Pendant sept longues années, Marc m'a haïe. Chaque souffle que je prenais, chaque seconde de mon existence était empoisonnée par le souvenir de Camille, son ex-petite amie, morte dans l' incendie où il m' avait sauvée. Notre fils, Léo, a grandi sous le poids de cette haine, un fardeau qu' il a reporté sur moi. « C'est à cause de toi que tante Camille est morte ! Pourquoi ce n'est pas toi qui es morte à sa place ? » m' a-t-il hurlé le jour de ses sept ans. Le monde s'est alors écroulé autour de moi. Quand Marc a tout abandonné pour le passé grâce à une machine à remonter le temps, j'ai su que c'était ma seule chance. Mais le destin, cruel, m' a ramenée non pas à l' incendie, mais à une inondation. Marc m'a vue, se noyant, et a choisi de me laisser. « C' est de ta faute, Amélie Dubois. Tu es restée dans l' eau exprès, n' est-ce pas ? » m' a-t-il craché, son regard de mépris me transperçant. Puis, il est parti avec Camille, l' amour de sa vie et son chien « Flocon », me laissant seule et chancelante. Mon ventre me faisait souffrir. L' enfant n' a pas pu être sauvé. Dans mon désespoir, j' ai trouvé la clarté : « Divorçons ! » Mon monde, enfin, se reconstruisait.
Pendant sept longues années, Marc m'a haïe.
Chaque souffle que je prenais, chaque seconde de mon existence était empoisonnée par le souvenir de Camille, son ex-petite amie, morte dans l' incendie où il m' avait sauvée.
Notre fils, Léo, a grandi sous le poids de cette haine, un fardeau qu' il a reporté sur moi.
« C'est à cause de toi que tante Camille est morte ! Pourquoi ce n'est pas toi qui es morte à sa place ? » m' a-t-il hurlé le jour de ses sept ans.
Le monde s'est alors écroulé autour de moi.
Quand Marc a tout abandonné pour le passé grâce à une machine à remonter le temps, j'ai su que c'était ma seule chance.
Mais le destin, cruel, m' a ramenée non pas à l' incendie, mais à une inondation.
Marc m'a vue, se noyant, et a choisi de me laisser.
« C' est de ta faute, Amélie Dubois. Tu es restée dans l' eau exprès, n' est-ce pas ? » m' a-t-il craché, son regard de mépris me transperçant.
Puis, il est parti avec Camille, l' amour de sa vie et son chien « Flocon », me laissant seule et chancelante.
Mon ventre me faisait souffrir.
L' enfant n' a pas pu être sauvé.
Dans mon désespoir, j' ai trouvé la clarté : « Divorçons ! »
Mon monde, enfin, se reconstruisait.
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