/0/14188/coverorgin.jpg?v=fa42a21ab47330cbfad5eda5feeb64ab&imageMogr2/format/webp)
PROLOGUE...
+++Maïsha EBONG+++
Aujourd'hui c'est le vingt août .la date que j'aime le plus au monde, Tout simplement parce-que c'est précisément ce jour que le Dieu tout puissant qui vie dans les cieux a décidé de me faire venir dans ce monde qui a été créé par lui même en six jours (le septième il s'est reposé), à travers ma mère Raissa EMANE et mon père Martin NZOGHE.
Je suis entrain de me laver bien propre avec de l'eau chaude[sourire], aujourd'hui je prends mes douze ans. Avec maman et jores on doit aller chez Mami passer la journée, En vrai je sais, ma Mami m'a organiser une grande fête.maman ne veut tout simplement pas me dire la vérité mais je ne suis pas bête [ souriante].
Je prend mon Gant de toilette dans ma trousse ainsi que mon petit gel douche à l'orange que ma grand-mère m'a acheté, je verse une petite quantité sur le gant et je commence à me frotter le corps comme maman me l'a montré.
Je me frotte bien surtout les aisselles, derrière les oreilles et entre les cuisses, maman a dit c'est pour éviter les mauvaises odeurs parce-que mes poils commencent à sortir. Je me rince,rince mon gant puis je me frotte encore pour une deuxième fois. Lorsque je termine de me rincé, je lave mon slip et ma brassière dans le petit sceau que maman nous a acheté.
Il y'a aussi le caleçon de jores à l'intérieur, Je vais aller installé ça sur la corde qui se trouve dehors quand je vais terminer de me laver. J'attache ma serviette, ramasse mon petit sceau ,ma trousse et je porte mes tongs.
Je récupère ma brosse à dents dans ma trousse et je me lave les dents devant le miroir. Je termine je rince ma brosse et la range dans la trousse.
Moi (sursautant): oh tonton Marcus !
Ma serviette tombe à mes pieds.
Tonton Marcus (souriant): je t'ai fais peur maï ?
Moi (le fixant): Tu es là depuis ?
Tonton Marcus (me regardant bizarrement): oui .je regardais comment tu te lave.
Moi : ...
Tonton Marcus (regardant mes seins avec un sourire malicieux ): tu es déjà une grande fille maï.
Je réalise que ma serviette n'est plus sur moi, je la ramasse vite et l'attache. Tonton Marcus me regarde toujours comme si il avait envie de me mangé et ça me fait peur.
[Bruit de porte ]
Tonton Marcus s'en va rapidement en courant presque et moi je sors de la douche.
Tonton Marcus c'est le mari de maman. Moi je ne l'aime pas du tout ce monsieur et je crois que jores aussi, Mami me dit toujours << ce n'est pas bon de détester les gens >> mais malgré ses mots, je force, je n'arrive toujours pas à l'aimer. Doit t'on me forcé à aimer quelqu'un ? Non je ne pense pas. Lorsque maman va au travail, tonton Marcus reste à nous grondé et souvent à tapé sur jores sans aucune raison.
Je n'aime pas lorsque l'on tape sur mon petit frère.
Je vais installer nos sous-vêtements dehors en suite je vais déposer le sceau dans la douche . Tonton Marcus passe devant moi et me caresse le bras en souriant, J'entre dans la chambre en fermant la porte derrière moi .
Jores (me regardant): maï ? pourquoi tonton Marcus était devant la porte de la douche quand tu te lavais?
Moi (sortant ma robe du placard): je ne savais pas qu'il était là jojo, je l'ai vue quand je voulais sortir.
Jores (boudant): maï je ne l'aime pas ! Il est méchant .
Moi : moi aussi je ne l'aime pas mais Mami a dit de ne pas détester les gens Sinon Dieu va nous punir.
Tonton Marcus nous a déposé chez Mami et c'était la grosse fête ! Tous mes oncles et mes cousins étaient là.
Même mon père est venu avec trois gros cadeaux, deux pour moi et un pour jores. J'étais trop CONTENTE [rire] je ne voulais plus le lâcher et jores aussi, ça fait trop longtemps, papa n'est pas venu nous voir depuis un bon moment et lorsqu'il veut nous prendre avec lui pour le week-end, maman refuse TOUJOURS en disant qu'il est parti donc de nous oublié.
Et maman nous demande aussi d'arrêter de pensé à lui, parce-qu'il nous as abandonner pour une autre famille.
Papa (nous regardant): mes bébés je vais rentrer.
Jores (le serrant): reste encore un peu.
Il est encore resté avec nous .
Papa (à mon oreille): j'ai rangé une enveloppe dans le deuxième cadeau maï, tu connais comment faire non ? Comme je t'ai montré là.
Moi (en larmes): oui.
Papa (bisou sur le front) : ok mon bébé. Arrête de pleurer s'il te plaît.
Moi ( reniflant): c'est difficile papou, tu me manques !
Papa ( nous serrant dans ses bras): vous aussi mes bébés.
Les rares fois où l'on voit papa, il me laisses une enveloppe pour nous aider si il y'a un besoin comme maman n'accepte jamais quand il fait les courses.
Maman (me grondant): maïsha tu te dépêches de passer dans la voiture ou je vais te frappé !
Moi (collant mami): non je veux dormir ici.
Mami (regardant maman): Raissa même à son anniversaire ! laisse-les passer la nuit ici et demain je vais envoyer Jonathan chez toi.
Maman (fâchée ): non ! Ils viennent avec moi et c'est tout. C'est toi qui passe ton temps à dire 'oui' à tout leurs caprices, or ce sont des enfants.
Mami ( soupirant): tu abuses.
Maman ( grondant ) : votre père attend dans la voiture !
Jores (en larmes ): ce n'est pas notre père ! Mon père s'appelle Martin et je veux partir chez lui.
Les gens nous regardaient.
Ma tante a emmené jores dans le coin et Mami m'a tiré dans sa chambre pour me calmer en me disant qu'elle nous prendras pour le week-end même si je sais...c'est faux.
Cette nuit nous sommes tous rentrés et maman a dû aller à l'hôpital comme elle était de garde, elle travaille au CHUL (centre hospitalier universitaire de Libreville) alors nous sommes restés avec tonton Marcus.
J'ai lavé jores, on a mangé et nous sommes allés dormir. Pour la première fois,
J'ai fermée la porte de notre chambre à clé.
[Bruit de serrure]
[Bruit de serrure]
[TOC TOC]
Jores descend de son lit et va ouvrir la porte à tonton Marcus qui est debout et visiblement en colère.
[ maïsha , 27 ans ]
Comme à chaque fois, lorsqu'il a quelque chose d' important à me dire, yorick se présente toujours au rendez-vous très en retard.
Il est 17h [regardant ma montre], ça fait deux heures de temp. je suis assise au mayena comme une maboule et toujours pas de Mr OGOULA en Vu. Les choses qui m'énervent tellement [sirotant mon troisième verre de jus ].
Je termine mon verre de jus d'orange, règle ma note, soulèves mon sac à main suivis de mes fesses et je m'en vais.
Aujourd'hui je ne suis pas d'humeur à l'attendre comme un poto électrique, d'ailleurs je ne suis jamais d'humeur à le faire. Juste un peu plus tolérante, mais aujourd'hui non.
Pourquoi ne pas D'abord l'appeler ?
Moi EBONG ? L'enfant de NZOGHE ? Pour lui dire quoi ? En ce moment ma salive est trop acide, les mots qui sortent de ma bouche sont très piquants et si je décide de parlé c'est un tsunami qui va être créé en plein Libreville.
C'est lui qui me donne rendez-vous depuis 15h, après le boulot je viens directement en me disant, monsieur a une urgence et tout, j'arrive il n'est pas là en plus même pas la décence de m'aviser de son retard !
J'arrête un taxi qui m'accepte à la première proposition et ce dernier me déposes directement devant mon portail.
Moi (lui remettant son dû): Merci.
Je pousse le portail et pénétre la concession , maman est assise en plein milieu de la cour comme à son habitude entrain de lire sa bible . Je tire une chaise à la terrasse et je vais la rejoindre . c'est tout le temps comme ça lorsque je rentre du boulot , c'est une sorte de thérapie pour moi de discuter avec elle .
Moi (ouvrant le bouton de mon tailleur): veuve BIBANG Célestin .
Maman (levant la tête): EBONG, Ône vâ. (Tu es là).
Moi (m'assaillant en tendant les jambes en avant): je suis là en personne ooh ma co !
Maman : Oneuh vôrô? (Tu vas bien ?) La journée ? Raconte.
Moi (soupirant): ma journée était passable et supportable.
Maman (refermant sa Bible): gloire à Dieu alors.
Moi (regardant autour): tes nombreux enfants sont où ? C'est trop calme.
Maman (me dévisageant): EBONG tu veux m'énerver ?
Moi (rire): roh.
Maman (me dévisageant): tu viens me demandé les gens de cette maison, qui est le ou la secrétaire de qui ici ? Lorsqu'ils sortent de ma maison ils me disent où ils se rendent peut être ? Toi même qui vient me posé la question, quand tu sors tu me dis où tu vas ?
Moi (rire): pardon oh je n'ai fais que posé la question.
/0/18520/coverorgin.jpg?v=286ca4a4ee03e932f19d111112cdb736&imageMogr2/format/webp)
/0/19500/coverorgin.jpg?v=d120edfc595220e29f599bab7a546f88&imageMogr2/format/webp)
/0/18157/coverorgin.jpg?v=c25f5537d7009f76f4e6e9f84f167fdb&imageMogr2/format/webp)
/0/23382/coverorgin.jpg?v=fb97056559f6576f41d435de6e1b840a&imageMogr2/format/webp)
/0/173/coverorgin.jpg?v=e5be06c131f156b41006e36065756c0b&imageMogr2/format/webp)
/0/28336/coverorgin.jpg?v=8ef9847e4969b7ab5366716e52b642fd&imageMogr2/format/webp)
/0/22049/coverorgin.jpg?v=87306cf7ef13e75a6c75580fa000817b&imageMogr2/format/webp)
/0/14047/coverorgin.jpg?v=b25b2a36689be25598e2cc02c9784b74&imageMogr2/format/webp)
/0/26605/coverorgin.jpg?v=285fbcfba4404426c7f0e8321e12b79e&imageMogr2/format/webp)
/0/27339/coverorgin.jpg?v=5a723a7cc03c940752aa3b901c760475&imageMogr2/format/webp)
/0/26607/coverorgin.jpg?v=5afd8bbf99aeb1a27af2964e183f4fe8&imageMogr2/format/webp)
/0/27260/coverorgin.jpg?v=e3d5967e17c2fef1f741c12444534d25&imageMogr2/format/webp)
/0/12679/coverorgin.jpg?v=91492aa425ce8f18e2235abacfadc4d8&imageMogr2/format/webp)
/0/28972/coverorgin.jpg?v=2dde0c185c08709624c62ff456c25463&imageMogr2/format/webp)
/0/25971/coverorgin.jpg?v=cc4c8192ae99e0744deb43e2e3ee9bd7&imageMogr2/format/webp)
/0/28058/coverorgin.jpg?v=aa03c64f8d396e8e62fd044545c3df12&imageMogr2/format/webp)
/0/28124/coverorgin.jpg?v=35ea8ddef4d980032ca5c2f29321ca4b&imageMogr2/format/webp)
/0/18509/coverorgin.jpg?v=31196d9b48a2d9027985ca1c4a1ef25c&imageMogr2/format/webp)
/0/27053/coverorgin.jpg?v=31a8b30e0e7f22df9c373fb9e3f9acb5&imageMogr2/format/webp)