Haute Couture, Mon Destin Propre

Haute Couture, Mon Destin Propre

Gavin

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Les bruits familiers de l' atelier m' ont ramenée d' un coup, à la veille de la Fashion Week de Paris. C' était LE jour précis où ma vie avait basculé, celui où Antoine Chevalier, mon amour d' enfance et associé, est tombé follement amoureux de Chloé Martin, une styliste américaine. Pour elle, il avait tout détruit : saboté ma carrière, organisé un « accident » de voiture pour que je rate un concours crucial qu' elle a remporté à ma place, et même exigé une transfusion sanguine massive qui m' a rendue stérile. Notre mariage forcé fut une prison, et son suicide pour elle m' a abandonnée dans la cruauté la plus totale, me laissant brisée et sans enfant. Mais cette fois, un souffle glacé de lucidité a transformé ma douleur en détermination pure. « Élise, veux-tu être ma petite amie ? », a-t-il demandé, son sourire arrogant comme une insulte. « Non », ai-je rétorqué, la voix claire et nette. Son visage s' est figé, son arrogance s' est muée en confusion, tandis que je brisais les chaînes d' une ancienne servitude. « Si c' est comme ça, je reprends ma machine », a-t-il lancé, mesquin. Calmement, j' ai remboursé tous les matériaux qu' il m' avait offerts, coupant les ponts avec mon passé. Puis, je les ai vus : Antoine riant avec Chloé, qui caressait ma machine à coudre, le symbole de notre avenir commun. « C' est ta machine ! Il te l' a reprise pour lui offrir ? », s' est indignée Camille, ma meilleure amie. Je me suis dégagée de la poigne d' Antoine, la rage au cœur. « Je déménage de l' atelier. Aujourd' hui même », ai-je annoncé à Camille. J' ai arraché et jeté les croquis qui représentaient les années où j' avais sacrifié mon style pour ses désirs. Mon téléphone a vibré, c' était lui, paniqué : « Tu déménages ? Tu gâches tout sur un coup de tête ? Tu es tellement froide ! » « Antoine, c' est fini », ai-je tranché avant de bloquer son numéro et celui de Chloé. Quand je l' ai vu simuler une blessure pour ruiner ma réputation au concours, une détermination glaciale m' a saisie, remplaçant la peur par une soif de confrontation. J' ai gagné le concours, face à son incrédulité et la pâleur de Chloé. Cette nuit-là, il a tenté de me manipuler encore : « Mon bras me fait terriblement souffrir. » « Antoine, arrête ton cinéma. Il n' y a rien de mal avec ton bras... Tu as fait ça pour me saboter », ai-je rétorqué. Il a avoué, hurlant : « C' est toi qui m' as abandonné ! Tu méritais bien ça ! » Puis, un appel de Chloé : une réaction allergique. Alors qu' il s' apprêtait à courir la rejoindre, j' ai mis ma main devant lui, assez fort pour que les voisins entendent tout. « Antoine, ton bras ! Fais attention ! Tu ne peux pas courir comme ça, tu es gravement blessé, n' est-ce pas ? » Il était piégé, et dans sa précipitation, il a tout avoué : « Si seulement tu avais accepté de te retirer du concours comme une personne décente, rien de tout ça ne serait arrivé ! » Quelques heures plus tard, il m' a forcé le passage pour que je donne mon sang à Chloé. J' ai saisi un presse-papier : « Non, Antoine. C' est non pour le restant de mes jours. Sors de chez moi ! » « Je te hais », ai-je ajouté, chaque mot pesé, et il s' en est allé, vaincu. Des années plus tard, à Milan, il m' a confié son regret : « J' ai détruit la seule chose qui comptait vraiment. » Je l' ai simplement regardé, puis je me suis détournée, libre, mon avenir radieux devant moi.

Introduction

Les bruits familiers de l' atelier m' ont ramenée d' un coup, à la veille de la Fashion Week de Paris.

C' était LE jour précis où ma vie avait basculé, celui où Antoine Chevalier, mon amour d' enfance et associé, est tombé follement amoureux de Chloé Martin, une styliste américaine.

Pour elle, il avait tout détruit : saboté ma carrière, organisé un « accident » de voiture pour que je rate un concours crucial qu' elle a remporté à ma place, et même exigé une transfusion sanguine massive qui m' a rendue stérile.

Notre mariage forcé fut une prison, et son suicide pour elle m' a abandonnée dans la cruauté la plus totale, me laissant brisée et sans enfant.

Mais cette fois, un souffle glacé de lucidité a transformé ma douleur en détermination pure.

« Élise, veux-tu être ma petite amie ? », a-t-il demandé, son sourire arrogant comme une insulte.

« Non », ai-je rétorqué, la voix claire et nette.

Son visage s' est figé, son arrogance s' est muée en confusion, tandis que je brisais les chaînes d' une ancienne servitude.

« Si c' est comme ça, je reprends ma machine », a-t-il lancé, mesquin.

Calmement, j' ai remboursé tous les matériaux qu' il m' avait offerts, coupant les ponts avec mon passé.

Puis, je les ai vus : Antoine riant avec Chloé, qui caressait ma machine à coudre, le symbole de notre avenir commun.

« C' est ta machine ! Il te l' a reprise pour lui offrir ? », s' est indignée Camille, ma meilleure amie.

Je me suis dégagée de la poigne d' Antoine, la rage au cœur.

« Je déménage de l' atelier. Aujourd' hui même », ai-je annoncé à Camille.

J' ai arraché et jeté les croquis qui représentaient les années où j' avais sacrifié mon style pour ses désirs.

Mon téléphone a vibré, c' était lui, paniqué : « Tu déménages ? Tu gâches tout sur un coup de tête ? Tu es tellement froide ! »

« Antoine, c' est fini », ai-je tranché avant de bloquer son numéro et celui de Chloé.

Quand je l' ai vu simuler une blessure pour ruiner ma réputation au concours, une détermination glaciale m' a saisie, remplaçant la peur par une soif de confrontation.

J' ai gagné le concours, face à son incrédulité et la pâleur de Chloé.

Cette nuit-là, il a tenté de me manipuler encore : « Mon bras me fait terriblement souffrir. »

« Antoine, arrête ton cinéma. Il n' y a rien de mal avec ton bras... Tu as fait ça pour me saboter », ai-je rétorqué.

Il a avoué, hurlant : « C' est toi qui m' as abandonné ! Tu méritais bien ça ! »

Puis, un appel de Chloé : une réaction allergique.

Alors qu' il s' apprêtait à courir la rejoindre, j' ai mis ma main devant lui, assez fort pour que les voisins entendent tout.

« Antoine, ton bras ! Fais attention ! Tu ne peux pas courir comme ça, tu es gravement blessé, n' est-ce pas ? »

Il était piégé, et dans sa précipitation, il a tout avoué : « Si seulement tu avais accepté de te retirer du concours comme une personne décente, rien de tout ça ne serait arrivé ! »

Quelques heures plus tard, il m' a forcé le passage pour que je donne mon sang à Chloé.

J' ai saisi un presse-papier : « Non, Antoine. C' est non pour le restant de mes jours. Sors de chez moi ! »

« Je te hais », ai-je ajouté, chaque mot pesé, et il s' en est allé, vaincu.

Des années plus tard, à Milan, il m' a confié son regret : « J' ai détruit la seule chose qui comptait vraiment. »

Je l' ai simplement regardé, puis je me suis détournée, libre, mon avenir radieux devant moi.

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