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La vengeance : un plat qui se mange froid

La vengeance : un plat qui se mange froid

Bri's world

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Chapitres

AprÚs avoir vécue drame sur drame avec la famille Enumedi, Cathy s'est reconstruit et mÚne aujourd'hui une vie plus saine auprÚs d'un homme bienveillant. Pourtant, Cathy devrait savoir que les apparences sont trÚs souvent trompeuses. Et surtout, quand on a été lié à une famille, il n'est pas si facile de s'en séparer.

Chapitre 1 Chapitre 01

UN PLAT QUI SE MANGE FROID

Chapitre I

La regarder jouer avec ses poupées étaient un pur moment de détente pour moi. Daniela avait cette capacité-là d'adoucir tous ceux qui se trouvaient autour d'elle. Quand elle parlait, on croyait entendre une douce berceuse dans ses oreilles. Elle était ma distraction préférée. Pour rien au monde, je n'échangerais ces moments. Cela faisait trois ans qu'elle me faisait vivre ce bonheur. Aujourd'hui toute ma vie était complÚtement vouée à cette petite boule d'énergie. Elle était ma raison de vivre. Et d'ailleurs elle me le rendait bien.

- Daniela : Mama ye veux guili-guili.

- Moi : Tu veux guili-guili ma puce ? Me voici qui arrive. Guili-guili va te mangeeeer

- Daniela : Hi hi hi ! Ha ha ha ! Mama !

Je m'appelle Mbango Annette Catherine. Mais tout le monde m'appelle Cathy. J'ai prĂšs de trente ans. Pour ma meilleure amie, je suis une blessĂ©e de guerre. Pour moi, je suis une pĂ©cheresse qui a eu droit Ă  une deuxiĂšme chance. Il y a quatre ans de cela, je suis passĂ©e de mauvais choix en mauvais choix. PremiĂšrement, j'ai acceptĂ© d'Ă©pouser un homme que je n'aimais pas du tout. DeuxiĂšmement, j'ai eu une liaison avec le frĂšre de ce dernier et troisiĂšmement aprĂšs m'ĂȘtre rendue compte que j'avais Ă©pousĂ© un diable, et avoir perdu la trace de son frĂšre, j'ai jouĂ© avec les sentiments de mon ex et couchĂ© avec lui alors que j'aimais un autre. En somme, tous ces mauvais choix m'ont fait perdre beaucoup de choses : ma mĂšre, l'homme que j'aimais et surtout l'estime de moi.

Concernant ce dernier point, je rĂ©apprenais Ă  m'aimer. Ceci grĂące Ă  Dieu. Eh oui ! Vous m'avez bien lu. GrĂące Ă  Dieu. Avant je n'Ă©tais pas vraiment une croyante. Je priais uniquement quand j'Ă©tais dans une situation difficile et ceci sans croire que ces priĂšres allaient ĂȘtre exaucĂ©es. Mais aprĂšs tout ce qui m'Ă©tait arrivĂ©, je m'Ă©tais retrouvĂ©e si dĂ©semparĂ©e que j'avais fini par trouver le Seigneur. Aujourd'hui j'Ă©tais une fervente croyante. J'allais Ă  la messe tous les dimanches, sauf si j'Ă©tais trop malade ou Daniela. J'Ă©tais choriste dans une des chorales de ma paroisse et je participais mĂȘme au dĂ©veloppement de ma paroisse sans oublier que je faisais partie d'un groupe de priĂšres. Ma vie aujourd'hui c'Ă©tait Daniela et Dieu.

Daniela Ă©tait bel et bien la fille de Patrick, le frĂšre de Thomas mon ex Ă©poux. AprĂšs avoir su que je lui avais menti au sujet de moi et de David, Patrick m'avait abandonnĂ© en pleine route. Je n'avais plus jamais eu de ces nouvelles. Ce n'Ă©tait pas faute d'avoir essayĂ©, mais je n'avais pas rĂ©ussi. Le lendemain du jour oĂč il m'avait quittĂ©, j'Ă©tais partie chez sa mĂšre, mais Ă©videmment celle-ci n'avait pas voulu me laisser entrer. Il n'avait rĂ©pondu Ă  aucun de mes appels, ni sms.

AprĂšs cette rupture, je me suis sentie complĂštement effondrĂ©e. Je pensais que c'Ă©tait le pire qui pouvait m'arriver. Perdre Patrick aprĂšs avoir tant souffert pour ĂȘtre avec lui, apparaissait comme la plus sĂ©vĂšre des punitions que l'on pouvait m'infliger. Sur ce point-lĂ , Thomas avait rĂ©ussi son coup. D'ailleurs il avait tout rĂ©ussi. MalgrĂ© tout ce qu'il avait fait de mal, il s'en Ă©tait tirĂ© blanc comme neige. Bon, oui sa rĂ©putation avait sĂ©rieusement Ă©tĂ© entachĂ©e et il avait aussi perdu les rĂȘnes de l'entreprise familiale mais il mĂ©ritait la prison. Avec le temps, j'avais fini par me dire que c'Ă©tait la leçon que le Seigneur avait dĂ©cidĂ© de me donner.

Daniela était la photocopie de son pÚre. Elle était autant attachante que lui. Quand elle me souriait, je croyais voir Patrick. Au début, cela avait été trÚs difficile. Mais au fil du temps, grùce à mes proches et au Seigneur, j'avais fini par m'en sortir.

- Serges : Chéri, tu peux venir s'il te plaßt ?

- Moi : Oui j'arrive.

Serges Ă©tait l'homme avec qui je partageais ma vie aujourd'hui. Cela faisait prĂšs d'un an que lui et moi Ă©tions ensemble. Mais on se connaissait depuis plus de trois ans. Quelques mois aprĂšs que Patrick soit parti. Nous avons commencĂ© par ĂȘtre des amis et frĂšres en Christ. J'avais commencĂ© Ă  partir Ă  trois mois de grossesse. La premiĂšre fois que j'y Ă©tais allĂ©, Serges et moi Ă©tions assis sur le mĂȘme banc. Nous ne nous Ă©tions pas parlĂ©. Le seul contact que nous avions eu Ă©tait au moment de se donner la paix. Je ne l'avais mĂȘme pas regardĂ© dans les yeux. Ce jour, j'Ă©tais comme un zombi mais assister Ă  cette messe avait eu un effet salvateur. On aurait dit que l'Ă©vangile et l'homĂ©lie de ce jour avaient Ă©tĂ© faits uniquement pour moi. Je m'en rappelle comme si c'Ă©tait hier, l'Ă©vangile de ce jour Ă©tait Mathieu, chapitre 7, verset 13 Ă  14. « Entrez par la porte Ă©troite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mĂšne Ă  la perdition et il y en a beaucoup qui entrent par lĂ . Mais Ă©troite est la porte, resserrĂ© le chemin qui mĂšne Ă  la vie, et il y en a peu qui le trouvent ». Ce passage m'avait particuliĂšrement marquĂ©.

Le dimanche prochain, j'Ă©tais revenu Ă  la messe. Et Serges Ă©tait assis sur le mĂȘme banc. C'est ainsi que pendant plusieurs dimanches aprĂšs, Serges et moi nous nous retrouvions voisins Ă  la messe. Et Ă  force, nous avons commencĂ© Ă  sympathiser. Il m'a proposĂ© d'entrer dans le mouvement des jeunes de la paroisse dans lequel il Ă©tait membre. Quand mon ventre a commencĂ© Ă  ĂȘtre trĂšs lourd, il s'est proposĂ© de me ramener Ă  la maison. TrĂšs rapidement, il est devenu un ami et un confident. Je lui ai tout racontĂ© sur moi. Il m'Ă©coutait attentivement sans aucune expression sur son visage et surtout sans aucun jugement. Quand j'avais fini de raconter mon histoire, il m'avait fait un grand sourire et m'avait demandĂ© d'arrĂȘter de me juger. J'avais fait des erreurs et aujourd'hui j'avais dĂ©cidĂ© de changer. C'Ă©tait ça le plus important. Je crois bien que c'Ă©tait Ă  partir de ce moment que j'avais commencĂ© Ă  retrouver l'estime de moi et Ă  me pardonner.

- Serges : Je voulais te faire un cĂąlin.

- Moi : Hum ! A quoi c'est dĂ» ?

- Serges : Oh toi aussi ! Je ne peux pas faire un cĂąlin Ă  la fille que j'aime.

- Moi : Si, bien sûr. Mais c'est suspect.

- Serges : N'importe quoi ! Je me disais que l'on pouvait laisser Daniela cette nuit chez Tata Alice et se faire un restau avec Stephy et Franck.

- Moi : ...

- Serges : Ça fait longtemps que nous n'avons pas fait de sortie ensemble. Dis oui, s'il te plaüt.

- Moi : Je veux bien mais il faut d'abord que Tata accepte.

- Serges : Elle acceptera.

Il était étrangement excité et sûr de lui. Trop bizarre.

- Moi : Hum ! Tu es sûr comment ?

- Serges : Je le suis c'est tout. Appelle-la alors.

Hum ! J'Ă©tais sĂ»r que Serges avait quelque chose en tĂȘte. Je me demandais bien ce que cela pouvait ĂȘtre. Cette façon d'ĂȘtre excitĂ©e Ă  l'idĂ©e que l'on sorte au restaurant ne lui ressemblait pas. Ce n'Ă©tait qu'un restau aprĂšs tout. Ce n'Ă©tait pas comme si c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'on faisait ça. En tout cas, le soir n'Ă©tait pas loin.

Ma relation intime avec Serges avait commencé plus de deux ans aprÚs notre premiÚre discussion. Je m'en souviens, c'était deux jours avant le deuxiÚme anniversaire de Daniela. Nous avons fini une réunion du mouvement des jeunes et il me raccompagnait chez moi. Et là, il m'a sorti, sans que je ne m'y attende.

- Serges : J'aimerais que tu sois ma petite-amie Cathy.

Cette demande m'avait complĂštement dĂ©contenancĂ©. Je ne m'y attendais pas vraiment, mĂȘme si j'avais dĂ©jĂ  soupçonnĂ© que Serges avait des sentiments pour moi. J'Ă©tais restĂ©e devant lui l'air hĂ©bĂ©tĂ©, ne sachant quoi rĂ©pondre.

- Serges : Cathy ?

- Moi : Oh excuse-moi. Je je ne peux pas te donner de réponses comme ça. On ne m'a jamais demandé ça comme ça.

- Serges : Ok. DĂ©solĂ©. Je n'ai jamais fait ça comme ça moi-mĂȘme mais je me suis dit que... je me suis dit que... Bref, laisse tomber, tu as raison c'Ă©tait un peu gauche. Je reprendrai comme il le faut.

Pendant qu'il parlait, une partie de moi me dit que j'avais devant moi un homme vraiment bien. Il était croyant, respectueux, attentionné envers moi et surtout il ne m'avait pas jugé lorsque je lui avais parlé de mon passé. Au lieu d'avoir un regard réprobateur, il m'avait réconforté.

- Moi : Oui je veux ĂȘtre avec toi.

- Serges : Quoi ?

- Moi : Je veux bien essayer. Mais si tu promets de te rattraper sur ta demande.

Et c'est exactement ce qu'il avait fait. A la fĂȘte d'anniversaire de Daniela, il avait fait un gĂąteau spĂ©cial pour moi. Dessus c'Ă©tait Ă©crit « Would you be my girlfriend ? ». J'avais trouvĂ© cela juste trop mignon et romantique. Ça avait mĂȘme tellement Ă©mu ma meilleure amie Stephy, qu'elle avait dit oui Ă  ma place. SacrĂ© Stephy ! Et maintenant ça faisait un an que nous Ă©tions ensemble.

Comme Serges le souhaitait, je suis allé laisser Daniela chez tata Alice. Comme d'habitude, elle était trÚs contente de devoir garder Daniela. Un peu trop cette fois à mon goût.

- Tata Alice : Hum ! Tu ne peux pas mettre le vernis sur tes doigts-là ? C'est quoi ça ?

- Moi : Ekié ! Est-ce que mes ongles sont laids à voir ?

- Tata Alice : Tu sors avec ton chĂ©ri il faut ĂȘtre parfaite.

- Moi : Aka ! C'est une nouvelle sortie ?

- Tata Alice : Oh toi aussi ! Il faut mettre le vernis.

Hum ! On aurait dit que j'allais Ă  mon premier rendez-vous avec un prince. C'est quoi cet enthousiasme-lĂ  ? C'Ă©tait sĂ»r. Serges avait un truc derriĂšre la tĂȘte. Ce n'Ă©tait pas la premiĂšre fois. Serges Ă©tait de ce cĂŽtĂ© le mec parfait. Il Ă©tait vraiment romantique. Le genre de mec qui te fait des cadeaux tout le temps, qui t'envoie des messages d'amour, qui prĂ©pare des sorties romantiques. Mais cette fois-ci, j'Ă©tais quand mĂȘme sceptique. En gĂ©nĂ©ral, lorsqu'il voulait faire ce genre de sortie, il n'invitait pas d'autres personnes. Donc vu que Stephy et Franck seraient lĂ , je ne pensais pas qu'il ferait quelque chose, du moins pas devant eux.

A dix-neuf heures, j'Ă©tais dĂ©jĂ  prĂȘte. Pour faire honneur Ă  Serges, j'ai portĂ© une robe moulante rouge. J'ai relevĂ© ma tenue avec des escarpins Ă  talons hauts noirs en daim. J'ai choisi des boucles pendantes mais tout de mĂȘme discrĂštes. Serges me les avait offertes il y a quelques mois. Il me faisait toutes sortes de cadeaux. Chaque jour qui passait, je me disais que j'avais vraiment la chance d'ĂȘtre avec un homme aussi bien. Alors je voulais ĂȘtre radieuse pour lui. Il le mĂ©ritait bien. Peu importe ce qu'il prĂ©parait ce soir, je voulais qu'il soit encore plus admiratif en me voyant.

Au début de ma relation avec lui, je n'étais pas vraiment amoureuse. J'avais appris à l'aimer les jours passant. Il faisait tout pour me combler et en plus il aimait aussi Daniela. Sans doute, le fait de l'avoir vu naßtre et d'avoir toujours été un tonton pour elle rendait les choses plus faciles. Je ne l'aimais pas comme j'avais aimé Patrick mais avec lui les choses étaient plus saines. Je ne me sentais pas sale et je n'avais pas à me préoccuper du regard des autres.

- Serges : Tu es prĂȘte chĂ©rie ?

- Moi : Oui.

- Serges : Waouh ! Tu es parfaite Cathy.

- Moi : Merci mon cƓur mĂȘme comme tu exagĂšres.

- Serges : Pas du tout. Je me demande mĂȘme si ça vaut encore la peine de sortir.

- Moi : Je te rappelle que tu as convié deux autres personnes à cette sortie. Donc oublie tes idées obscÚnes tout de suite.

- Serges : Je suis sûr que...

- Moi : Non, non. On va aller au restau.

- Serges : Tsuip ! Ok. De toute maniÚre, plus vite on ira, plus vite on sera rentré. N'est-ce pas on dort ensemble ce soir ?

Le restau que Serges avait choisi était le Grilladin. Un choix qui m'a beaucoup surpris. Ce restau était un peu cher à mon goût pour qu'il invite en plus deux autres personnes. D'accord il gagnait sa vie assez bien, mais de là à organiser une sortie ici ? Je trouvais que son portefeuille allait saigner inutilement étant donné que ni moi ni Stephy et Franck n'étions compliqués. On aurait trÚs bien pu aller manger le poisson braisé à la rue de joie. Et il parlait d'aller au cabaret aprÚs. Hum !

- Moi : Euh ! Serges tu ne penses pas que lĂ  tu exagĂšres un peu ? On pouvait partir ailleurs non ?

- Serges : Oui mais c'est ici qu'on va manger.

Ça ne servait mĂȘme Ă  rien de vouloir discuter. Quand Serges avait une idĂ©e derriĂšre la tĂȘte, valait mieux pas essayer de le dissuader. Alors je me suis tu. De toute façon, il ne faisait jamais rien au hasard. Stephy et Franck Ă©taient dĂ©jĂ  lĂ  quand nous sommes arrivĂ©s. Ils avaient choisi un coin assez reculĂ© du restaurant. Autre chose bizarre, les serveurs du restau semblaient connaĂźtre Serges et surtout savoir qu'il allait venir aujourd'hui. Etait-il un habituĂ© ici ?

- Stephy : Nyango tu brilles !

- Moi : Briller avec quoi non ?

- Stephy : C'est ça. Je connais quelqu'un en tout cas qui te dévore des yeux.

- Serges : Ne dévoile pas mes secrets comme ça Stephy ohhh

- Franck : Je suis sĂ»r que Cathy voit elle-mĂȘme comment tu es prĂȘt Ă  lui sauter dessus.

- Moi : Eh arrĂȘtez de parler de moi comme d'un morceau de viande.

- Serges : Ah ah ah ! Bon j'ai une bonne nouvelle.

- Moi : Ahan ! Je me disais bien que tout ceci avait une raison particuliĂšre.

- Serges : Exactement. Je suis passé auditeur senior.

- Moi : Ah bon ?

- Franck : FĂ©licitations Mbom

- Serges : Merci Molah ! Mais ce n'est pas tout.

- Moi : Hein ? Tu as gagné aussi au Pmuc ?

Serges s'est mis Ă  sourire. Stephy et Franck aussi sauf qu'ils ont baissĂ© leur tĂȘte. Je me suis dit qu'il savait de quoi Serges parlait.

- Moi : Vous ĂȘtes au courant de ce qui se passe ici ? Allez ! Parlez !

Le serveur posait nos assiettes sur la table. Enfin celles des trois autres car chez moi il a posĂ© une assiette vide avec un Ă©crin Ă  bijoux rouge en forme de cƓur.

- Moi : Monsieur je crois que vous vous trompez de plat là. J'ai commandé une assiette de gambas comme elle. Je pense que c'est pour le couple qui est là-bas.

En effet, il y avait un couple de blanc pas trĂšs loin de nous qui n'arrĂȘtaient pas de s'amouracher. C'Ă©tait certainement l'homme qui avait organisĂ© cette surprise. Les choses des blancs quoi.

- Le serveur : Euh !

- Serges : Ouvre la boĂźte.

- Moi : Hein ? Ouvrir ? C'est pour moi ça ?

Une magnifique bague en argent sertie d'une pierre s'est dĂ©voilĂ©e dans cet Ă©crin. Absolument sublime. Belle mais discrĂšte. Franchement Serges exagĂ©rait aussi avec ses cadeaux. Sur quelle base je mĂ©ritais encore un cadeau maintenant ? Ça me gĂȘnait mĂȘme. Moi je ne lui faisais pas autant de cadeaux. Il allait falloir que je trouve le moyen de me rattraper.

- Moi : Oh merci beaucoup chéri. C'est vraiment trop beau et en plus elle me va à ravir.

Je venais de la mettre sans vraiment savoir ce que ça impliquait.

- Serges : Je suppose donc que comme tu l'as portée, ça veut dire oui ?

Stephy et Franck se sont mis Ă  rire Ă  ne plus tenir sur leur chaise tandis que Serges gardait un regard grave mais Ă  la fois chaleureux. Et lĂ  j'ai compris. Serges ne me faisait pas un cadeau, il me demandait en mariage. Je pouvais parfois ĂȘtre stupide hein !

- Moi : Oh mon Dieu !

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