Amour Brisé, Destin Retrouvé

Amour Brisé, Destin Retrouvé

Gavin

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La tôle froissée hurlait sous la pluie, un son qui s'est gravé en moi ce jour de novembre. Mon ventre me lançait, souvenir cruel de l'accident causé par un chauffard. J'ai appelé Marc, mon fiancé. « Allô ? » Sa voix, agacée, déchirait le silence. Puis le verdict est tombé à l'hôpital, froid, brutal : « Fausse couche. Je suis désolé. » Marc parlait d'assurance, ignorait ma douleur, notre perte. Il est arrivé plus tard, impeccable, murmurant : « Ça va aller, mon amour. On en aura d'autres. » Comme si notre enfant n'était qu'un projet reporté. De retour à la maison, le silence était assourdissant. Puis, au fond d'une boîte, mon doigt a heurté quelque chose : une boucle d'oreille. Une créole en or, avec un minuscule "C" . Chloé. Mon assistante. Mon esprit s'est embrumé, la nausée m'a prise. Cette boucle n'était pas la mienne. Elle était tombée dans sa voiture, celle qu'il m'avait prêtée. Sa froideur, son obsession pour le travail, tout prenait un sens nouveau et dégoûtant. La trahison, froide et métallique, reposait dans ma paume. Mon monde s'écroulait. J'ai posé la boucle sur sa table de chevet. Je n'ai rien dit. Mon ordinateur s'est allumé, un nom dans la barre de recherche : « Monsieur Bernard, Maison de Couture Veyron ». J'ai respiré profondément et j'ai tapé, chaque mot une décision : « Je suis Amélie Dubois. Votre talent n'est un secret pour personne. Je suis prête à quitter mon poste actuel. » C'était un saut dans le vide. Mais rester, c'était suffoquer. Ce soir-là, Marc a souri à son téléphone. Pas à moi. La femme qui lui préparait des tisanes était morte dans cet accident, avec notre enfant.

Introduction

La tôle froissée hurlait sous la pluie, un son qui s'est gravé en moi ce jour de novembre.

Mon ventre me lançait, souvenir cruel de l'accident causé par un chauffard.

J'ai appelé Marc, mon fiancé.

« Allô ? » Sa voix, agacée, déchirait le silence.

Puis le verdict est tombé à l'hôpital, froid, brutal : « Fausse couche. Je suis désolé. »

Marc parlait d'assurance, ignorait ma douleur, notre perte.

Il est arrivé plus tard, impeccable, murmurant : « Ça va aller, mon amour. On en aura d'autres. »

Comme si notre enfant n'était qu'un projet reporté.

De retour à la maison, le silence était assourdissant.

Puis, au fond d'une boîte, mon doigt a heurté quelque chose : une boucle d'oreille.

Une créole en or, avec un minuscule "C" . Chloé. Mon assistante.

Mon esprit s'est embrumé, la nausée m'a prise.

Cette boucle n'était pas la mienne.

Elle était tombée dans sa voiture, celle qu'il m'avait prêtée.

Sa froideur, son obsession pour le travail, tout prenait un sens nouveau et dégoûtant.

La trahison, froide et métallique, reposait dans ma paume. Mon monde s'écroulait.

J'ai posé la boucle sur sa table de chevet. Je n'ai rien dit.

Mon ordinateur s'est allumé, un nom dans la barre de recherche : « Monsieur Bernard, Maison de Couture Veyron ».

J'ai respiré profondément et j'ai tapé, chaque mot une décision : « Je suis Amélie Dubois. Votre talent n'est un secret pour personne. Je suis prête à quitter mon poste actuel. »

C'était un saut dans le vide. Mais rester, c'était suffoquer.

Ce soir-là, Marc a souri à son téléphone. Pas à moi.

La femme qui lui préparait des tisanes était morte dans cet accident, avec notre enfant.

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