Mariage avec un zillionnaire secret
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Le Prince est une fille : Esclave captive d'un roi vicieux
Ex-mari, je ne t'aime plus
L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Les regrets de mon ex-mari
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Reviens mon amour
Le retour de l'héritière adorée
Le diamant poussiéreux brille à nouveau
À l’époque, on m’appelait « bad girl » de part mon orgueil, l’influence que j’avais, et le manque d’émotions qu’il y avait en moi.
Ma famille était très pauvre à l’époque donc, je n’avais pas d’argent de beignets comme mes amis, je n’avais pas d’argent de poche pour m’offrir ce que toute fille devrait avoir à un certain âge.
Tout ce que j’avais, c’était mon charisme, mon orgueil et mon influence que j’avais décidé d’utiliser pour me venger de cette injustice faite par la vie.
À l’âge de seize ans, j’étais dans un lycée à Douala avec mes ami(e)s. On avait fait la sixième, la quatrième, la troisième et ensuite la seconde ensemble et on était pas prêt(e)s à nous séparer.
Un jour pendant la récréation, ils sont allés à la cantine acheter de quoi manger et comme moi je n’avais rien comme d’habitude, je me suis placée devant la fenêtre et une idée m’est passée par la tête pendant que je regardais une petite fille qui avait l’air d’être riche: elle avait un gros sac rose avec une tenue neuve et des restas sur la tête or c’était interdit. Mais bon, la corruption existe quand on a des sous.
Elle mangeait un gâteau avec un pot de yaourt et son amie qui était avec elle mangeait les sakiss (maïs + arachides grillés).
Les deux filles en question devaient avoir entre dix et onze ans. Je suis allée me placer devant elles et j’ai bloqué le passage...
— Hey, que personne ne passe!
« Je vais dire à mon père, c’est le gouverneur du pays », a dit la fille riche!
L’autre n’a rien dit.
— Ah! Moi mon père courd les chaussures au marché et ma mère est mère au foyer. Quant-à moi, je suis une putain de moins que rien! Alors ce que tu vas faire c’est que tu vas me donner ton gâteau d’accord? Puisque ton papa va t’en acheter d’autres! Et si tu dis un mot, tu vas regretter!
J’ai arraché son gâteau et je suis partie. Son amie l’a calmée et elle lui a donné un peu de maïs pour qu’elle mange.
C’est fou comment les pauvres aiment partager, contrairement aux riches qui sont avares.
Mes amis sont venus et ils m’ont vu en train de manger.
— Jessy : Donc tu avais le gâteau dans ton sac hein?
— Pas du tout! Je l’ai pris de force chez une petit boboh (riche) qui passait...
— Patrick : Tu es déjà une awacheuse (arracheuse)? Hein Kabéra?
— Chaque chose a un début... Mangez et laissez-moi tranquille!
Les jours sont passés, les semaines aussi. Je ne me limitais plus à arracher seulement la nourriture des élèves, mais je les menaçais aussi pour prendre leur argent, leurs bracelets, chaînes et colliers que je revendais une fois hors de l’établissement.
Je n’avais pas peur qu’ils me dénoncent puisque j’avais assez confiance de la terreur que je représentais.
On me disait que j’étais un « garçon manqué » à cause de mon style de vêtements et ma façon d’être dur or une fille est censée être douce.
Pendant que les filles mettaient le tenue (une robe), moi je mettais un pantalon et une chemise comme les garçons.