Jordan
Tandis que la musique d'Imagine Dragon me coupe du monde réel, je me visualise le circuit, chaque les lignes droites, chaque virages. On me tape sur l'épaule, j'ouvre les yeux, enlève mes écouteurs, je me lève me dirige vers ma moto mets mon casque tout en écoutant les dernières recommandation et les encouragement de mon équipe. L'adrénaline commence à arriver dans à s'encrer en moi comme à chaque fois, ça y est je suis prêt. Prêt pour 45 min de courses, 30 tours.
- Aller champion, tu nous défonces tout. Commencer 10 ème ce n'est rien, tu peux remonter rapidement. N'oublie pas tu reviens après un certain temps, fait leur un rappel de qui tu est. Me dit mon chef de team, je hoche la tête et pars me mettre en place.
Je suis sur place, enfin je retrouve le circuit, l'adrénaline, le bruit des moteur, l'odeur de cuire, de pot d'échappement. 2 ans, je suis parti 2 ans, des nouveau ont pris place, je les connais de nom et je les ai vu lors des essaies, des réunions et des meetings. Ils sont bon, des bons pronostiques, des bons chrono, mais je sais que je peux être meilleur. Je dois être meilleur ! Ça y est le départ est lancé, je pars me couche premier virage déjà deux de doubler, deuxième virage deux de plus. Je suis 6 ème maintenant c'est la guère, Vinales est devant moi, il est bon, il a pas mal de victoires à son actif. Les tours s'enchaînent, plusieurs des concurrents sont tombés, d'autres ont eu des long lap. Je suis toujours derrière mais Vinales fait une petite erreur, j'arrive à trouver une brèche et le double, je suis 5 ème faut que je réussis à bloquer mes arrières le tout en attaquant devant. Au bout de 2 tours j'attaque mais mon adversaire se défends. Je fais plusieurs essais mais au bout d'un moment je vois mon concurrent dérapé, je l'évite de justesse. Je souffle dans mon casque pour reprendre ma concentration. J'ai eu de la chance ce coup là, j'entends dans mon casque que le concurrent n'a rien de grave et que je suis dans un bon jour, je souris mais je dois rester focalisé sur mon objectif. Je dois finir la course. Il ne reste plus qu'un tour si je veux attaquer pour finir 3 ème c'est le moment, mais Mir se défend. Je passe la ligne d'arriver et fini 4 ème, il me manquai un tour et j'aurai pu être troisième. Je rentre dans les stands, mon équipe m'accueil, j'enlève mon casque et prend un truc à boire. Je vais féliciter le premier, quand il me voit, il sourit et se dirige vers moi.
- Alors ça fais quoi de revenir et de voir mon joli petit cul. me dit Johann en me serrant dans ses bras.
- Félicitation mec, mais prend pas la confiance je reviens juste. Demain c'est toi qui verra mon beau boule. Nous éclatons de rire, les photographes nous demande une photo, nous prenons la pose , répondons aux journalistes, puis allons nous assoir le temps qu'on appelle les gagnants.
Quand je suis dans mon camping car, je prends une douche, grignote un truc ou deux. Je réponds à des journalistes qui sont venue m'interviewer, c'est vrai deux ans peux paraître long, surtout dans notre milieu. L'après midi passe à une vitesse phénoménal, ma soeur vient me voir avec mes parents, nous discutons pendant un moment. Nicolas mon meilleur ami m'a aussi envoyé des messages, pour me féliciter. Nous partageons aussi bien nos réussites que nos défaites. Nos joies et nos peines, il est comme mon frère.
Le soir même, je suis accoudé au bar en attendant ma bière, un bras s'enroule au niveau de mes épaules pour me plaquer au niveau d'un torse. Je me débat gentiment puis Johann me relâche.
-Bon alors, ça va ? Pas trop fatigué d'avoir repris ?
-Ça va, j'avoue que demain je vais être mort mais bon on ne vit qu'une fois.
-Comment vas ta famille ?
-Ça va, ma soeur rentre en deuxième année de licence économique, mes parents vont bien et toi ?
-Ecoutes, j'ai pas à me plaindre, tout le monde va bien. Johann et moi nous sommes devenu rapidement ami, nous avons été dans la même équipe lors de mes débuts. Il connait mon histoire aussi et ma famille. Il a été présent, il nous a soutenu comme il a pu. Nous continuons à discuter, manger et boire tout au long de la soirée.
En fin de soirée le bar est pratiquement vide, c'est à ce moment là où une petite fusée blonde décide de rentrer dans le bar. Que dis-je une fusée, non une bombe, au long cheveux blond foncé, ses yeux d'un noir corbeau, sa bouche qu'elle pince qui je devine à l'air divine. Puis son corps, elle est mince mais sous son t-shirt, on voit sa poitrine généreuse plaqué par sa brassière de sport, mes yeux descendent vers son cul, rebondi, ferme. Putain, qu'est ce que j'aimerai la plaquer contre un mur là tout de suite. Elle ne semble pas voir le nombre de regard s'attarder sur elle. Elle passe devant moi pour se diriger vers un groupe de jeune, je regarde le groupe l'un des jeune se ratatine sur place. Je crois qu'il va passer un mauvais quart d'heure, elle lui fais un signe, le jeune se mets debout et commence à avancer vers la sortie. Quand ils passent devant moi, je l'entends l'engueuler, comme une mère fâcherait son môme, je pouffe de rire, heureusement pour moi elle ne le remarque pas. Apparement Maxime n'a pas l'âge, ni l'autorisation de boire, quand le barman essaye d'intervenir, elle mets ses mains sur ses hanches et le mets au défis de dire quelque chose. Elle est si petite qu'on a envie de la prendre dans sa poche mais son regard lui est bien menaçant. Elle n'a même pas besoin de dire un mots, le barman demande juste l'âge du gamin, elle répond d'un ton qui se veut poser mais qui trahis son énervement. 16 ans, merde, 16 ans le barman a servi de l'alcool à mineur, je comprends pourquoi elle est si énervée. Elle dit au barman que ça va aller pour cette fois mais que la prochaine fois vaut mieux qu'il demande l'âge du gamin avant de le servir.
-Oulà pas commode la frangine, me chuchote Johann.