Son violon, sa vengeance

Son violon, sa vengeance

Gavin

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Annabelle Dubois, prodige du violon, avait trouvé son monde en Jacques de la Roche, un milliardaire de la tech qui lui avait tout promis. Il la protégeait, la couvrait de cadeaux, et était devenu son univers tout entier. Mais tout a basculé quand Évelyne, sa demi-sœur, a emménagé. Évelyne, un murmure manipulateur à l'oreille de Jacques, a lentement empoisonné leur relation, le montant contre Annabelle. Annabelle, enceinte de leur enfant, a découvert la trahison de Jacques le jour de leur anniversaire. Il a choisi Évelyne, humiliant Annabelle, la forçant à changer de robe parce qu'elle « perturbait » Évelyne. Il a ensuite nié sa grossesse, l'a forcée à donner son sang pour Évelyne, et plus tard, dans un accès de rage, l'a battue, lui faisant perdre leur bébé. Jacques, aveuglé par les mensonges d'Évelyne, croyait qu'Annabelle l'avait trompé. Il a torturé et humilié Annabelle, lui reprenant tout ce qu'il lui avait donné, même le violon de son grand-père, qu'Évelyne a délibérément détruit. Annabelle, brisée et désespérée, a simulé sa propre mort en marchant dans un incendie, espérant échapper à ce cauchemar. Jacques, consumé par le chagrin et la rage, a été manipulé par Évelyne qui lui a fait croire qu'Annabelle était une menteuse et une infidèle. Il a cherché à se venger brutalement d'Évelyne, mais la vérité sur l'innocence d'Annabelle et la tromperie d'Évelyne a finalement éclaté. Pendant ce temps, Annabelle avait trouvé refuge auprès de son frère, Adam, et avait contracté un mariage de convenance avec Julien Cordier, un héros de guerre dans le coma. Elle l'a soigné jusqu'à son réveil, et ils sont tombés profondément amoureux, construisant une nouvelle vie loin de l'ombre de Jacques. Quand Jacques a découvert qu'Annabelle était vivante et épousait Julien, il a fait irruption au mariage, la suppliant de lui pardonner. Mais Annabelle, endurcie par sa cruauté, l'a froidement rejeté, choisissant sa nouvelle vie et son nouvel amour avec Julien, laissant Jacques seul face aux conséquences de ses actes.

Chapitre 1

Annabelle Dubois, prodige du violon, avait trouvé son monde en Jacques de la Roche, un milliardaire de la tech qui lui avait tout promis. Il la protégeait, la couvrait de cadeaux, et était devenu son univers tout entier.

Mais tout a basculé quand Évelyne, sa demi-sœur, a emménagé. Évelyne, un murmure manipulateur à l'oreille de Jacques, a lentement empoisonné leur relation, le montant contre Annabelle.

Annabelle, enceinte de leur enfant, a découvert la trahison de Jacques le jour de leur anniversaire. Il a choisi Évelyne, humiliant Annabelle, la forçant à changer de robe parce qu'elle « perturbait » Évelyne. Il a ensuite nié sa grossesse, l'a forcée à donner son sang pour Évelyne, et plus tard, dans un accès de rage, l'a battue, lui faisant perdre leur bébé.

Jacques, aveuglé par les mensonges d'Évelyne, croyait qu'Annabelle l'avait trompé. Il a torturé et humilié Annabelle, lui reprenant tout ce qu'il lui avait donné, même le violon de son grand-père, qu'Évelyne a délibérément détruit. Annabelle, brisée et désespérée, a simulé sa propre mort en marchant dans un incendie, espérant échapper à ce cauchemar.

Jacques, consumé par le chagrin et la rage, a été manipulé par Évelyne qui lui a fait croire qu'Annabelle était une menteuse et une infidèle. Il a cherché à se venger brutalement d'Évelyne, mais la vérité sur l'innocence d'Annabelle et la tromperie d'Évelyne a finalement éclaté.

Pendant ce temps, Annabelle avait trouvé refuge auprès de son frère, Adam, et avait contracté un mariage de convenance avec Julien Cordier, un héros de guerre dans le coma. Elle l'a soigné jusqu'à son réveil, et ils sont tombés profondément amoureux, construisant une nouvelle vie loin de l'ombre de Jacques.

Quand Jacques a découvert qu'Annabelle était vivante et épousait Julien, il a fait irruption au mariage, la suppliant de lui pardonner. Mais Annabelle, endurcie par sa cruauté, l'a froidement rejeté, choisissant sa nouvelle vie et son nouvel amour avec Julien, laissant Jacques seul face aux conséquences de ses actes.

Chapitre 1

Annabelle Dubois était un nom murmuré avec admiration dans les couloirs feutrés des conservatoires. À quatorze ans, son violon parlait une langue plus ancienne que les mots. À dix-neuf ans, elle était un prodige, son avenir une lumière brillante, aveuglante.

Cette lumière avait un nom : Jacques de la Roche.

Il l'avait vue jouer une fois. Il avait vingt-quatre ans à l'époque, déjà un nom dans le monde de la tech, un milliardaire avec un empire bâti sur du code et de l'ambition. Il était assis au premier rang, son regard fixé non pas sur ses doigts, mais sur l'âme qu'elle déversait dans les cordes. Après que la dernière note se fut éteinte, il la trouva en coulisses. Il ne lui a pas offert des louanges. Il lui a offert le monde.

Pendant cinq ans, il a tenu parole. Il est devenu son mécène, son mentor, son amant. Il a fait de son entreprise, le Groupe La Roche, un titan mondial. C'était un homme d'un pouvoir immense, et il l'utilisait pour la protéger de tout.

Il était son héros. Si elle frissonnait, un manteau apparaissait sur ses épaules. Si elle avait l'air d'avoir faim, un chef était convoqué. Il l'a installée dans son immense manoir de Neuilly, un palais froid de verre et d'acier qu'elle a lentement rempli de chaleur.

Une fois, elle a mentionné nonchalamment un rare violon Guarneri qu'elle n'avait vu que dans les livres. Une semaine plus tard, il était entre ses mains, son étui posé sur leur lit. Le prix était une suite de zéros qui lui a donné le vertige. Il s'est contenté de l'embrasser sur le front et de lui dire que rien n'était trop cher pour sa belle.

Son bureau était son sanctuaire, un endroit où personne, pas même ses cadres les plus fiables, ne pouvait entrer sans permission. Il lui a donné une clé pour leur premier anniversaire. « Cet endroit est à toi aussi, » avait-il dit, sa voix un grondement sourd. « Tout ce que j'ai est à toi. »

Il a promis d'être son roc, son bouclier. « Concentre-toi juste sur ta musique, Annabelle, » lui murmurait-il en traçant la courbe de son oreille. « Je m'occupe du reste du monde pour toi. »

Et elle, jeune et éperdument amoureuse, l'a cru. Elle l'a laissé construire une cage dorée autour d'elle, et elle a appelé ça sa maison. Elle est tombée, complètement et totalement.

Mais il y avait une ombre. Jacques, malgré toute sa dévotion, craignait le mariage. Il parlait du divorce de ses parents, un spectacle public sordide qui lui avait appris que l'amour était une transaction et l'engagement un piège. Il refusait d'être piégé.

Annabelle a essayé. Aux anniversaires, après des concerts qui laissaient le public en larmes, elle abordait doucement le sujet. Chaque fois, il se fermait, son visage devenant impénétrable, la chaleur dans ses yeux se transformant en givre.

Puis, le jour du cinquième anniversaire de leur rencontre, il a changé.

« Annabelle, » dit-il lors d'un dîner aux chandelles sur leur balcon privé surplombant Paris.

« Épouse-moi. »

Les mots qu'elle avait tant désiré entendre pendant des années. Son cœur battait la chamade contre ses côtes, un rythme sauvage et joyeux. Les larmes montèrent à ses yeux, et elle ne put qu'hocher la tête, un sanglot de bonheur étouffé s'échappant de ses lèvres. Il lui glissa un diamant au doigt, une pierre si grosse qu'elle semblait être un poids magnifique.

« Oui, » réussit-elle enfin à souffler. « Oui, Jacques. »

Il sourit, ce sourire rare et à couper le souffle qui n'appartenait qu'à elle. Mais ensuite, il se crispa. « Il y a juste une chose. »

Sa joie vacilla. « Qu'est-ce que c'est ? »

« Ma sœur, Évelyne. Ma demi-sœur. Elle... traverse une période difficile. Elle a besoin d'un endroit où rester pendant un certain temps. Je veux qu'elle emménage avec nous. »

Évelyne Fournier. Annabelle n'avait entendu que le nom. La sœur cadette de Jacques, issue du deuxième mariage désastreux de son père. Il parlait rarement d'elle.

« Bien sûr, » dit Annabelle, soulagée. « Elle peut rester aussi longtemps qu'elle en a besoin. Quelques semaines ? »

Il détourna le regard. « On verra. »

Ce fut le début de la fin. Évelyne n'est pas arrivée pour quelques semaines, mais pour de bon. Elle était un fantôme dans leur maison, un murmure de poison à l'oreille de Jacques. Le manoir redevint froid. La chaleur qu'Annabelle avait si soigneusement cultivée s'évanouit.

Le jour de ce qui aurait dû être leur sixième anniversaire, un jour qui devait être une célébration de leur mariage à venir, Annabelle fixa deux lignes roses sur un test de grossesse. Une joie secrète et précieuse fleurit dans sa poitrine. Elle était impatiente de le dire à Jacques. Ce bébé, leur bébé, arrangerait sûrement tout. Il réparerait les fissures grandissantes qu'Évelyne avait creusées dans leur vie.

Elle s'habilla avec soin, choisissant une robe bleu tendre qu'il aimait. Elle le trouva dans le salon, mais il n'était pas seul.

Évelyne était blottie sur le canapé, la tête sur les genoux de Jacques, en sanglots. Ses épaules délicates tremblaient. Jacques lui caressait les cheveux, son expression un masque de sympathie douloureuse.

« Qu'est-ce qui ne va pas ? » demanda Annabelle, sa propre joie vacillant.

Jacques leva les yeux, son regard froid. « C'est notre anniversaire, Annabelle. Tu as oublié ? »

« Non, bien sûr que non. J'allais juste... »

« Évelyne s'en est souvenue, » la coupa-t-il. « Elle est si fragile depuis son dernier... épisode. Elle nous a préparé un dîner spécial, pour fêter ça. »

Le cœur d'Annabelle se serra. Elle regarda la table de la salle à manger, mise pour trois.

« Jacques, je pensais que nous serions seuls ce soir, » dit-elle d'une petite voix.

« Évelyne fait partie de la famille, » lança-t-il sèchement. « Ce n'est pas une étrangère. C'est ma sœur, et elle est malade. Elle a besoin de notre soutien. »

« Je sais, mais... »

« On ne peut pas la laisser seule, surtout pas ce soir. Le médecin a dit que tout stress pourrait déclencher une rechute, » dit Jacques, sa voix se durcissant. C'était la même excuse qu'il utilisait pour tout maintenant. L'état mental fragile d'Évelyne. Son passé de toxicomane.

Il se leva, sa silhouette imposante projetant une longue ombre sur elle. « Nous dînerons ici. Tous les trois. Tu seras gentille avec elle. Nous ne sortirons pas. »

La réservation dans leur restaurant préféré, celle qu'il avait faite des semaines auparavant, était oubliée. Sa nouvelle, le secret magnifique qui allait changer sa vie, avait un goût de cendre dans sa bouche.

« Et Annabelle, » ajouta-t-il, sa voix baissant jusqu'à un ordre grave. « Change de robe. Cette couleur est trop vive. Ça perturbe Évelyne. »

Elle le regarda, cet homme qui lui avait promis le monde, et vit un étranger. Ce n'était pas Jacques. C'était une marionnette, et Évelyne tenait les ficelles.

« Je vais juste... te prendre une carte-cadeau pour le restaurant, » offrit-il, comme si cela pouvait tout arranger. Comme si l'argent pouvait panser la plaie béante dans son cœur.

Elle ne voulait pas de carte-cadeau. Elle le voulait, lui. Le lui d'avant.

« Non, merci, » dit-elle, la voix creuse. Elle se retourna et s'éloigna, le test de grossesse pesant comme du plomb dans sa poche.

« Je te veux, Jacques, » murmura-t-elle dans le couloir vide. « Tout entier. Pas seulement les parties qu'Évelyne me permet d'avoir. »

Du salon, elle entendit la voix douce et triomphante d'Évelyne. « Jacques, est-ce qu'elle est en colère contre moi ? Je ne voulais pas gâcher votre anniversaire. »

La réponse de Jacques fut un murmure bas et apaisant. « Elle s'en remettra, » dit-il, sa voix dégoulinant de confiance. « Elle revient toujours. Où veux-tu qu'elle aille ? »

Elle s'arrêta, la main sur la grande rampe d'escalier. Il avait raison. Elle n'avait nulle part où aller. Mais elle se fit alors une promesse silencieuse, une promesse qu'elle serait un jour forcée de tenir.

Si l'amour était un choix, elle se choisirait elle-même.

Un jour.

Elle n'est pas allée à l'hôpital cette nuit-là. Elle ne pouvait pas. À la place, elle est allée à l'appartement de son frère Adam.

« Adam, » dit-elle, sa voix se brisant alors qu'il ouvrait la porte. « J'ai besoin de m'enfuir. »

Il la serra dans ses bras, son odeur familière de vieux livres et de café un petit réconfort.

« Qu'est-ce qu'il a fait ? »

Elle lui a tout raconté. La sœur, la cruauté, le bébé.

Il écouta, son visage se durcissant à chaque mot. Quand elle eut fini, il la regarda, les yeux sérieux.

« Il y a une issue, Anna. Mais elle est radicale. » Il lui parla de la famille Cordier, de leurs difficultés financières, et de leur fils, Julien, un héros de guerre dans le coma. « Ils ont besoin d'une alliance. Nous avons besoin d'une bouée de sauvetage. Un mariage. »

L'idée était folle. Épouser un homme dans le coma ? Mais en pensant aux yeux froids de Jacques et au sourire triomphant d'Évelyne, la folie commença à ressembler à la seule option saine.

« Je le ferai, » murmura-t-elle. « Je l'épouserai. »

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