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Une adolescente avérée

Une adolescente avérée

Kimauteur

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Je me nomme Isabelle Drucker . Je suis une habituée des compliments sur mon physique et sur mon charme . Je suis consciente de ma beauté et de ma capacité de séduction alors je l’utilise pour parvenir à mes objectifs et buts que je me fixe dans cette vie . Ne dit-on pas que dans cette vie tous les coups sont permis ? Les gens disent que la pauvreté n’est pas une fatalité mais pour moi elle l’est bien et je veux de toutes mes forces la tenir aussi loin que possible de moi . Pourquoi chercher un emploi ou pourquoi me fatiguer en longueur de journée rien que pour obtenir de quoi manger lorsqu’on a tous les atouts de séduction ?

Chapitre 1 Chapitre 1

Je me nomme Isabelle Drucker . Je suis une habituée des compliments sur mon physique et sur mon charme . Je suis consciente de ma beauté et de ma capacité de séduction alors je l’utilise pour parvenir à mes objectifs et buts que je me fixe dans cette vie . Ne dit-on pas que dans cette vie tous les coups sont permis ? Les gens disent que la pauvreté n’est pas une fatalité mais pour moi elle l’est bien et je veux de toutes mes forces la tenir aussi loin que possible de moi .

Pourquoi chercher un emploi ou pourquoi me fatiguer en longueur de journée rien que pour obtenir de quoi manger lorsqu’on a tous les atouts de séduction ?

J’ai toujours voulu vivre une vie normale comme toutes les autres filles , avoir des ambitions mesurée à mon potentiel et demeurer dans la normale des choses . Cependant , un évènement des plus improbables changea à jamais ma vision .

J’aurai par le passé lorsque j’étais encore plus jeune dit que je suis l’aînée d’une famille misérable mais aujourd’hui avec beaucoup de recul et surtout après les divers expériences et épreuves que j’ai bien pu vivre , je dis simplement que suis l’aînée d’une famille de deux petits frères , Yann est le nom du cadet et Thomas celui du benjamin . ( en lisant la suite de mon histoire , vous comprendrez pourquoi les maigres mots misérable et pauvre ne font plus partis de mon vocabulaire et n’existent que pour ceux qui veulent qu’ils existent)

Mon père était agent de sécurité dans une entreprise de sécurité qui était détenue par un homme politique au parcours atypique . Ce que j’ai pu savoir de cette entreprise de sécurité est qu’elle employait généralement des hommes illettrés qui ne savaient pas lire et qui ne savait aucunement qu’ils avaient des droits . Les quelques lettrés qui y étaient , y étaient faute de moyens et faute d’avoir trouvé mieux . Les employés de cette entreprise étaient sous-payés et ne touchait même pas le smig qui avait été voté par nos hommes politique au parlement dont leur employeur qui comme mentionné plus haut était un homme politique influent dans le pays . Cet homme politique aimé de la population avait quand même été voté massivement par les employés de sa région lors des élections législatives au terme de laquelle il fût élu député de sa circonscription . La population de sa région et ses employés y compris ne manquaient jamais à l’accueille lorsqu’il venait pour le repos chez lui dans sa région . Les cortèges et les convois se succédaient à chaque fois que ce dernier était dans sa région pour ses ambitions politiques . Un tel angoumant pour quelqu’un qui visiblement n’avait rien à foutre de ces derniers . Parmi cette population qui l’accueillait en grande pompe il y’avait les parents de ses employés de l’entreprise de sécurité et aussi ses employés qui vivaient tous dans des conditions bien difficiles mais qui ne perdaient aucune occasion de lui exprimer leur soutien voire leur amour . Pourquoi une personne tant appréciée par sa population et tant soutenu se plaisait à faire fortune au détriment des autres . Il ne se souciait guère de la situation de ceux qui contribuaient à son élévation mais le tout puissant permettait qu’il prospère encore et encore et sans embuche

Mon père avait pour responsabilité dans cette entreprise de sécurité la surveillance d’une entreprise agricole qui avait pour habitude de façon saisonnière la distribution d’engins roulants aux agriculteurs et aux travailleurs de toutes ses structures partenaires tels que les motos , des voitures et des tracteurs afin de facilité et améliorer la capacité de production des agriculteurs .

Cette entreprise appartenait à un grand commerçant de la ville et même du pays , un homme riche à qui la richesse a permis d’être un homme politique influent . Elle avait sous sa tutelle tous les agriculteurs de la grande région du nord du pays , région qui était sous la domination économique et politique de ce commerçant même si elle était partagée avec l’employeur de mon père ? De toutes les façons , les deux étaient du même parti politique et savaient ne pas se marcher dessus . Cette entreprise agricole réalisait un chiffre d’affaires de plusieurs milliards de nos francs et payait après renseignement à l’entreprise de sécurité un montant de cinq fois plus élevé que le smig qui n’était même pas payé par membre de la sécurité dont mon père . Cette entreprise faisait également régulièrement des dons aux malades et aux enfants pendant les rentrées scolaires . Elle distribuait chaque année à l’approche de la saison de la semence et de celle de la récolte du matériel et des engins roulants en grand nombre afin d’améliorer la production de chaque saison . Cette distribution régulière de matériels et d’engins était faite selon certaines personnes de façon arbitraire faisant plusieurs frustrés qui ambitionnaient quelques fois des choses peu catholiques à l’endroit de ladite structure agricole . Chaque année la structure était bizarrement victime d’attaques quelques fois à main armée qui finissait généralement sous contrôle des hommes de la sécurité . Et même si des dégâts matériels étaient toujours mentionnés , il n’y avait jamais eu de perte en vie humaine seulement un blessé léger signalé une seule fois . Les attaques se faisant à chaque fois dans la même période , qui est celle de la traite où la structure envoyait en quantité importante les matériels et les engins destinés à être distribués aux agriculteurs dans un but d’améliorer la production agricole et par ricochet le chiffre d’affaires de la structure qui dépend fortement de la bonne récolte , les agents de sécurité chargés de la protection de cette structure pendant ces périodes étaient les agents les plus fiables et les plus efficaces de l’agence de sécurité . Ces agents étaient moyennement équipé car seul le chef de poste aussi appelé le responsable était armé d’un pistolet sept coups quand les autres éléments n’avaient que ce qu’ils auraient eux même trouvés pour leur propre sécurité . Au fil des années , les agresseurs ont fini par s’équiper et surtout ont fini par améliorer leur stratégie d’attaque voire changer totalement cette stratégie qui sur plusieurs périodes n’avait donnée aucun résultat . Un an avant l’accident de mon père , il y’avait eu le braquage d’une caserne militaire dont le bilan de l’attaque avait été lourd en perte en vie humaine surtout du côté des assaillants même quelques un avaient réussis à s’échapper avec plusieurs armes lourdes , des minutions et des grenades . Après ce lourd incident dans la caserne de la ville , la population autochtone et même le pays tout entier s’attendait à des périodes difficiles de perturbations , d’attaques et d’agressions de toutes sortes . Les sociétés de sécurité ont commencé à enregistrer successivement quelques mois après des pertes en vie humaine dans leur rang , des soldats chargés de la sécurité étaient victimes d’attaques avec des pertes en vie humaine dans leur rang également . Le pays a connu durant trois mois environ de graves insurrections jusqu’au durcissement de la sécurité sur tout le territoire national . Après deux mois de traque sévère de la part de l’armée , cette insurrection a très vite été mis sous contrôle ramenant une certaine tranquillité et sérénité dans le pays . Nous ignorions en ce moment que ce calme qui aurait au final duré que huit bon mois n’était qu’un calme précaire et que les mois à venir seraient bien plus dramatiques et bien plus endeuillant . Ma famille elle-même ignorait que cette fois ci le drame visiterait notre maisonnée . Avec du recul nous avons compris que le calme précaire qui a prévalu avait amené les sociétés de sécurité à baisser leur garde croyant vraiment à un contrôle total de la situation par l’armée qui elle-même le croyait aussi mais qui j’en suis persuadée ne reprendra plus jamais une telle erreur d’analyse et d’interprétation . En effet , le bilan en perte en vie humaine a été doublé dans le rang des sociétés de sécurité mais dans le rang de l’armée , ce bilan a été quadruplé , endeuillant de nombreuses familles . Ces pertes en vie humaine étaient le résultat d’éléments surpris en plein exercice de leurs fonctions par des agresseurs lourdement armée dont la plus meurtrière fût l’attaque d’un poste de contrôle militaire par des individus lourdement armée dans la nuit noire d’un jeudi , attaque finalement baptisée ¨ le jeudi noire¨ . Mon père qui était lui aussi agent de sécurité et homme de confiance au sein de sa structure était en dépit de tout cela toujours présent à son travaille . Je me souviens encore qu’il arrivait des jours où ma mère ne fermait pas les yeux pendant toute la nuit , surtout lorsqu’une mauvaise nouvelle était annoncée dans le pays et surtout dans la ville . Plusieurs agent de sécurité avaient été retrouvé décapité . Ils étaient les moins armées donc les plus vulnérables et connaissaient donc les morts les plus atroces . C’est dans cette ambiance que mon père exerçait son métier d’agent de sécurité . Il avait dans la reprise des attaques perdu cinq collègues dont un que connaissait bien la famille . Homme travailleur et déterminé qu’il était travaillait que de jour et se reposait en famille les nuits . Mais suite à cette cascade de violence , mon père fût affecté aux gardes de nuits à la demande de la structure agricole . Cette structure agricole voulant apporter comme à ses habitudes lors des périodes de traite du matériel et des engins avait souhaité , compte tenu de la situation sécuritaire très peu rassurante , le renforcement de l’équipe de sécurité qui avait pour habitude la garde . L’agence de sécurité a donc sélectionnée quelques-uns de leurs meilleurs éléments pour le renforcement du site afin de protéger le matériel qui devait être livré ainsi que superviser sa distribution aux agriculteurs ayants droits .

Mon père y était posté toutes les nuits en tant que chef de poste et travaillait avec abnégation et amour quoique conscient du risque important et des dangers afférents à cet emploi . Il était quelques fois posté devant la banque agricole , une banque filiale de l’entreprise agricole où il était chef de poste . Il était positionné devant la banque agricole pendant les moments de paie , moments où la banque débordait de monde . La confiance qu’avaient ses patrons à son égard était une confiance bien mérité car il ne manquait jamais de jour et il était toujours disponible pour n’importe qu’elle mission . Je ne me souviens pas vraiment l’avoir vue un seul jour dans sa ténue d’agent de sécurité où l’avoir vue aller une seule fois à son travaille car je n’étais que toute petite et j’étais surtout occupée aux tâches ménagères et aux autres responsabilités que me donnait mon statut de fille . Il faut aussi dire que mon père ne se mettait en tenue que lorsqu’il était en service donc il était quasi impossible de le voir en tenue de puis la maison .

Dès le premier mois de la reprise des attaques , la structure agricole a reçu la visite de bandits lourdement armée très tard dans la nuit et sous une pluie battante . En effet , ce jour-là , une forte pluie qui semblait nous avertir de ce mauvais présage tomba sur la ville toute la journée et même jusqu’à très tard la nuit . La veille de ce braquage , une importante cargaison de matériels et d’engins roulants tels que les engrais , les pesticides , les plastiques de conservation , des tracteurs , des camions pour le transport des récoltes , des drones etc avait été livré et stocké dans un hangar au siège de l’entreprise agricole sous la supervision de mon père qui est le responsable des éléments en charge de la surveillance du siège . Ce braquage a eu lieu très tard la nuit pendant que la pluie continuait de tomber sur la ville et que la plupart des habitants de la ville étaient plongés dans de profonds sommeils . Un enchaînement de tirs soudain envahirent le poste de garde où était mon père et deux éléments qui étaient sous ses ordres . Mon père pris une balle dans la tête dès le retentissement des premiers tirs nourris contre le poste de garde tandis que les deux éléments qui étaient avec lui dans le poste de garde sous l’effet de la panique prirent la fuite mais seront retrouvés quelques heures plus tard mort criblés de balle dans le corps . A l’entrée de la structure agricole c’est-à-dire au portail était posté quatre éléments dont deux maîtres-chiens qui avaient sous leur contrôle chacun un rottweiler . Tous les quatre éléments ainsi que les deux chiens n’ont pas eu les mêmes chances que les deux autres maîtres-chiens qui étaient eux chargés de patrouiller dans l’enceinte de la structure accompagné de leur deux chiens de race rottweiler aussi . Les quatre éléments ont été retrouvé après l’attaque criblés de balles pour deux des éléments ainsi que pour un chien et pour un autre élément et son chien brulé vif surement dû à la forte explosion provoquée par des tirs d’arme lourde . Le quatrième élément a lui été retrouvé décapité , la tête emportée par les assaillants . Quant aux deux éléments qui étaient chargés de la patrouille dans l’enceinte de la structure eurent leur vie sauvent ainsi que leurs deux chiens qui furent très utiles quant à alerter par des aboiements nourris et aussi qui furent très utiles quant à dissuader empêchant ainsi les assaillants de parvenir à leur fin qui était d’emporter la cargaison de ladite structure . Quant à mon père après avoir baigné dans son sang pendant deux heures environs , heure qui coïncidait avec l’arrivée des secours sur les lieux , a été conduit urgemment à l’hôpital . Après une semaine de coma et quatre mois d’hospitalisation et de prière , il retrouva la plupart de ses sens sauf la vue qu’il perdit pour toujours . Je me souviens du jour où j’ai échangé avec mon père après qu’il se soit réveillé de son coma et qu’il était en état de parler . Bien qu’encore toute enfant , je me souviens de ce jour comme si c’était hier . Lorsque je suis rentée dans la chambre où il était hospitalisé , ma première question fût :

Moi : papa est-ce que tu vois ?

Ce fût ma première question parce que ma mère avait déjà dit que je ne pourrais pas voir ses yeux mais que lui pouvait me voir . En plus , ses yeux étaient attachés avec une bande blanche très propre .

Papa : oui Isa ( le diminutif de Isabelle ) , je te vois et je t’entends aussi .

Ca m’a énormément soulagé de l’entendre me dire qu’il me voyait et qu’il pouvait aussi m’entendre . Je lui faisais tellement confiance que je croyais à tout ce qu’il disait . Mais en réalité , j’ignorais totalement que mon père ne verrait plus jamais de ses deux yeux et que ma vie et celle de ma famille venait de basculer . Oui , j’étais trop petite pour comprendre que la vie n’avait aucune pitié et aucune compassion .

Mon père dans sa nouvelle vie était redevenu comme un enfant parce qu’il devait non seulement apprendre à nouveau à parler mais aussi il devait apprendre aussi à manger et à marcher . Le médecin nous demandait de lui parler énormément afin qu’il réapprenne à parler plus rapidement . Pour la vue comme dit plus haut , il n’y avait plus rien à faire . Il avait perdu la vue pour le restant de sa vie . Une situation qui a été très difficile pour nous c’est-à-dire pour ma mère , mes frères et moi qui avions vécu avec un père brave qui ne connaissait aucun handicape et qui du jour au lendemain devait apprendre à nouveau à vivre , c’était très difficile pour nous mais pas pour notre père qui est sorti grandi et plein de sagesse de cette situation dramatique . En effet , la sagesse avec laquelle mon père avait pris son handicap nous a très rapidement fortifié et nous a amené nous aussi à accepter son handicap et à nous mettre dans l’entière disposition de lui venir en aide même s’il était question de lui donner notre vue .

Il nous enseignait ce qu’était la foi , cette fois ci pas par des paroles mais des actes quand tous les matins il tenait son journal entre les mains , lui qui ne pouvait plus voir . Ce qui nous intriguait et qui nous amenait à la réflexion de la foi était qu’il ne lisait jamais de journal lorsqu’il avait encore la vue mais il s’attacha soudainement aux journaux du jour à la sorti de l’hôpital lorsqu’il avait perdu la vue et qu’il le savait pertinemment que cet handicap était définitif . Il ne cessait pas de nous dire chaque fois qu’il était un homme chanceux et aimé de Dieu parce qu’il pouvait encore respirer l’air frais du matin pendant que six de ses collègues auraient ce même jour-là perdu la vie . Il nous disait également avec humour qu’il pouvait encore savourer et juger le goût de sa sauce préférée . Mon père n’a guère cessé de ¨ lire ¨ son journal tous les matins et même s’il n’a jamais retrouvé la vue , il pouvait tout de même se déplacer dans la maison et dans la cour , manger et même se laver sans qu’il ne soit assisté par personne . Nous avions de notre côté été là pour lui , lui apportant notre soutien au quotidien de sorte qu’il recouvrit très rapidement la parole et la marche . Dans les premiers mois de son handicap , il recevait fréquemment la visite des gens de sa communauté religieuse qui venait pour des prières de guérison et pour des dons comme soutien à la famille . Au bout de quelques visites et de quelques séances de prière , les gens de cette communauté religieuse pour laquelle mon père était dévoué ont tous disparu et ne se limitaient plus qu’à nous demander dans la rue comment allait notre père

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