Le Dernier Contrat

Le Dernier Contrat

Oméga Lys

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Une course frénétique vers la mort pour les nés magiques. Adoptés par un monsieur dès leur plus jeunes âges, des enfants se voient obligés de tuer pour survivre et vivre. Mais de ce vilain tour, un enfant s'est échappé et s'est penché vers l'unique personne qui pouvait l'aider et qui plus est la plus dangereuses que le vieux père n'a jamais pu dompter. "Mange ou tu seras manger, tue ou tu seras tué; oser jamais hésiter, sinon par un faux ton cœur sera remplacé"; une maxime qui rend inhumain tout les êtres qui l'ont dû apprendre par la lame de l'épée.

Chapitre 1 On se tient!

Une sirène et des crissements de pneus indiquèrent une poursuite acharnée.

Radio: Ici unité 3, on a perdu le suspect. Sirène.

Échange étouffé de policiers.

Radio: On recherche un individu d'une vingtaine d'années taille normale. Il se dirige vers le parc.

Pas pressés des policiers.

Radio: L'individu est lourdement armé ; je répète, il est lourdement armé. Tiré sur tout c' qui bouge trop rapidement.

-Tout c'qui bouge !!?? C'est n'importe quoi, ils vont éliminer beaucoup d'innocents...

La rue est sombre mais pas déserte. Ça et là, une famille ou deux se disputent l'amour de leur enfant, des jeunes fument et flirtent avec d'autres qui passent; personne semble se préoccuper de celui qui vient à peine de passer.

Pourtant il était là, assis sur un banc comme un vieillard qui en a marre que ses enfants lui donne des ordres. L'individu semblait tout à fait normal mais au dessous de sa cape se cache une vérité dont personne ne sait jusqu'à présent. Un policier passa, un autre le suivit; ils regardèrent partout et retournèrent sur leurs pas. Aucun des humains présent ne prêta attention à cette scène si familière, pour eux c'est la routine.

Soudain, deux autres gars se pointèrent pointant du doigt l'individu qui est assis sur le banc; ils dirent quelque chose aux policiers qui se regardèrent perplexe avant de se diriger vers le solitaire. L'un d'eux fit mine de s'éloigner et alla se placer non loin du banc, une arme pointée sur celui que son collègue va aborder, l'autre s'avança prudemment et une fois arrivé derrière lui il pointa son arme dans son dos.

-Vous êtes en état d'arrestation- dit-il en enlevant le chapeau de la personne.

-Je vous tiens!

- Non, c'est moi qui vous tenez.

Avant même qu'il ait compris le sens de ce mot, la terre l'engloutit et bientôt le noir le submergea. Tout c' qu'il se souvient, c'est de la voix d'une fille disant :"Fais dodo p'tit policier, fais dodo j' vais pas te manger."

Quand le policier se réveilla, il faisait toujours noir mais il sentait bien que ses membres étaient attachés et qu'aucune tentative ne pourrait le sauver. S'éleva du noir une voix douce et mélodieuse.

-J'espère que vous avez bien dormi.

Il sentit une main féminine, petite mais douce comme du velours, lui toucher l'abdomen; c'est alors qu'il se rendit compte qu'il était à moitié nu. Il du rougir car il l'entendit rire puis dire:

-Je n' vous ai touché que parce que la chute vous a laissé quelques égratignures. Je n' vous veux aucun mal.

-Alors pourquoi putain 'suis attaché ? Demanda-t-il en essayant de bouger sans grand effort.

-Parce que...parce que... il le faut.

Sa voix était comme un chuchotement. Il l'entendit marcher dans le noir puis une vive lumière lui fit fermer les yeux. Quand il les ouvrit, elle était là...oui...elle...une nana à la couleur ébène, des yeux marrons espiègles, un nez disant beaucoup sur son origine et aux cheveux tressés en mode africaine ; ça et là des branches sortaient de sa coiffure comme si elles voulaient se libérer des cordes serpentant les tresses...elle, souriant avec un sourire non-terminé sur son visage...devant lui.

Il resta bouche bée un moment, admirant cette créature qui dégageait une aura trop virile pour être féminine, se demandant s'il ne s'étaient pas déjà vus quelque part, avant de pouvoir articuler qu'un seul mot.

-Toi!

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Gavin
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Le jour de ma sortie de prison, mon fiancé, Damien Allard, m'attendait, me promettant que notre vie allait enfin pouvoir commencer. Il y a sept ans, lui et mes parents m'avaient suppliée de porter le chapeau pour un crime commis par ma sœur adoptive, Chloé. Elle avait pris le volant ivre, percuté quelqu'un et pris la fuite. Ils disaient que Chloé était trop fragile pour la prison. Ils ont qualifié ma peine de sept ans de petit sacrifice. Mais à peine arrivés à l'hôtel particulier familial, le téléphone de Damien a sonné. Chloé faisait une autre de ses « crises », et il m'a laissée seule dans le hall majestueux pour se précipiter à son chevet. Le majordome m'a alors informée que je devais loger dans le débarras poussiéreux du troisième étage. Ordre de mes parents. Ils ne voulaient pas que je perturbe Chloé à son retour. C'était toujours Chloé. C'est à cause d'elle qu'ils avaient liquidé le fonds pour mes études, et c'est à cause d'elle que j'avais perdu sept ans de ma vie. J'étais leur fille biologique, mais je n'étais qu'un outil à utiliser et à jeter. Cette nuit-là, seule dans cette pièce exiguë, un téléphone bas de gamme qu'un gardien de prison m'avait donné a vibré. Un e-mail. C'était une offre d'emploi pour un poste confidentiel auquel j'avais postulé huit ans plus tôt. L'offre incluait une nouvelle identité et une relocalisation immédiate. Une porte de sortie. J'ai tapé ma réponse, les doigts tremblants. « J'accepte. »

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