Le téléphone a sonné, et la voix de Marc, mon compagnon, était tendue, presque agressive. « Jeanne ? Gaston n' est plus là. Il m' a mordu, il est devenu fou. J'ai dû le laisser partir. » Mon cœur s' est glacé à ces mots. Gaston, mon Berger des Shetland, le chien que j' avais élevé depuis qu' il était chiot, ne mordrait jamais personne. Surtout pas Marc. Une pensée glaciale m' a transpercée : il mentait. Ce mensonge est apparu comme un sous-titre sur l' écran de mon téléphone : « Il ment. Gaston ne l' a jamais mordu. » Épuisée, je me suis dit que j' hallucinais. Puis une nouvelle ligne de texte est apparue, me révélant qu'il n'était pas au parc mais en route pour le 15ème arrondissement. J' ai raccroché, le cœur battant, et j' ai compris que ces "Voix", mon intuition, étaient la seule vérité. Marc avait toujours affiché un étrange sourire quand je caressais Gaston, me demandant si je l' aimais plus que tout. Je n' avais pas compris à l' époque, mais cette question dissimulait une jalousie latente et un ressentiment grandissant. Le choc s'est transformé en une colère froide, tranchante. J' avais un but : récupérer mon chien. Les messages sur mon téléphone ont continué de me guider, m'indiquant une clinique vétérinaire. Pourquoi une clinique ? Une explication surgit : « Il a besoin d'un certificat attestant que Gaston est agressif et imprévisible. Pour justifier le "sauvetage" de Chloé. » Mon sang s'est glacé. Gaston était tenu sur une table d'examen, l'air terrifié. Marc et Chloé sont entrés, elle s'accrochant à son bras, feignant la peur. « Marc, c' est elle ? La femme qui l' a rendu méchant ? » J' ai saisi. Ce n' était pas juste la perte d' un chien; c' était bien plus grand. Je sentis une douleur fulgurante à la cheville, trahie, mais résolue. Gaston, libéré de ma prise, a réagi à l'agression, mordant le mollet de Marc. « La prophétie auto-réalisatrice. Il voulait une morsure, il en a eu une. » Marc, abasourdi par sa propre morsure, s' est tout de même tourné vers Chloé, jouant le chevalier blessé: « Chloé, mon amour, ça va ? » Chloé, calculatrice, a chuchoté : « Ce chien... il est vraiment dangereux. J' ai eu si peur. » Marc, menaçant, a craché : « C' est terminé, Jeanne. Je vais appeler la fourrière. On va le faire piquer. » J' ai sorti mon téléphone et appuyé sur "arrêter l' enregistrement". Le déclic a figé Marc, réalisant que chaque mot, chaque menace, chaque geste, avaient été enregistrés. Ceci n'était que le début de ma vengeance.
Le téléphone a sonné, et la voix de Marc, mon compagnon, était tendue, presque agressive.
« Jeanne ? Gaston n' est plus là. Il m' a mordu, il est devenu fou. J'ai dû le laisser partir. »
Mon cœur s' est glacé à ces mots.
Gaston, mon Berger des Shetland, le chien que j' avais élevé depuis qu' il était chiot, ne mordrait jamais personne.
Surtout pas Marc.
Une pensée glaciale m' a transpercée : il mentait.
Ce mensonge est apparu comme un sous-titre sur l' écran de mon téléphone : « Il ment. Gaston ne l' a jamais mordu. »
Épuisée, je me suis dit que j' hallucinais.
Puis une nouvelle ligne de texte est apparue, me révélant qu'il n'était pas au parc mais en route pour le 15ème arrondissement.
J' ai raccroché, le cœur battant, et j' ai compris que ces "Voix", mon intuition, étaient la seule vérité.
Marc avait toujours affiché un étrange sourire quand je caressais Gaston, me demandant si je l' aimais plus que tout.
Je n' avais pas compris à l' époque, mais cette question dissimulait une jalousie latente et un ressentiment grandissant.
Le choc s'est transformé en une colère froide, tranchante.
J' avais un but : récupérer mon chien.
Les messages sur mon téléphone ont continué de me guider, m'indiquant une clinique vétérinaire.
Pourquoi une clinique ?
Une explication surgit : « Il a besoin d'un certificat attestant que Gaston est agressif et imprévisible. Pour justifier le "sauvetage" de Chloé. »
Mon sang s'est glacé.
Gaston était tenu sur une table d'examen, l'air terrifié.
Marc et Chloé sont entrés, elle s'accrochant à son bras, feignant la peur.
« Marc, c' est elle ? La femme qui l' a rendu méchant ? »
J' ai saisi.
Ce n' était pas juste la perte d' un chien; c' était bien plus grand.
Je sentis une douleur fulgurante à la cheville, trahie, mais résolue.
Gaston, libéré de ma prise, a réagi à l'agression, mordant le mollet de Marc.
« La prophétie auto-réalisatrice. Il voulait une morsure, il en a eu une. »
Marc, abasourdi par sa propre morsure, s' est tout de même tourné vers Chloé, jouant le chevalier blessé: « Chloé, mon amour, ça va ? »
Chloé, calculatrice, a chuchoté : « Ce chien... il est vraiment dangereux. J' ai eu si peur. »
Marc, menaçant, a craché : « C' est terminé, Jeanne. Je vais appeler la fourrière. On va le faire piquer. »
J' ai sorti mon téléphone et appuyé sur "arrêter l' enregistrement".
Le déclic a figé Marc, réalisant que chaque mot, chaque menace, chaque geste, avaient été enregistrés.
Ceci n'était que le début de ma vengeance.
Introduction
02/07/2025
Chapitre 1
02/07/2025
Chapitre 2
02/07/2025
Chapitre 3
02/07/2025
Chapitre 4
02/07/2025
Chapitre 5
02/07/2025
Chapitre 6
02/07/2025
Chapitre 7
02/07/2025
Chapitre 8
02/07/2025
Chapitre 9
02/07/2025
Chapitre 10
02/07/2025
Chapitre 11
02/07/2025
Chapitre 12
02/07/2025
Chapitre 13
02/07/2025
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