Mon mari, Jean-Luc, un simple peintre en bâtiment, venait de mourir subitement. Il me laissait un "cadeau" inattendu : cinq millions d'euros de dettes de jeu clandestin. Sophie, ma meilleure amie, me tenait la main, son visage empreint de compassion simulée, et me pressait de renoncer à l' héritage. C' était la même voix suave, les mêmes mots perfides que dans ma "vie passée" . Dans cette vie d' avant, j' avais écouté Sophie, renoncé à l' héritage, et les créanciers s' étaient acharnés sur moi. Le "Faucon", leur chef impitoyable, avait enlevé mon fils Léo, me renvoyant, un par un, les petits doigts de mon enfant bien-aimé dans des boîtes sordides. Mon désespoir m' avait poussée à vendre tout ce que j' avais pour le sauver, en vain. Léo était mort. J' avais été vendue, exilée dans une usine textile clandestine, un enfer sans nom. Puis, des années plus tard, la vérité avait éclaté devant une vieille télévision grésillante : Jean-Luc n'était pas un peintre modeste, mais le PDG d'un empire immobilier d' une valeur de plusieurs milliards. Et son héritier ? Non pas Léo, mais Paul, le propre fils de Sophie. Tout n' était qu' une machination diabolique, une dette fictive, savamment orchestrée par mon mari et ma meilleure amie pour que leur bâtard hérite de tout. La rage me dévorait. J' avais tenté de m' échapper de cette prison, courant sous une pluie battante, escaladant une clôture électrique. Une décharge violente, une lumière aveuglante, puis le néant. Et je me suis réveillée. Ici. Dans mon salon, l'odeur du café frais emplissait l'air. Sophie, assise en face de moi, me tendait à nouveau cet acte de renonciation. Elle ne savait pas ce qui l'attendait. Cette fois, je ne fuirais pas. Je ne renoncerai pas. Je récupérerais ce qui m' était dû. Et ils allaient payer. « Laisse-moi réfléchir, Sophie. »
Mon mari, Jean-Luc, un simple peintre en bâtiment, venait de mourir subitement.
Il me laissait un "cadeau" inattendu : cinq millions d'euros de dettes de jeu clandestin.
Sophie, ma meilleure amie, me tenait la main, son visage empreint de compassion simulée, et me pressait de renoncer à l' héritage.
C' était la même voix suave, les mêmes mots perfides que dans ma "vie passée" .
Dans cette vie d' avant, j' avais écouté Sophie, renoncé à l' héritage, et les créanciers s' étaient acharnés sur moi.
Le "Faucon", leur chef impitoyable, avait enlevé mon fils Léo, me renvoyant, un par un, les petits doigts de mon enfant bien-aimé dans des boîtes sordides.
Mon désespoir m' avait poussée à vendre tout ce que j' avais pour le sauver, en vain.
Léo était mort.
J' avais été vendue, exilée dans une usine textile clandestine, un enfer sans nom.
Puis, des années plus tard, la vérité avait éclaté devant une vieille télévision grésillante : Jean-Luc n'était pas un peintre modeste, mais le PDG d'un empire immobilier d' une valeur de plusieurs milliards.
Et son héritier ? Non pas Léo, mais Paul, le propre fils de Sophie.
Tout n' était qu' une machination diabolique, une dette fictive, savamment orchestrée par mon mari et ma meilleure amie pour que leur bâtard hérite de tout.
La rage me dévorait.
J' avais tenté de m' échapper de cette prison, courant sous une pluie battante, escaladant une clôture électrique.
Une décharge violente, une lumière aveuglante, puis le néant.
Et je me suis réveillée.
Ici.
Dans mon salon, l'odeur du café frais emplissait l'air.
Sophie, assise en face de moi, me tendait à nouveau cet acte de renonciation.
Elle ne savait pas ce qui l'attendait.
Cette fois, je ne fuirais pas.
Je ne renoncerai pas.
Je récupérerais ce qui m' était dû.
Et ils allaient payer.
« Laisse-moi réfléchir, Sophie. »
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