Les Larmes d'Adèle

Les Larmes d'Adèle

Gavin

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La lumière crue de l'hôpital effaça toute couleur, ne laissant qu'une horrible nouvelle. Le médecin avait prononcé les mots, immuables : « L'antivenin est arrivé trop tard. » Mon petit Lucas, six ans, n'était plus là, victime d'une stupide morsure de serpent. Alors que mes genoux heurtaient le sol froid, une autre urgence était survenue, la seule dose d\'antivenin ayant été utilisée pour quelqu' un d' autre. Mon mari Marc, égocentrique et pressé, est apparu, plus préoccupé par sa réunion que par notre fils. Puis il m'a demandé : « Et Sophie ? Comment va Sophie ? » Sophie. Sa protégée. Une jeune femme si fragile en apparence. Le médecin a alors révélé l'horreur : « Mademoiselle Leclerc va très bien. Elle a été mordue par une couleuvre inoffensive. Nous lui avons administré l\'antivenin par précaution, sur votre insistance. » Le monde s'est arrêté. La seule dose. Pour Sophie. Pour une morsure inoffensive. Ma voix n'était qu'un murmure rauque et blessé : « C'était toi. Tu as donné l\'antivenin de notre fils à Sophie. » Marc a reculé, son visage se tordant de colère, accusant Lucas d'avoir été "malchanceux" . De retour à la maison, Marc a brisé la photo de Lucas, affirmant qu'il fallait "passer à autre chose". Ces mots, et la main levée pour me gifler, ont brisé toute illusion restante dans mon cœur. Il m'a enfermée dans la cave, me laissant trembler de froid et de peur, comme une punition pour mon chagrin "exagéré". Il ne voyait en moi qu'un objet, un fardeau, tandis que Sophie régnait en maîtresse de maison. Elle, triomphante, a fini par laisser tomber le masque : "Je suis enceinte, Adèle. Et Lucas... il était toujours dans le chemin." La douleur a cédé la place à une rage froide et lucide, une question brûlante à Marc : « Est-ce pour ça que tu as laissé notre fils mourir ? » Il s'agissait de la maison, de l'argent, de ma dignité, de tout ce que j'avais sacrifié pour lui. Il voulait que je renonce à tout, que je parte sans un sou, pour ne pas entacher sa "brillante carrière". Mais en lui t' ôtant tout, ils m'avaient donné la seule chose qui me manquait : la liberté.

Introduction

La lumière crue de l'hôpital effaça toute couleur, ne laissant qu'une horrible nouvelle.

Le médecin avait prononcé les mots, immuables : « L'antivenin est arrivé trop tard. »

Mon petit Lucas, six ans, n'était plus là, victime d'une stupide morsure de serpent.

Alors que mes genoux heurtaient le sol froid, une autre urgence était survenue, la seule dose d\'antivenin ayant été utilisée pour quelqu' un d' autre.

Mon mari Marc, égocentrique et pressé, est apparu, plus préoccupé par sa réunion que par notre fils.

Puis il m'a demandé : « Et Sophie ? Comment va Sophie ? »

Sophie. Sa protégée. Une jeune femme si fragile en apparence.

Le médecin a alors révélé l'horreur : « Mademoiselle Leclerc va très bien. Elle a été mordue par une couleuvre inoffensive. Nous lui avons administré l\'antivenin par précaution, sur votre insistance. »

Le monde s'est arrêté. La seule dose. Pour Sophie. Pour une morsure inoffensive.

Ma voix n'était qu'un murmure rauque et blessé : « C'était toi. Tu as donné l\'antivenin de notre fils à Sophie. »

Marc a reculé, son visage se tordant de colère, accusant Lucas d'avoir été "malchanceux" .

De retour à la maison, Marc a brisé la photo de Lucas, affirmant qu'il fallait "passer à autre chose".

Ces mots, et la main levée pour me gifler, ont brisé toute illusion restante dans mon cœur.

Il m'a enfermée dans la cave, me laissant trembler de froid et de peur, comme une punition pour mon chagrin "exagéré".

Il ne voyait en moi qu'un objet, un fardeau, tandis que Sophie régnait en maîtresse de maison.

Elle, triomphante, a fini par laisser tomber le masque : "Je suis enceinte, Adèle. Et Lucas... il était toujours dans le chemin."

La douleur a cédé la place à une rage froide et lucide, une question brûlante à Marc : « Est-ce pour ça que tu as laissé notre fils mourir ? »

Il s'agissait de la maison, de l'argent, de ma dignité, de tout ce que j'avais sacrifié pour lui.

Il voulait que je renonce à tout, que je parte sans un sou, pour ne pas entacher sa "brillante carrière".

Mais en lui t' ôtant tout, ils m'avaient donné la seule chose qui me manquait : la liberté.

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