La fille du patron

LA FILLE DU BOSS

#Épisode_1

Moi : Que personne ne me dérange, si on vient me voir, je ne suis pas là, tu m'as bien comprise ?

Je crie sur la domestique, la boniche, la femme de ménage, bref tout ce que vous voulez. Agrrrr! Je suis tellement en colère. Je fais des vas et viens d'un bout à l'autre de mon immense chambre, je m'arrête les mains à la hanche. Je lance un regard à la domestique qui est plantée là à me regarder.

Moi : Quoi ? Tu veux ma photo ? Allez disparais de ma vue et que ça saute!

Je hurle et elle sursaute. Je fais des claquements de doigts pour lui dire de se dépêcher.

Moi : Allez, dehors !

_Ex..ex...excusez-moi patronne. Dit-elle tremblante.

Elle s'en va en pressant les pas. Je ferme la porte à clé derrière elle. Je m'arrête devant la porte, une main posée sur ma hanche et une sur la tête.

Je bouillonne de rage, ce petit professeur de philo croit que quoi ? Ça ne se passera pas comme ça. Alors là jamais. Il a osé me renvoyer de son cours.

Moi Luna MINDEZ? Je ris parce qu'il n'a pas idée de ce qui l'attend, alors là pas du tout.

Moi : Hummm, criai-je en tirant sur mes cheveux au point de vouloir les arracher.

J'enlève mes baskets hermès que j'ai aux pieds, je me retrouve en chaussettes. J'enlève tous mes bracelets que j'ai au poignet ainsi que ma montre, je retire ma bague en diamant que mon père m'a ramené de ses voyages.

J'enlève ensuite ma tenue d'école, je me retrouve en petit collant et un habit sans taille que je porte comme démi-maillot. Je ne porte pas de soutien, je déteste, ça me gratte alors je porte juste des vêtements legers en dessous de mon uniforme.

Retenez mon nom, je m'appelle Luna, Exaucée MINDEZ. Je suis élève en classe de terminale dans l'école la plus prestigieuse qui existe ici au Gabon. Je fais la terminale littéraire parce que la science n'est pas trop mon fort.

J'ai 22ans, vous êtes sûrement entrain de vous dire que je suis un peu trop âgée pour une fille qui fait la terminale, c'est parce que je n'ai pas vite commencer l'école. J'ai commencé la C.I à l'âge de 10 ans donc...

Je suis une fille claire de peau, je suis une métisse avec les rondeurs dignes de la vraie africaine que je suis, j'ai des yeux marrons et des cheveux curling naturellement.

Mes curling sont vraiment long, ça m'arrive dans le bas du dos et je suis obligée de les attacher en chignon au milieu de la tête pour ne pas que ça me gêne beaucoup, j'ai des lèvres bien roses et pulpeuses, un nez émincé, des petits seins, et un énorme derrière.

J'ai une forme de ouf, je n'ai pas un gros ventre, normal parce que je pratique le sport. Il reste quoi encore que je ne vous ai pas dit ?

Oui voilà, je suis la fille de Florent MINDEZ et Olivia ÉKI. Mon père est portugais et ma mère gabonaise, ce qui explique le fait que je suis métisse.

Ma mère est morte quand j'avais 5ans, mon père m'a élevé tout seul. Il m'a donné de l'amour et a veillé à ce que je ne manque jamais de rien. Ce qui ne risque pas d'arriver parce que je suis sa fille et il est l'un des hommes d'affaires les plus riches et influents de ce pays.

J'ai une vie de rêve et beaucoup de filles rêve d'être à ma place. J'ai eu ma première voiture à l'âge de douze ans, c'était une Toyota RAV4 de couleur bleue.

Je ne la conduis même plus, elle est déjà vieille. J'ai cinq voitures à mon actif, une range rover, une Ferrari que mon père m'a acheté par caprice, une Porsche Panamera et les deux autres sont des Renault.

J'ai un chauffeur personnel, quatre domestique à mes soins, un masseur, un garde du corps et des tas de professeurs qui m'encadre à la maison.

Je n'ai même pas leur nom en tête, tellement ils sont nombreux. Ma chambre est immense et joliment décorée, j'ai deux lits, un énorme écran plasma 32 pouces est accroché au mûr de ma chambre avec l'abonnement tout canal+, ma salle de bain représente la maison de certains, lol.

Je possède tout ce qui est dernière technologie nouvellement sortie, j'ai le iPhone gold 24K, or brut estimé à plus de deux millions de francs CFA. Paraît-il qu'il n'en existe que 200 exemplaires dans le monde.

Mon père m'offre tout ce que je veux, il suffit de demander. Je vis une belle vie à l'abri de n'importe quel besoin.

J'entends la sonnerie de mon téléphone qui retentit dans la chambre, je regarde autour de moi en cherchant le téléphone.

J'arrête de chercher, je me demande pourquoi je cherche alors qu'il y a la domestique là, pufff. Je commence à l'appeler, c'est quoi son nom déjà ? Euhh...m'en fiche....je l'appelle comme je veux.

Moi : DOMESTIQUE! DOMESTIIIIQUEEE...

Je crie et l'appelle, elle arrive précipitamment. Elle toque à la porte, je soupire agacée et vais ouvrir.

_Oui patronne, me voici !

Moi : Mon téléphone sonne, cherche moi ça.

_D'accord patronne.

Elle entre et commence à chercher le téléphone, pendant ce temps, je suis entrain de m'impatienter.

Moi : Dépêche-toi.

_Un instant patronne.

Elle cherche plus vite et finit par le trouver, c'était dans mon sac d'école depuis tout ce temps. Elle me le remet.

_Voici patronne.

Je le prends et regarde le nom de l'intéressé, c'est ma copine Sophia. J'avance vers le lit et me couche sur le ventre, j'agite mes pieds en l'air et décroche.

Moi : Oui allô ma belle,

Lorsque j'ai décroché, je me suis retournée sur le dos, je lève mes pieds en l'air et souris en écoutant ce que me dit Sophia.

_Patronne! dit la bonne pour m'appeler.

Moi : Un instant, dis-je en m'excusant auprès de Sophia.

Je décolle le téléphone de mon oreille et bouche le microphone avec ma main.

Moi : Oui quoi ? Lançai-je à la domestique sous un ton agacé.

_C'est tout ? Je peux m'en aller?

Moi : Oui va t-en, Dis-je dans un soupire.

_D'accord, excusez-moi patronne.

Elle tourne dos et se dirige vers la sortie, je l'interpelle.

Moi : Apporte moi des chips, j'ai un petit creux.

Elle se retourne et fait une petite révérence.

_D'accord patronne.

Moi : Maintenant, tu peux t'en aller, dégage.

_Tout de suite patronne.

Moi : Hé hé attend une seconde. Je l'interpelle à nouveau. Elle revient sur ses pas.

_Je vous écoute patronne.

Moi : Je veux du jus d'orange pour accompagner les chips, du jus d'orange pressé à la main, je veux que ça soit pressé sur le moment, tu as compris ?

_Oui patronne.

Je la regarde comme pour lui dire de sortir, elle s'en va toute tremblante. Je recolle le téléphone à mon oreille.

Moi : Où on en était déjà ? Dis-je à Sophia pour reprendre notre conversation.

Sophia : Je disais que le prof de philo est vraiment culotté, comment il a pu faire ça ?

Moi : Laisse-le, il ne me connait pas encore. Je vais me plaindre à mon père et il sera viré de l'établissement en un battement de cil.

Sophia : Je n'aimerais pas être à sa place.

Moi : Il l'a cherché, ça lui apprendra, personne ne renvoie Luna MINDEZ, personne !

Sophia : Tu l'as déjà dit à ton père ?

Moi : Non, il n'est pas à la maison et lorsque je suis allée à l'entreprise, je ne l'ai pas trouvé là bas. Sa secrétaire m'a dit qu'il est parti à une réunion d'affaire, je vais donc attendre qu'il rentre.

Sophia : D'accord, tu fais quoi actuellement ?

Moi : Rien, je suis couchée dans ma chambre et je m'ennuie de malade.

Sophia : Qu'est ce que tu dirais si on allait faire du shopping pour te faire changer les idées ? Nous avons déjà terminé les cours, je suis dans la voiture avec ma mère, si tu es partante, je lui demanderai de me déposer chez toi et on pourra y aller.

Moi : Ok pourquoi pas, si ça peut m'aider à aller mieux, je veux bien. Ne te gêne pas pour l'argent, je vais prendre ma carte de crédit avec moi, c'est moi qui paye.

Sophia : Waouh, merci ma belle, tu es la meilleure, je serai chez toi dans environ quinze minutes.

Moi : D'accord, je m'apprête. Bye.

Sophia : À plus.

Je raccroche et saute du lit. Je me dirige vers mon placard de vêtements et l'ouvre, tous ces vêtements me donne toujours le tournis en les regardant, tellement ils sont beaucoup et pourtant, ce n'est qu'une partie.

Tous mes vêtements réunis peuvent servir à ouvrir un grand prêt-à-porter, je vous jure. Je prends un jeans destroy couleur bleue, un crop-top crayon dos nue et comme chaussure, j'opte pour des tapettes Kappa.

Je prends ensuite mon sac Versace qu'on accroche au bras, je récupère mon téléphone sans oublier ma carte de crédit et sort de la chambre.

Je croise la domestique qui a un plateau en mains avec ce que j'ai demandé dessus.

Moi : Je n'ai plus faim, lui lançai-je sans attendre.

Je descends les escaliers, ah ils sont interminables ces escaliers, va falloir que papa installe un ascenseur dans la maison parce que ce n'est plus possible là. Après maintes efforts, je suis en bas.

Sophia est déjà là en compagnie de sa mère Ursula. Je la salue. On se fait la bise.

Moi : Bonsoir Ursula. Dis-je à sa mère.

Ursula : Bonsoir Luna comment tu vas ? Et ton père ? Me demande t-elle.

Moi : Je vais bien, papa est à une réunion d'affaire.

Ursula : D'accord ma princesse, bon apparemment, vous partez faire du shopping toutes les deux, amusez-vous bien les filles.

Moi : Merci Ursula.

Sophia : Merci maman.

Sa mère et elle se sont enlacés puis sa mère est partie. Je me dirige vers la cour plus précisément dans le parking de mes voitures, je choisis la range rover, on s'installe à bord, le chauffeur nous rejoint puis il démarre.

Sophia : Prête pour aller dévaliser les boutiques ?

Moi : Bien prête !

Je porte mes lunettes à monture rose que j'avais gardé sur moi. Le chauffeur avance, le gardien ouvre grand l'immense portail et la voiture est au dehors. C'est parti !

#À_suivre