L'Héritière Cache Son Jeu

L'Héritière Cache Son Jeu

Gavin

5.0
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Assise dans l'amphithéâtre bondé, je n'étais que Camille Dubois, l'étudiante en art discrète, espérant passer inaperçue lors de cette stupide cérémonie des "Rois et Reines". Mais mon nom a retenti dans les haut-parleurs, et mon visage s'est affiché sur l'écran géant, non pas pour un couronnement glorieux, mais comme "Reine de la Maladresse", une compilation humiliante de tous mes faux pas. Pire encore, mes croquis intimes de Marc Lemaire, l'objet secret de mon admiration, ont suivi, exposant aux yeux de tous mon amour non partagé et faisant de moi la risée du campus. Marc, mon héros silencieux, riait avec la cruelle Léa Moreau, cette popularité enivrante les rendant aveugles à leur propre méchanceté. La douleur s'est transformée en une froide clarté : l'humiliation n'était qu'une étape, pas une fin. Au lieu de m'effondrer, j'ai offert ma main à Élise Fournier, la "Princesse des Gaffes", victime silencieuse de la même cruauté. Quand, pour se sauver, Marc m'a accusée d'une agression qu'il avait mise en scène, me valant une suspension, ma fureur est devenue une détermination glaciale. Ils croyaient m'avoir brisée, mais ils venaient de réveiller la véritable Camille Dubois, l'héritière cachée d'un empire. Le bal de fin d'année approchait, et avec lui, le moment de leur chute orchestrée. Ils avaient voulu faire de moi une blague ; ils allaient découvrir qui était la véritable reine.

Introduction

Assise dans l'amphithéâtre bondé, je n'étais que Camille Dubois, l'étudiante en art discrète, espérant passer inaperçue lors de cette stupide cérémonie des "Rois et Reines".

Mais mon nom a retenti dans les haut-parleurs, et mon visage s'est affiché sur l'écran géant, non pas pour un couronnement glorieux, mais comme "Reine de la Maladresse", une compilation humiliante de tous mes faux pas.

Pire encore, mes croquis intimes de Marc Lemaire, l'objet secret de mon admiration, ont suivi, exposant aux yeux de tous mon amour non partagé et faisant de moi la risée du campus.

Marc, mon héros silencieux, riait avec la cruelle Léa Moreau, cette popularité enivrante les rendant aveugles à leur propre méchanceté.

La douleur s'est transformée en une froide clarté : l'humiliation n'était qu'une étape, pas une fin.

Au lieu de m'effondrer, j'ai offert ma main à Élise Fournier, la "Princesse des Gaffes", victime silencieuse de la même cruauté.

Quand, pour se sauver, Marc m'a accusée d'une agression qu'il avait mise en scène, me valant une suspension, ma fureur est devenue une détermination glaciale.

Ils croyaient m'avoir brisée, mais ils venaient de réveiller la véritable Camille Dubois, l'héritière cachée d'un empire.

Le bal de fin d'année approchait, et avec lui, le moment de leur chute orchestrée.

Ils avaient voulu faire de moi une blague ; ils allaient découvrir qui était la véritable reine.

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Mes parents m'ont ordonné de quitter la France pour un stage en Suisse. C'était, comme toujours, "pour le bien de Chloé", ma sœur préférée, dont le mariage avec Antoine approchait. Une fois de plus, mon existence était un sacrifice, marginalisée au profit de leur bonheur. La scène était cruelle : à la somptueuse fête de fiançailles de Chloé et Antoine, j'ai tenté de révéler une vérité. J'ai brandi ce médaillon, le symbole de ma "Petite Colombe", le surnom qu'Antoine m'avait donné lorsqu'il était aveugle. C'est moi qui l'avais veillé, pas elle, mais Chloé a revendiqué l'objet comme le sien. Ma mère m'a violemment giflée, me traitant de menteuse jalouse. Antoine, autrefois mon amour, a acquiescé, son regard empli de dégoût. « Amélie a besoin d'une correction sévère », a-t-il déclaré, « vingt coups de cravache ». Attachée à un pilier, j'ai subi l'humiliation suprême, tandis que tous me regardaient, indifférents à ma souffrance. Les larmes de douleur se sont mêlées à celles de l'injustice. Comment pouvaient-ils me faire cela ? Pourquoi une telle cruauté envers leur propre fille ? Mon amour, mes sacrifices : tout n'avait été que mensonge et trahison, dans une indifférence glaçante où même ma vie comptait moins qu'un caprice. C'était un réveil brutal. Non, pas un réveil, un retour. Cette douleur, ce scénario, je l'avais déjà vécu. Mais cette fois-ci, une lassitude infinie m'a envahie, j'ai compris. Cette seconde chance n'était pas pour eux, mais pour moi. Je suis partie, non pas pour la Suisse, mais pour disparaître et enfin, vivre.

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Mon mari est tombé amoureux d'une stagiaire de son entreprise, Chloé. Il est parti les mains vides, me laissant la voiture, l'appartement, et tout l'argent, en échange d'un simple certificat de divorce. Il m'a dit : "Amélie, je ne peux pas trahir Chloé, et je ne veux pas te trahir non plus." J'ai juste posé une question : "Est-ce que ta Chloé a découvert aujourd'hui seulement que tu n'étais pas célibataire ?" Son regard est devenu vide, puis il a détourné les yeux. Après le divorce, il a épousé Chloé en grande pompe, diffusant même la cérémonie en direct. Sur internet, j'étais dépeinte comme l'opportuniste, l'héroïne "difficile", tandis que Chloé était la victime innocente. Les gens disaient que l'amour triomphait toujours, et que je méritais mon sort. Je n'ai pas pleuré. J'ai souri. J'ai envoyé un cadeau à leur mariage : quatre-vingt-dix-neuf couronnes mortuaires, la première souhaitant l'infertilité, la seconde une descendance nombreuse. Sept ans plus tard, lors d'une exposition d'art, je l'ai revu. Il était là avec Chloé, qui m'a dépeinte comme une "vieille peau" essayant de récupérer son mari. Ma fille, Petite, s'est alors manifestée : "Maman, qui sont-ils ?" Marc a compris que Petite était son enfant, mais Chloé a hurlé : "Un enfant ?! Tu as secrètement eu un enfant ! Tu veux utiliser cet enfant pour reprendre Marc, n'est-ce pas ?" Elle a appelé la sécurité pour me jeter dehors. "Madame Dubois ?!" L'agent de sécurité m'a regardée, respectueusement. Oui, Dubois était mon nom d'artiste, et j'étais la propriétaire de la galerie. J'ai demandé : "Jetez-les dehors."

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