Pendant dix ans, j'ai couru après Antoine Lefevre, l'aimant d'un amour aveugle et sacrificiel. Dix ans à endurer ses humiliations, à prendre soin de sa petite amie Chloé, à espérer qu'un jour, il me verrait. Cette nuit-là, tout a basculé quand Antoine a ri en déchirant mon journal intime, vingt ans de mes pensées, de mon amour secret, les réduisant à des confettis, avant de les fourrer dans une enveloppe pour... Chloé. "Ton cœur n'est qu'un amusement pour elle. Et pour moi aussi, d'ailleurs," a-t-il dit, son sourire moqueur gravé dans mon âme. J'ai senti mon cran ressurgir, ma dignité, mon estime de moi-même. Je lui ai craché : "Je veux le divorce." Antoine, incrédule, s' est moqué : "Tu n'es rien sans moi, Jeanne. Tu reviendras en rampant." Puis, Chloé est entrée en scène, sa jalousie atteignant son paroxysme. Elle s'est entaillée le bras avec un coupe-papier et a hurlé que j'avais essayé de la tuer. Antoine, sans poser de questions, m'a poussée violemment. Ma tête a heurté le bureau, et je me suis effondrée, le monde basculant dans l'obscurité. À l'hôpital, alors que j'attendais qu'on me soigne, une alarme a retenti : incendie. J'ai cherché Antoine du regard. Il m'a vue, son visage sans émotion, puis il a choisi de s'enfuir avec Chloé, me laissant derrière dans l'enfer de la fumée et de la panique. Il m'a abandonnée à la mort. Une fois en sécurité, je n'ai pas tourné la page, je l'ai arrachée. J'ai jeté mon téléphone, direction l'aéroport, ma vie avec lui derrière moi. Mais une question me hantait : se souvenait-il de ce jour l'orphelinat, quand il m'avait sauvée, des années auparavant ? Il me l'a confié : "De quoi tu parles ? Je ne suis jamais allé dans un orphelinat de ma vie." Il l'avait oublié. Mon héros, la lumière de ma vie, était devenu mon geôlier. Seule une idiote s'accroche aussi longtemps, n'est-ce pas ? Après tout ce temps, j'ai enfin compris, et désormais, il sera trop tard.
Pendant dix ans, j'ai couru après Antoine Lefevre, l'aimant d'un amour aveugle et sacrificiel.
Dix ans à endurer ses humiliations, à prendre soin de sa petite amie Chloé, à espérer qu'un jour, il me verrait.
Cette nuit-là, tout a basculé quand Antoine a ri en déchirant mon journal intime, vingt ans de mes pensées, de mon amour secret, les réduisant à des confettis, avant de les fourrer dans une enveloppe pour... Chloé.
"Ton cœur n'est qu'un amusement pour elle. Et pour moi aussi, d'ailleurs," a-t-il dit, son sourire moqueur gravé dans mon âme.
J'ai senti mon cran ressurgir, ma dignité, mon estime de moi-même.
Je lui ai craché : "Je veux le divorce."
Antoine, incrédule, s' est moqué : "Tu n'es rien sans moi, Jeanne. Tu reviendras en rampant."
Puis, Chloé est entrée en scène, sa jalousie atteignant son paroxysme.
Elle s'est entaillée le bras avec un coupe-papier et a hurlé que j'avais essayé de la tuer.
Antoine, sans poser de questions, m'a poussée violemment.
Ma tête a heurté le bureau, et je me suis effondrée, le monde basculant dans l'obscurité.
À l'hôpital, alors que j'attendais qu'on me soigne, une alarme a retenti : incendie.
J'ai cherché Antoine du regard. Il m'a vue, son visage sans émotion, puis il a choisi de s'enfuir avec Chloé, me laissant derrière dans l'enfer de la fumée et de la panique.
Il m'a abandonnée à la mort.
Une fois en sécurité, je n'ai pas tourné la page, je l'ai arrachée.
J'ai jeté mon téléphone, direction l'aéroport, ma vie avec lui derrière moi.
Mais une question me hantait : se souvenait-il de ce jour l'orphelinat, quand il m'avait sauvée, des années auparavant ?
Il me l'a confié : "De quoi tu parles ? Je ne suis jamais allé dans un orphelinat de ma vie."
Il l'avait oublié.
Mon héros, la lumière de ma vie, était devenu mon geôlier.
Seule une idiote s'accroche aussi longtemps, n'est-ce pas ?
Après tout ce temps, j'ai enfin compris, et désormais, il sera trop tard.
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