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Un démon au paradis

Un démon au paradis

JC

5.0
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Chapitres

Je n'avais qu'une seule distraction : Tuer Je ne me nourrissais uniquement que de chaire et de sang Je ne pouvais mourir... Oui je suis immortel...

Chapitre 1 1

L'être humain n'est pas bon, chaque être humain a laissé un jour , le mal dominer en lui, pour après faire semblant d'être bon Votre Dieu, vous dites qu'il déteste les hypocrites, mais qui êtes vous réellement ?

Posez vous cette question et vous verrez que vous n'êtes pas en réalité différent de ce que vous pensez ne pas être.

C'est d'ici qu'était venu depuis mes ancêtres la haine pour cet être vivant couvert de peau et de chair dans un tas d'os qu'on appelait Homme !

J'avais appris à minimiser l'être humain!! Depuis le jour où mon père m'avait envoyé sur terre, il m'avait donné tellement de confiance que je n'avais peur de rien Il me disait que l'être humain ne saurai rien me donner que lui , Lucifer, mon père ne saura me donner, que même l'amour d'un père, ou d'un frère, personne sur terre où il m'envoie ne saurai me le donner !

La preuve quelques temps après mon arrivée, je voyais des frères s'entretuer, des guerres dans un même pays, du tribalisme et tous ces fléaux qui sauraient miner la société, la vie de l'être humain

J'étais venu sur terre avec toute la confiance qui puisse exister, même celui que mon père même craignait, Dieu , je le meprisais Dites moi quel parent saurai aimer quelqu'un qui fait peur à son père ? J'étais donc venu sur terre, avec tout le mal possible, je me nourrissais d'âmes, de souffles de vies et aussi des années de vie des êtres humains.

Lorsque je savais qu'il me restait environs dix ans à vivre, je renouvellais mon compteur avec deux , trois, quatre être humains qui avaient encore des années devant eux afin d'ajouter aux miennes.

Ne vous dites pas que c'était difficile, je savais lire le nombre de vie, ça s'affichait sur votre front et seul moi pouvait le voir, en un clin d'œil, j'aspirais cela et je ne vous laissais que quelques jours à vivre Il était imprudent de me croiser sur son passage lorsque je devais me renouveller...

Je n'avais aucune pitié !!!! Aujourd'hui ça fait plus de milles années que je suis sur terre, je ère parmi vous, je me faufile entre vous, je vis avec vous, je mange avec vous et je me nourris de vous...

- Aidez moi, s'il vous plaît aidez moi !

L'on pouvait apercevoir un vieillard à qui on pouvait donner 80 ans, très sale à même le sol dans un état assez grave qui réclamait de l'aide. Mais j'avais compris que le monde est tellement mauvais que personne n'avait daigné s'arrêter pour lui venir en aide Pourtant il avait vraiment l'air mal en point '' aidez moi " étaient les seuls paroles qu'il parvenait à sortir de sa bouche , il demandait de l'aide mais sur plus de cent personnes qui étaient passées près de lui ce jour, personne n'avait songé s'arrêter Ils préféraient lui lancer des regards, le dévisager , l'ignorer et le traverser comme quelqu'un qui avait la peste.

Et ce vieillard, c'était moi ! Oui, c'était moi, j'aimais m'amuser à faire ce genre de jeu, pour tester les humains et à presque chaque fois ça réussissait.

Je pouvais donc me faire une raison d'agir en mal, même si je n'en avais pas besoin !

Ce jour, les heureux élus furent un couple... Ils étaient entrain de s'approcher de moi sans m'avoir vu, lorsqu'ils furent proche de moi, je leur dis

- Aidez moi, Aidez moi!

La femme s'éffraya et traversa de l'autre côté en disant à son mari que, elle avait peur de moi, que j'étais un fou... Son mari s'était mis à sourire en la rassurant de ne pas avoir peur de quoi que ce soit

- c'est un vieillard, il ne saurai faire de mal à une mouche ! Hahahahaah!

Ils se sont éloignés et j'ai jeté mon dévolu sur eux, j'ai décidé de m'amuser avec eux , de passer le reste de temps près d'eux afin de les détruire moi le fou qui semblait être inoffensif.

J'étais resté là jusqu'à X heures avant de me transformer en margouillat pour rentrer où je vivais dans un cimetière Oui je préférais les cimetières, j'y étais à l'aise, c'était comme vous dans un hôtel ou alors un fidèle dans une église Moi je préférais les cimetières !

Je m'étais reposé quelques jours avant de demander à papa de me dire où ce couple se trouvait, je n'allais pas partir comme ça sans information... Il m'a envoyé leur localisation et une nuit en mouche je me suis transformé et je suis allé voir de plus près cette famille.

C'était une famille assez modeste, qui avait une vie de paix et de bonheur, j'avais trouvé six personnes qui y vivaient, dont le couple et quatre enfants, mais en regardant de plus près, en regardant le sang qui coulait dans leurs veines, je me rendis compte que ce n'était pas vraiment le même sang... je compris en fait que ce n'était pas leurs enfants à eux mais ceux de leurs différents frères et sœurs qu'ils avaient décidé de garder.

Mais pourquoi un couple qui était assez âgé comme eux, n'avait pas d'enfants ... Dans les profondeurs de me recherches, je me rendis compte que ce couple était à la recherche d'un enfant depuis des années aujourd'hui ! Plus jeunes, ils avaient fait un enfant mais n'étant prêts, ils durent faire un avortement que leur Dieu n'avait pardonné N'étant un couple pieux , ils se confiaient à la médicine et aux marabouts pour avoir une solution, chose qui ne devait jamais fonctionner même dans des siècles et des siècles Une maison gaie.

Ils ne faisaient aucune différence entre les enfants et tout le monde était heureux ! Ces enfants même parfois les aimaient plus que leurs propres parents...

Je leur ai dit intérieurement de profiter de ces derniers moment car je serai bientôt là pour mettre un terme à tout celà et je comptais le faire.

Je n'aime pas la joie, le bonheur, bref tout ce qui rendait joyeux ! Je déteste !!! Le jour J arriva et ce jour là...

- Chérie, des pleures de bébés ? On a une voisine qui a accouché ou bien ?

- On n'a pas de voisine aussi proche au point d'entendre des pleures de bébés

- Mais d'où ça sort alors ?

Ils s'étaient levés pour venir ouvrir leur porte et là au seuil , ils virent ce petit garçon enveloppé dans un panier qui pleurait en débattant ses petits bras et ses petits pieds Il était tout mignon, tout fragile... Ils se sont regardés et n'ont qu'eu une seule idée : le faire entrer dans la maison afin qu'il n'attrape un coup de froid Ce bébé là, c'était moi...

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