Son amour empoisonné, ma fuite

Son amour empoisonné, ma fuite

Gavin

5.0
avis
951
Vues
17
Chapitres

Mon mari, Adrien, l'homme que le monde voyait comme mon admirateur dévoué, était l'artiste de ma douleur. Il m'avait punie quatre-vingt-quinze fois, et celle-ci était la quatre-vingt-seizième. Puis, un message de ma demi-sœur, Chloé, a vibré sur mon téléphone : une photo de sa main parfaitement manucurée tenant une coupe de champagne, avec la légende : « Je célèbre une autre victoire. Il m'aime vraiment plus que toi. » Un second message d'Adrien a suivi : « Mon amour, tu te reposes ? J'ai demandé au médecin de venir. Je suis désolé que ça ait dû se passer comme ça, mais tu dois apprendre. Je rentre bientôt pour prendre soin de toi. » J'avais toujours su que Chloé était le déclencheur, mais je n'avais jamais compris le mécanisme. Je pensais que c'était juste la cruauté propre à Adrien, enflammée par les mensonges de Chloé. Mais ensuite, j'ai trouvé un enregistrement vocal d'Adrien. Sa voix calme a rempli la pièce silencieuse : « ...numéro quatre-vingt-seize. Une main brisée. Ça devrait suffire à apaiser Chloé cette fois. Mais ma dette doit être payée. Il y a quinze ans, Chloé m'a sauvé la vie. Elle m'a sorti de cette voiture en feu après l'enlèvement. J'ai juré ce jour-là que je la protégerais de tout et de tous. Même de ma propre femme. » Mon esprit s'est vidé. Enlèvement. Voiture en feu. Il y a quinze ans. C'était moi qui étais là. J'étais la fille qui a sorti un garçon terrifié et en larmes de la banquette arrière juste avant que la voiture n'explose. Il s'appelait Adrien. Il m'avait appelée « mon étoile ». Mais quand je suis revenue avec la police, une autre fille était là, pleurant et tenant la main d'Adrien. C'était Chloé. Il ne savait pas. Il avait bâti tout son système de justice tordu sur un mensonge. Chloé avait volé mon acte héroïque, et j'en payais le prix. Chaque cellule de mon corps hurlait un seul mot : FUIR.

Chapitre 1

Mon mari, Adrien, l'homme que le monde voyait comme mon admirateur dévoué, était l'artiste de ma douleur. Il m'avait punie quatre-vingt-quinze fois, et celle-ci était la quatre-vingt-seizième.

Puis, un message de ma demi-sœur, Chloé, a vibré sur mon téléphone : une photo de sa main parfaitement manucurée tenant une coupe de champagne, avec la légende : « Je célèbre une autre victoire. Il m'aime vraiment plus que toi. »

Un second message d'Adrien a suivi : « Mon amour, tu te reposes ? J'ai demandé au médecin de venir. Je suis désolé que ça ait dû se passer comme ça, mais tu dois apprendre. Je rentre bientôt pour prendre soin de toi. »

J'avais toujours su que Chloé était le déclencheur, mais je n'avais jamais compris le mécanisme. Je pensais que c'était juste la cruauté propre à Adrien, enflammée par les mensonges de Chloé.

Mais ensuite, j'ai trouvé un enregistrement vocal d'Adrien. Sa voix calme a rempli la pièce silencieuse : « ...numéro quatre-vingt-seize. Une main brisée. Ça devrait suffire à apaiser Chloé cette fois. Mais ma dette doit être payée. Il y a quinze ans, Chloé m'a sauvé la vie. Elle m'a sorti de cette voiture en feu après l'enlèvement. J'ai juré ce jour-là que je la protégerais de tout et de tous. Même de ma propre femme. »

Mon esprit s'est vidé. Enlèvement. Voiture en feu. Il y a quinze ans. C'était moi qui étais là. J'étais la fille qui a sorti un garçon terrifié et en larmes de la banquette arrière juste avant que la voiture n'explose. Il s'appelait Adrien. Il m'avait appelée « mon étoile ». Mais quand je suis revenue avec la police, une autre fille était là, pleurant et tenant la main d'Adrien. C'était Chloé.

Il ne savait pas. Il avait bâti tout son système de justice tordu sur un mensonge. Chloé avait volé mon acte héroïque, et j'en payais le prix. Chaque cellule de mon corps hurlait un seul mot : FUIR.

Chapitre 1

Alix Fournier avait enduré quatre-vingt-quinze châtiments.

Ceci était le quatre-vingt-seizième.

La douleur était un poison familier, s'infiltrant dans ses os. Elle gisait sur le sol de marbre froid de la salle de bain principale, son corps une toile d'ecchymoses fraîches et anciennes.

Son mari, Adrien de Valois, l'homme que le monde voyait comme son admirateur dévoué, était l'artiste de cette douleur.

Il faisait tout ça pour sa demi-sœur, Chloé.

Il y a une semaine, Chloé avait « accidentellement » trébuché sur un tapis lors d'un dîner de famille, renversant du vin rouge sur la femme d'un homme politique.

Chloé avait pleuré, pointant un doigt tremblant vers Alix.

« Elle a dû mettre le tapis là exprès. Elle a toujours été jalouse de moi. »

Cette nuit-là, Adrien était rentré, son visage un masque de froide déception.

Il l'avait traînée dans la cuisine et l'avait forcée à s'agenouiller sur du verre pilé.

« Chloé est fragile, Alix. Tu le sais. Tu dois apprendre à être plus prudente avec elle. »

Deux semaines avant ça, c'était le quatre-vingt-quatorzième châtiment.

Adrien l'avait enfermée dans la cave à vin pendant deux jours, sans nourriture et avec une seule bouteille d'eau.

Le déclencheur ? Chloé s'était plainte qu'Alix avait reçu plus de compliments sur sa robe lors d'un gala de charité.

« Tu l'as mise dans l'embarras », avait dit Adrien à travers l'épaisse porte en bois. « Tu dois comprendre ta place. »

Le quatre-vingt-treizième châtiment était encore plus absurde.

Il lui avait maintenu la tête sous l'eau dans la baignoire jusqu'à ce qu'elle perde presque connaissance.

Son crime était d'avoir oublié d'arroser un pot d'orchidées que Chloé leur avait offert, une plante à laquelle Alix était allergique.

« C'était un cadeau, Alix. Un symbole de sa gentillesse. Ta négligence est une insulte pour elle. »

Maintenant, le quatre-vingt-seizième.

Sa main gauche était brisée.

Il l'avait frappée à plusieurs reprises avec un lourd livre de son bureau.

Elle travaillait sur un nouveau projet d'architecture, une esquisse dont elle était fière, et avait oublié de répondre à un appel de Chloé.

Chloé avait alors appelé Adrien, sanglotant, disant qu'Alix l'ignorait, qu'elle devait la détester.

Le souffle d'Alix se coupa. L'agonie dans sa main était un cri brûlant. Elle essaya de bouger, de ramper loin du centre de la vaste pièce froide, mais chaque muscle protestait.

Son téléphone, qui avait glissé sous une coiffeuse pendant la lutte, s'alluma soudainement.

Un message. De Chloé.

Une photo de sa propre main, parfaitement manucurée, tenant une coupe de champagne. La légende disait : « Je célèbre une autre victoire. Il m'aime vraiment plus que toi. »

Le cœur d'Alix s'arrêta. Elle avait toujours su que Chloé était le déclencheur, mais elle n'avait jamais compris le mécanisme. Elle pensait que c'était juste la cruauté propre à Adrien, enflammée par les mensonges de Chloé.

Puis, un second message vibra. Celui-ci venait d'Adrien.

« Mon amour, tu te reposes ? J'ai demandé au médecin de venir. Je suis désolé que ça ait dû se passer comme ça, mais tu dois apprendre. Je rentre bientôt pour prendre soin de toi. »

Le monde connaissait Adrien de Valois comme un mari attentionné. Un magnat de la tech qui n'avait d'yeux que pour sa brillante femme architecte, Alix Fournier. Il lui achetait des îles, nommait des entreprises en son honneur et parlait d'elle dans les interviews avec une révérence habituellement réservée aux divinités.

Personne ne croirait jamais la vérité.

Parfois, même Alix n'y arrivait pas. Comment l'homme qui embrassait ses cicatrices avec une telle tendresse pouvait-il être celui qui les avait infligées ?

Elle se souvenait de sa cour. Elle avait été implacable, une tempête d'adoration et de grands gestes. Il avait déferlé dans sa vie quand elle était au plus bas.

Elle avait toujours été prudente en amour. Son passé le lui avait appris.

Sa mère était morte quand elle avait dix ans. Son père, un homme obsédé par l'ascension sociale, s'était remarié en moins d'un an.

Sa nouvelle femme et sa fille, Chloé, avaient transformé la vie d'Alix en un enfer silencieux. Elle était devenue la servante non payée, l'ombre dans sa propre maison, blâmée pour chaque malheur.

Son père, ayant besoin des relations de sa nouvelle femme, l'avait permis. Il ne voyait pas Alix comme une fille, mais comme un inconvénient.

Puis Adrien de Valois était apparu. Il l'avait vue. Il était invité à une fête que son père organisait, et il avait vu Chloé faire « accidentellement » trébucher Alix, la faisant dévaler quelques marches.

Il ne l'avait pas aidée à se relever. Au lieu de ça, il s'était dirigé vers son père et lui avait parlé d'une voix basse et dangereuse.

Le lendemain, les actions de l'entreprise de son père s'étaient effondrées. Adrien avait systématiquement démantelé ses affaires.

Il avait ensuite présenté à Alix les parts majoritaires de ce qui restait de l'entreprise de son père, lui rendant ainsi l'héritage que son père avait prévu de donner entièrement à Chloé.

Il avait obligé son père et sa belle-mère à s'excuser publiquement auprès d'elle. Il avait fait en sorte que Chloé soit transférée dans une école d'une autre région.

Il lui avait pris le visage entre ses mains, ses yeux brûlant d'une intensité qui ressemblait au salut.

« Je ne laisserai plus jamais personne te faire de mal, Alix. Je te le jure. »

Et elle, une jeune femme affamée de protection et d'amour, l'avait cru. Elle était tombée dans ses bras et lui avait confié les morceaux brisés de son âme.

Un mensonge. Tout n'était qu'un mensonge.

Il ne la protégeait pas. Il était juste devenu le seul autorisé à lui faire du mal. Et il faisait tout ça pour Chloé.

La prise de conscience fut une pierre froide et dure dans son estomac.

Elle devait savoir pourquoi. Elle devait comprendre le fondement de cette folie.

Ignorant le feu dans sa main, elle se releva, s'appuyant sur la coiffeuse. Elle devait se rendre à son bureau. Son bureau privé. C'est là qu'il gardait ses secrets.

Elle tituba hors de la salle de bain, le long du grand couloir silencieux. La maison ressemblait à un magnifique tombeau.

Son bureau était au bout de l'aile ouest. La porte était verrouillée par un scanner biométrique. Son empreinte ne fonctionnerait pas.

Mais son mot de passe était toujours le même. Son anniversaire. L'ironie avait un goût amer dans sa bouche.

La porte s'ouvrit avec un déclic.

La pièce sentait le cuir et son parfum coûteux. C'était un endroit où elle était rarement autorisée à entrer.

Elle alla à son bureau. Sur son ordinateur, une application d'enregistrement vocal était encore ouverte. Il enregistrait souvent ses pensées.

Elle cliqua sur le fichier le plus récent, daté d'aujourd'hui.

Sa voix remplit la pièce silencieuse, calme et rationnelle.

« ...numéro quatre-vingt-seize. Une main brisée. Ça devrait suffire à apaiser Chloé cette fois. Il faut que ça suffise. Je ne supporte pas de faire plus de mal à Alix. Mais ma dette doit être payée. »

La voix continua, et Alix sentit le sol se dérober sous ses pieds.

« Il y a quinze ans, Chloé m'a sauvé la vie. Elle m'a sorti de cette voiture en feu après l'enlèvement. Elle n'était qu'une enfant, si courageuse. J'ai juré ce jour-là que je la protégerais de tout et de tous. Même de ma propre femme. »

Il soupira. Un son de conflit sincère.

« Alix est mon monde, mais elle est volontaire. Elle blesse Chloé sans réfléchir. Ces punitions... elles sont un moyen de la corriger, de rééquilibrer la balance. De tenir ma promesse à Chloé tout en gardant Alix à mes côtés. C'est la seule façon. »

L'esprit d'Alix se vida.

Enlèvement. Voiture en feu. Il y a quinze ans.

C'était elle qui était là.

C'était la fille qui jouait dans les bois et qui avait vu la camionnette noire s'écraser. C'était elle qui avait sorti un garçon terrifié et en larmes de la banquette arrière juste avant qu'elle n'explose.

Il s'appelait Adrien. Il avait une petite cicatrice au-dessus du sourcil, un détail qu'elle n'avait jamais oublié. Il l'avait appelée « mon étoile » à cause de la barrette en forme d'étoile dans ses cheveux.

Elle avait couru chercher de l'aide, mais quand elle était revenue avec la police, une autre fille était là, pleurant et tenant la main d'Adrien.

C'était Chloé.

Le monde se mit à tourner. Alix s'agrippa au bureau, une vague de nausée la submergeant.

Il ne savait pas. Il avait bâti tout son système de justice tordu sur un mensonge. Chloé avait volé son acte héroïque, et Alix en payait le prix.

Une douleur aiguë et atroce lui traversa l'estomac. Une douleur qui était devenue plus fréquente ces derniers mois. Les médecins ne trouvaient pas de cause.

Elle se souvint d'Adrien, la semaine dernière encore, la tenant dans ses bras, lui caressant les cheveux.

« Nous allons trouver une solution, mon amour. J'engagerai tous les spécialistes du monde. Je ne supporte pas de te voir souffrir. »

Son amour était un mensonge. Sa protection était une cage. Ses soins étaient un poison.

Chaque cellule de son corps hurlait un seul mot.

FUIR.

Elle ne pouvait pas le faire seule. Le pouvoir d'Adrien était absolu. Il avait des yeux et des oreilles partout.

Elle avait besoin d'un de ses ennemis. Quelqu'un d'assez puissant pour le défier.

Damien Dubois.

Son plus grand rival dans le monde de la tech. Un homme qui, selon les tabloïds, détestait Adrien depuis des années.

Un homme qu'elle avait connu à la fac. Un homme qui l'avait regardée avec une gentillesse tranquille qu'elle avait eu trop peur d'accepter à l'époque.

Sa main la lançait, mais une nouvelle résolution froide inonda ses veines. Elle sortit son téléphone de rechange, celui qu'elle cachait.

Elle trouva son numéro via un ancien réseau d'anciens élèves de HEC. Ses doigts tremblaient en tapant le message.

« Damien Dubois. C'est Alix Fournier. J'ai besoin de votre aide. Je peux vous donner mes parts dans Valois Technologies. Toutes. Faites-moi juste sortir de ce pays. Donnez-moi une nouvelle vie. »

Elle appuya sur envoyer.

Continuer

Autres livres par Gavin

Voir plus
L'épouse enceinte non désirée du Roi de la Mafia

L'épouse enceinte non désirée du Roi de la Mafia

Xuanhuan

5.0

Pendant ma grossesse, mon mari organisait une fête au rez-de-chaussée pour le fils d'une autre femme. Grâce à un lien mental secret, j'ai entendu mon mari, Damien Dubois, dire à son conseiller qu'il allait me rejeter publiquement demain. Il prévoyait de faire de sa maîtresse, Séréna, sa nouvelle compagne. Un acte interdit par la loi ancestrale alors que je portais son héritier. Plus tard, Séréna m'a coincée. Son sourire était venimeux. Quand Damien est apparu, elle a hurlé, s'est griffé le bras et m'a accusée de l'avoir attaquée. Damien ne m'a même pas regardée. Il a grogné un ordre qui a paralysé mon corps et m'a volé ma voix, m'ordonnant de disparaître de sa vue pendant qu'il la berçait dans ses bras. Il l'a installée, elle et son fils, dans notre suite principale. J'ai été reléguée dans la chambre d'amis au bout du couloir. En passant devant sa porte ouverte, je l'ai vu bercer son bébé, fredonnant la berceuse que ma propre mère me chantait. Je l'ai entendu lui promettre : « Bientôt, mon amour. Je romprai le lien et je te donnerai la vie que tu mérites. » L'amour que je ressentais pour lui, le pouvoir que j'avais caché pendant quatre ans pour protéger son ego fragile, tout s'est transformé en glace. Il pensait que j'étais une épouse faible et sans pouvoir qu'il pouvait jeter. Il était sur le point de découvrir que la femme qu'il avait trahie était Alix de Valois, princesse de la famille la plus puissante du continent. Et je rentrais enfin chez moi.

Lorsque l'amour mourut, la liberté naquit

Lorsque l'amour mourut, la liberté naquit

Romance

5.0

Le verre brisé mordit la joue d'Amélia Dubois. « Aidez-moi », suffoqua-t-elle au téléphone, mais son mari, Étienne de la Roche, aboya : « Amélia, pour l'amour de Dieu, je suis en réunion. » Un coup violent. Puis le noir total. Elle ne se réveilla pas dans sa voiture maculée de sang, mais dans sa somptueuse chambre conjugale. Le calendrier indiquait une date, trois mois après son mariage. Trois mois d'un mariage qui avait déjà commencé à la tuer. Étienne se tenait près de la fenêtre, sa voix s'adoucissant : « Oui, Jessica, ce soir, c'est parfait. » Jessica Fournier, son véritable amour, l'ombre qui planait sur la première vie d'Amélia. La douleur familière dans la poitrine d'Amélia laissa place à une fureur nouvelle et glaciale. Pendant sept années de misère, elle avait offert à Étienne une dévotion désespérée et sans faille. Elle avait supporté sa froideur glaciale, ses infidélités éhontées, sa violence psychologique, tout cela pour une lueur de son attention. Elle était devenue une coquille vide, une caricature, tournée en ridicule par le cercle d'Étienne et traitée avec condescendance par sa famille. L'injustice profonde, l'aveuglement total de son indifférence, était une pilule amère à avaler. Son cœur, autrefois brisé, ne ressentait plus qu'un écho creux d'un amour non partagé. Puis, lors d'un gala, un acte cruel impliquant les cendres d'Éléonore. Sans hésiter, Étienne avait bousculé Amélia, ses accusations résonnant encore : « Tu es une honte. » Il réconfortait Jessica tandis que la tête d'Amélia tournait sous le choc. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Pas de larmes, pas de colère. Juste une résolution glaciale. Elle lui fit livrer une petite boîte en velours à son penthouse. À l'intérieur : l'alliance et les papiers du divorce. « Je. Te. Veux. Hors. De. Ma. Vie. Pour. Toujours », déclara-t-elle, la voix claire. Elle était renée pour être libre.

Inspirés de vos vus

Aime-Moi, Hais-Moi

Aime-Moi, Hais-Moi

PR
5.0

Une année auparavant, Eleonora et Quentin convolèrent en justes noces. Ce mariage, qui n'aura duré qu'un an et trois mois, a été pour elle un véritable supplice. L'année suivante, heureusement pour elle, ils divorcèrent. Cependant, elle fut tournée en ridicule dans toute la ville. Elle savait qu'elle faisait office d'objet de vengeance pour une faute présumée commise par son père à l'égard de son ex-a belle-famille. Elle devait en payer les frais par son corps. Lorsque l'accord de divorce fut signé, elle avait cru pouvoir prendre un nouveau départ ; hélas ! Elle devait continuer à souffrir le martyre et assouvir les fantasmes de son ex-mari, qui pourtant eût scellé une autre union seulement deux jours après leur divorce. Quelques temps après, elle fut recrutée par l'une des entreprises dans lesquelles elle avait déposé ses dossiers. Mais contre toute attente, elle eut Quentin comme collègue de travail. Ils devaient alors collaborer régulièrement. Eleonora pensait qu'il la haïssait toujours. Mais elle aura réalisé plus tard qu'il était tout sauf cet être rempli de haine à son égard. C'est ce qu'elle avait toujours perçu en lui, et que lui-même d'ailleurs la laissait voir. Quentin lui disait ouvertement qu'il la détestait. Pourtant certains actes qu'il aura posés envers elle, en témoignaient totalement le contraire : il l'épaulait, l'aidait dans l'accomplissement de son travail, et était plutôt attentionné à son égard.. S'il était vrai qu'au fond il n'avait que de l'aversion pour elle tel qu'il le faisait croire, pourquoi aura-t-il démontré à son égard tant d'affection ? Au fil des jours, Eleonora s'éprit de lui, et renonça à garder ses distances ; mais lui, l'aimerait-il sincèrement en retour ?

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre