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Les meilleurs des OKAYI

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UNE VIE

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Résumé long lisez moi au premier chapitre

Chapitre 1 Chapitre 1

Chap. 1 : A la maison

Ruth...

Je sors du boulot Ă  20h30. J'ai mal aux pieds et au dos. Mais bon c'est normal je travaille debout presque toute la journĂ©e. Je travaille dans un supermarchĂ©. Ça fait deux ans maintenant. C'est le seul boulot que j'ai pu trouver pourtant faute n'est pas d'avoir essayĂ© d'en trouver. J'ai un diplĂŽme, un diplĂŽme en GEA. AprĂšs le bac, j'ai fait une licence Ă  L'IST, (Ecole supĂ©rieure) il y'a deux ans. Mais je n'ai jamais pu trouver du boulot. J'ai pourtant tout essayĂ© j'ai mĂȘme fait des concours auxquels j'ai Ă©chouĂ©s brillamment. J'ai donc entrepris de me chercher un boulot correspondant Ă  ma qualification. J'ai cherchĂ© pendant deux ans. Mais au bout de je ne sais combien de CV et de lettres de motivation envoyĂ©es et d'entretiens passĂ©s sans rĂ©ponse favorable je me suis lassĂ©e. Surtout qu'Ă  la maison il a fallu que je commence Ă  participer aux charges et Ă  m'occuper du fils de ma sƓur. Mon pĂšre ne pouvait pas en supporter d'avantage. J'ai donc acceptĂ© le seul boulot pour lequel on a bien voulu de moi. J'arrive Ă  la maison (Quartier Boulevard Triomphal) Je trouve papa et maman devant le journal du 20h de la premiĂšre chaĂźne de TĂ©lĂ©vision.

Moi ( refermant la porte d'entrée): Bonsoir!

Eux : Bonsoir!

Moi (tendant à papa ses médicaments) : J'ai pu te prendre tes médicaments mais il y'a un qu'il n'avait pas je suis donc allé dans une autre pharmacie. Comme elle ne prenait pas la CNAMG ( assurance maladie). J'ai dû payer avec mon propre argent.

Papa : Mais il ne fallait pas j'aurai pu attendre

Moi : Mais le traitement n'attend pas

Maman : Aaah Paul prend seulement le médicament c'est comment ?

Moi Ă  maman : Alvin ( fils de ma sƓur) dort dĂ©jĂ  ?

Maman : Oui, il est dans ta chambre.

Moi : Ah ok et Abigail (ma cadette de 18ans) est oĂč ?

Maman : Depuis le matin qu'elle est sortie, elle n'est pas encore rentrée !

Moi ( écarquillant les yeux): Comment ça ?

Maman : c'est moi qui me suis occupé de l'enfant toute la journée. Esther (ma cadette de 20 ans) m'a donné un coup de main lorsqu'elle est revenue de l'école

Moi : Ce n'est pas normal Abigail refuse d'aller à l'école elle passe ses journées à ne rien foutre et c'est toi qui t'occupe de son enfant. Tu n'en fais pas déjà assez comme ça ?

Abigail entrant ivre: Et puis quoi encore ? Ça fait quoi si maman s'occupe de mon enfant?

Moi : Elle n'a pas Ă  le faire ! Tu ne trouves pas que tu en fais trop? Entre maman qui s'occupe de ton fils et moi qui travaille pour le nourrir. Aby personne n'est Ă  ton service ici !

Abigail : Pfff quel travail mĂȘme?

Moi : Pardon ?

Papa : Les filles arrĂȘtez

Abigail : Mais c'est elle ! Elle est tout le temps sur mon dos je ne sais pas ce qu'elle me veut

Moi : Aby je suis ton aĂźnĂ©e et tu me dois du respect mĂȘme en dehors du fait que c'est moi qui m'occupe financiĂšrement de ton enfant

Abigaël : Si tu ne veux plus t'occuper de lui laisse tomber est ce que je t'ai forcé ?

Moi Ă  maman : Tu entends non ? Vous voyez je me casse le cul ici pour rien. Elle a dĂ©cidĂ© de rien foutre de sa vie. L'Ă©cole elle ne veut plus y aller ! Elle refuse mĂȘme de faire une petite formation. Tous ce qu'elle a pu ramener ici c'est un enfant donc on ne connait pas le pĂšre et trainer dans les bars du quartier est son passe temps favori

Abigail : Pardon Ya Ruth c'est ma vie ok et je la gĂšre comme je veux

Moi : Pas quand ce sont les autres qui doivent endosser tes responsabilités. J'en ai marre de toi !

Abigail : Parce que toi tu es mieux ? L'Ă©cole, l'Ă©cole que tu me demandes de faire lĂ  toi-mĂȘme tu l'as fait et qu'est ce que ça t'a apportĂ© tu ranges des boites de conserves dans les rayons d'un magasin c'est ça le travail que tu veux que je finisse par faire ?

Moi ( m'approchant dangereusement d'elle) : c'est le travail lĂ  qui paie les couches de ton fils

Abigaël ( reculant en titubant) : et puis quoi encore !

Papa criant: Les filles ça suffit!!

Moi Ă  maman : C'est vous qui encouragez tout cela

Esther sortant du couloir : Il y'a quoi encore ici? Moi j'essaie de dormir je vais Ă  l'Ă©cole

Abigai : Quel genre mĂȘme ?

Esther : Abigaël moi je ne suis pas Ya Ruth qui te laisse hein et ne pense pas que parce que tu as plus de forme que moi au que tu as déjà fait un enfant que tu peux me monter dessus moi je te casse la gueule tout de suite et tu me connais

Abigail : Tchiuup's!

Elle prend la route du couloir. En tout cas celle lĂ  si s'est se faire taper qu'elle veut elle sera servi mĂšre de famille ou pas!!

Esther ( Désignant les parents) : Tout ça c'est vous !

Papa : On a fait quoi ?

Esther : C'est vous cautionnez toutes ses bĂȘtises il y'a une Ă©poque oĂč moi je ne pouvais pas rentrer Ă  une certaine heure dans cette maison. Abigail c'est la reine ici ! Elle ne fait rien elle ne paie rien mais c'est pour elle qu'on fait toutes les courbettes (me pointant) mĂȘme toi tu lui passes ses caprices

Moi : J'ai fait quoi ?

Esther : Elle a ramenĂ© un enfant ici dont personne ne connait le pĂšre et personne n'a rien dit. Toi tu as direct pris l'enfant en charge depuis mĂȘme la grossesse

Moi : Tu voulais que je fasse quoi? L'abandonner avec cette charge sachant qu'elle n'a aucun moyen?

Esther : Non mais de temps en temps, elle doit savoir que quand on fait les choses des grands, on doit assumer comme les grands!!

Abigail depuis le couloir : arrĂȘtez de parler de moi

Esther( se retournant) : viens me dire ça ici Tchrrrrr que je te fasse te dessoûler sur le coup

Je reste sans voix devant les propos d'Esther. C'est vrai que c'est moi qui fais tout pour l'enfant d'Abigail mais je vais encore faire comment ? il y' a deux ans elle a dĂ©barquĂ© enceinte. Elle refuse jusqu'Ă  lors de nous dire le nom du pĂšre. L'enfant est dĂ©jĂ  lĂ  c'est une ĂȘtre humain. Mon pĂšre ne peut pas assumer ça En dehors de sa pension de militaire, il y'a ses loyers qui lui rapportent environ Trois cent mille au total la moitiĂ© de cette argent va Ă  notre sƓur Naomi qui fait des Ă©tudes de mĂ©decine en France. Elle a eu un bac Ă  16ans avec une mention trĂšs bien. Elle est lĂ -bas grĂące Ă  une bourse d'excellence. C'est l'annĂ©e prochaine qu'elle doit prĂ©senter sa thĂšse. Maman vend le manioc qu'elle fait au marchĂ© de Nkembo et je dois dire c'est son business qui nous permet de vivre au quotidien. Le taxi d'Esther, les factures d'eau et de courant ainsi que Canal plus. Mon salaire ce n'est vraiment pas grand chose il ne me sert 'Ă  m'occuper du petit Alvin Les couches le lait vĂȘtements et les mĂ©dicaments quand il tombe malade. Sans parler de l'argent que je dois mettre de cĂŽtĂ©. Francis (mon copain) et moi on prĂ©voit de se marier Ă  son retour donc je verse de temps en temps des sous dans un compte Ă  cet effet.

Il est parti étudier en France aprÚs notre année de Licence depuis un deux ans déjà on se cotise pour se marier. Il a fait les présentations les vacances derniÚres cette année c'est le mariage.

Esther retourne dans la chambre qu'elle partage avec AbigaIl. Moi je dors normalement seule mais maman a dĂ©posĂ© Alvin dans ma chambre ce soir. Je dĂ©pose mes affaires et je ressors pour me doucher. La douche est Ă  l'extĂ©rieur. Papa n'a jamais pu finir les travaux de la maison avec sa maladie il a dĂ» prendre une retraite anticipĂ©e. Il a quand mĂȘme pu la mettre en dur et crĂ©pir. C'est chez les locataires qu'il avait mis le paquet tout est fini. On habite le terrain familiale donc il y'a aussi les deux sƓurs de mon pĂšre qui y vivent. Tantine Françoise et Tante Delphine La premiĂšre est notre voisine la plus proche. Elle est infirmiĂšre elle a eu 3 enfants de pĂšres diffĂ©rents. Son premier fils est mort il y'a deux ans, il s'est fait tirer dessus dans un bar Ă  AkebĂ© 2 (quartier). Ses filles, il y'a une qui est coiffeuse et l'autre c'est une ivrogne achevĂ©e la mĂȘme bande que Abigail. Elle est dans un dĂ©lire oĂč elle doit se trouver un mari blanc. Celle lĂ  elle a le mĂȘme qu'Esther mais c'est avec Abigail qu'elle traine dans les bars du coin. Tante Delphine c'est la tantouze du peace. Elle sortait avec un grand de ma rĂ©publique mĂ©tisse qui lui a trouvĂ© du boulot au TrĂ©sor. Elle a aussi trois enfants . Mais ils sont encore petits son aĂźnĂ©e Ă  16 ans et ses jumeaux ( fille et garçon) ont 12ans. Elle vit sa vie tranquille. Elle on ne la voit pas tous les jours comme l'autre qui est tout le temps fourrĂ©e Ă  la maison Ă  se mĂȘler des choses qui ne lui regardent pas

Je finis de prendre me laver et sort de ma douche. Lorsque je referme la porte j'aperçois une silhouette qui passe dans le noir. Je sursaute. Tante Françoise sort de derriÚre chez elle

Moi : Oh tante Françoise ! Tu m'as fait peur ! Tu fais quoi dans le noir ?

Tante Françoise : Ah désolé ooh ma fille j'attendais juste que tu finisses dans la bouche

Moi : Ah ok ! (avisant son seau) Tu veux que je t'aide

Tante Françoise : Non, non ça va tu dois revenir du boulot tu dois ĂȘtre fatiguĂ©

« Je m'avance sur l'allĂ©e de la mairie . C'est le jour de mon mariage avec Francis. Je le vois tout beau devant le maire et je souris. Je fais encore deux pas lorsque je suis harponnĂ©e par un groupe de femmes qui sortent de je ne sais oĂč. Elles foncent sur moi et entreprennent de m'arracher ma robe j'essaie de me dĂ©battre comme je peux pour les en empĂȘcher mais au fur et Ă  mesure que qu'elles tirent sur la robe cette derniĂšre se dĂ©chire. Je me mets Ă  pleurer en me dĂ©battant de plus belle.L'une d'entre elle sort une paire de ciseaux se je ne sais oĂč et se met Ă  couper la robe en plusieurs morceau

Moi en pleurant : Nooooon »

Je me rĂ©veille en sueur sur le lit et regarde le petit Alvin qui dort paisiblement Ă  cĂŽtĂ© de moi. Mais c'est quoi ce genre de rĂȘve bizarre.Je soupire et consulte l'heure sur mon tĂ©lĂ©phone il est 5h 30 du matin il est temps pour moi d'aller me prĂ©parer pour aller travailler.

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