Nuit de Trahison, Aurore de Vengeance

Nuit de Trahison, Aurore de Vengeance

Gavin

5.0
avis
219
Vues
11
Chapitres

Le téléphone a sonné au milieu de la nuit, une alarme stridente dans le silence de ma villa. C'était Juliette, ma compagne, au summum de son insouciance: "Je pars au Brésil avec Marc !". Mon sang n'a fait qu'un tour en comprenant l' ampleur de la trahison, mais j'étais loin d'imaginer l'horreur qui m'attendait. Quelques instants plus tard, une nouvelle onde de choc : la Porsche Cayenne que je lui avais offerte venait d'être impliquée dans un grave accident, laissant deux blessés. L'inquiétude a laissé place à la sidération quand, à l'hôpital, j'ai reconnu les victimes : mes beaux-parents, les parents de Juliette, gisant entre la vie et la mort. Des machines sinistres rythmaient leurs dernières heures. Le chirurgien attendait mon autorisation pour opérer, mais juridiquement, je n'étais rien pour eux. Désespéré, j'ai rappelé Juliette, lui hurlant la vérité sur ses parents. Mais elle, obnubilée par son amant, a éclaté de rire, me traitant de jaloux et de pathétique. "C'est la meilleure que tu aies trouvée pour m'empêcher de partir avec Marc ?!" a-t-elle lancé, avant que Marc n'intervienne, cynique : "Occupe-toi de faire réparer la Porsche, mon pote." La sonnerie des moniteurs s'est tue. Les mots du chirurgien m'ont frappé comme un coup de poignard : "Nous avons fait tout notre possible. Je suis désolé." Mon monde s'est effondré avec mon cœur, un gouffre béant, irréel. Puis, la colère, froide et pure, a remplacé le chagrin. Juliette n'avait pas juste menti, elle avait volé 50 000 euros de mon entreprise pour couvrir le crime de Marc, un crime qui avait tué ses propres parents. J'ai repensé à toutes les humiliations subies, les signes ignorés. L'homme patient et tolérant était mort cette nuit. Un nouvel Alexandre allait naître de ses cendres, assoiffé de justice.

Introduction

Le téléphone a sonné au milieu de la nuit, une alarme stridente dans le silence de ma villa. C'était Juliette, ma compagne, au summum de son insouciance: "Je pars au Brésil avec Marc !". Mon sang n'a fait qu'un tour en comprenant l' ampleur de la trahison, mais j'étais loin d'imaginer l'horreur qui m'attendait.

Quelques instants plus tard, une nouvelle onde de choc : la Porsche Cayenne que je lui avais offerte venait d'être impliquée dans un grave accident, laissant deux blessés. L'inquiétude a laissé place à la sidération quand, à l'hôpital, j'ai reconnu les victimes : mes beaux-parents, les parents de Juliette, gisant entre la vie et la mort.

Des machines sinistres rythmaient leurs dernières heures. Le chirurgien attendait mon autorisation pour opérer, mais juridiquement, je n'étais rien pour eux. Désespéré, j'ai rappelé Juliette, lui hurlant la vérité sur ses parents. Mais elle, obnubilée par son amant, a éclaté de rire, me traitant de jaloux et de pathétique. "C'est la meilleure que tu aies trouvée pour m'empêcher de partir avec Marc ?!" a-t-elle lancé, avant que Marc n'intervienne, cynique : "Occupe-toi de faire réparer la Porsche, mon pote."

La sonnerie des moniteurs s'est tue. Les mots du chirurgien m'ont frappé comme un coup de poignard : "Nous avons fait tout notre possible. Je suis désolé." Mon monde s'est effondré avec mon cœur, un gouffre béant, irréel.

Puis, la colère, froide et pure, a remplacé le chagrin. Juliette n'avait pas juste menti, elle avait volé 50 000 euros de mon entreprise pour couvrir le crime de Marc, un crime qui avait tué ses propres parents. J'ai repensé à toutes les humiliations subies, les signes ignorés. L'homme patient et tolérant était mort cette nuit. Un nouvel Alexandre allait naître de ses cendres, assoiffé de justice.

Continuer

Autres livres par Gavin

Voir plus
Trop Tard, Monsieur de Valois

Trop Tard, Monsieur de Valois

Moderne

4.3

Mes parents m'ont ordonné de quitter la France pour un stage en Suisse. C'était, comme toujours, "pour le bien de Chloé", ma sœur préférée, dont le mariage avec Antoine approchait. Une fois de plus, mon existence était un sacrifice, marginalisée au profit de leur bonheur. La scène était cruelle : à la somptueuse fête de fiançailles de Chloé et Antoine, j'ai tenté de révéler une vérité. J'ai brandi ce médaillon, le symbole de ma "Petite Colombe", le surnom qu'Antoine m'avait donné lorsqu'il était aveugle. C'est moi qui l'avais veillé, pas elle, mais Chloé a revendiqué l'objet comme le sien. Ma mère m'a violemment giflée, me traitant de menteuse jalouse. Antoine, autrefois mon amour, a acquiescé, son regard empli de dégoût. « Amélie a besoin d'une correction sévère », a-t-il déclaré, « vingt coups de cravache ». Attachée à un pilier, j'ai subi l'humiliation suprême, tandis que tous me regardaient, indifférents à ma souffrance. Les larmes de douleur se sont mêlées à celles de l'injustice. Comment pouvaient-ils me faire cela ? Pourquoi une telle cruauté envers leur propre fille ? Mon amour, mes sacrifices : tout n'avait été que mensonge et trahison, dans une indifférence glaçante où même ma vie comptait moins qu'un caprice. C'était un réveil brutal. Non, pas un réveil, un retour. Cette douleur, ce scénario, je l'avais déjà vécu. Mais cette fois-ci, une lassitude infinie m'a envahie, j'ai compris. Cette seconde chance n'était pas pour eux, mais pour moi. Je suis partie, non pas pour la Suisse, mais pour disparaître et enfin, vivre.

Dix Millions pour Ma Liberté

Dix Millions pour Ma Liberté

Nouvelle

5.0

Nous étions à l' Hôtel Drouot, une coupe de champagne à la main, sur le point d' acquérir « L' Envol », la sculpture qui devait sceller notre réussite, le symbole de notre amour. Mais au lieu de mon offre, c' est la voix de Sophie, la cousine que je détestais, qui a retenti, surmultipliant le prix. Antoine, mon mari, a souri, et a laissé faire, me poignardant en public avec l' argent de notre compte commun. L' humiliation était insupportable. Mon sang n' a fait qu' un tour : « Accès au compte suspendu pour suspicion de fraude. » C' était ma vengeance. Pourtant, quelques jours plus tard, Antoine m'a offert un voyage de réconciliation à Monaco. Trop beau pour être vrai. Dans une villa isolée, au milieu d' inconnus au regard dur, j' ai compris ma tragique erreur. Antoine, aux côtés de Sophie, ses yeux remplis d' une haine glaciale, a prononcé ces mots qui ont brisé mon monde : « Ce soir, tu es le lot principal. Un trophée humain pour le plus offrant. » La panique m' a saisie. J' étais piégée, vendue comme une bête par l' homme que j' avais épousé. Sous la lumière crue des projecteurs, mon corps, ma vie, ont été mis aux enchères. Je devais agir, trouver une issue, n' importe comment. Antoine riait, Sophie rayonnait, tandis que le monde tournait autour de moi. Il fallait que je m'échappe. Alors que le commissaire-priseur annonçait les premières offres, j'ai levé la tête, le regard vide : « Attendez ! On ne peut pas me vendre. » Antoine s' est moqué : « Et avec quoi, Jeanne ? » J' ai respiré profondément, fixant mon bourreau : « Parce que je m' achète moi-même. Dix millions d' euros ! » Son rire s' est figé. Le silence est tombé sur la salle.

Inspirés de vos vus

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre