affirmation était le leitmotiv de tous ses voisins et aucun ne se demandait si c’était une vérité ou une supposition. Étant donné qu’il imposait à tous son diktat en matière de connaissances sur tous les sujets, personne ne trouvait à redire et tous acceptaient de venir s’alimenter et boire aux frais de la princesse, du prince en l’occurrence. Et pour certains, cette soirée était une aubaine. Le buffet était copieusement garni et la boisson n’était pas en reste. En fait, peu leur importait le caractère parfois emporté de leur hôte, et ses certitudes indiscutables, ils continuaient à avoir leur propre avis, et voulaient conserver des rapports de bon voisinage.
Le premier arrivé fut le voisin du dessous, M. Saivrai, trop content de montrer à M. Gérézon qu’il était son plus fidèle disciple, toujours prêt à soutenir ses thèses et surtout ne jamais le contrarier. En fait, M. Saivrai ne contrariait jamais personne et s’empressait d’acquiescer le plus convaincu et pas forcément convaincant. Il n’avait jamais d’avis, n’écoutait pas toujours la totalité de l’argumentaire mais cela n’avait aucune importance. Le principe était de dire oui.
La deuxième sonnerie fut activée par son vieux voisin M. Weiss. Il était toujours à l’heure, comme l’aurait été un ancien militaire de carrière mais personne ne connaissait réellement son parcours. Il attirait plus d’antipathie que de sympathie mais on l’acceptait tel qu’il était. Il faisait partie du tableau et aucun des locataires de la tour n’accordait vraiment d’importance à ses discours très souvent xénophobes mais surtout dénués de sens.