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L'Amour Trahi: Son Chien, Sa Vengeance

L'Amour Trahi: Son Chien, Sa Vengeance

Gavin

5.0
avis
Vues
14
Chapitres

Le téléphone a sonné, et la voix de Marc, mon compagnon, était tendue, presque agressive. « Jeanne ? Gaston n' est plus là. Il m' a mordu, il est devenu fou. J'ai dû le laisser partir. » Mon cœur s' est glacé à ces mots. Gaston, mon Berger des Shetland, le chien que j' avais élevé depuis qu' il était chiot, ne mordrait jamais personne. Surtout pas Marc. Une pensée glaciale m' a transpercée : il mentait. Ce mensonge est apparu comme un sous-titre sur l' écran de mon téléphone : « Il ment. Gaston ne l' a jamais mordu. » Épuisée, je me suis dit que j' hallucinais. Puis une nouvelle ligne de texte est apparue, me révélant qu'il n'était pas au parc mais en route pour le 15ème arrondissement. J' ai raccroché, le cœur battant, et j' ai compris que ces "Voix", mon intuition, étaient la seule vérité. Marc avait toujours affiché un étrange sourire quand je caressais Gaston, me demandant si je l' aimais plus que tout. Je n' avais pas compris à l' époque, mais cette question dissimulait une jalousie latente et un ressentiment grandissant. Le choc s'est transformé en une colère froide, tranchante. J' avais un but : récupérer mon chien. Les messages sur mon téléphone ont continué de me guider, m'indiquant une clinique vétérinaire. Pourquoi une clinique ? Une explication surgit : « Il a besoin d'un certificat attestant que Gaston est agressif et imprévisible. Pour justifier le "sauvetage" de Chloé. » Mon sang s'est glacé. Gaston était tenu sur une table d'examen, l'air terrifié. Marc et Chloé sont entrés, elle s'accrochant à son bras, feignant la peur. « Marc, c' est elle ? La femme qui l' a rendu méchant ? » J' ai saisi. Ce n' était pas juste la perte d' un chien; c' était bien plus grand. Je sentis une douleur fulgurante à la cheville, trahie, mais résolue. Gaston, libéré de ma prise, a réagi à l'agression, mordant le mollet de Marc. « La prophétie auto-réalisatrice. Il voulait une morsure, il en a eu une. » Marc, abasourdi par sa propre morsure, s' est tout de même tourné vers Chloé, jouant le chevalier blessé: « Chloé, mon amour, ça va ? » Chloé, calculatrice, a chuchoté : « Ce chien... il est vraiment dangereux. J' ai eu si peur. » Marc, menaçant, a craché : « C' est terminé, Jeanne. Je vais appeler la fourrière. On va le faire piquer. » J' ai sorti mon téléphone et appuyé sur "arrêter l' enregistrement". Le déclic a figé Marc, réalisant que chaque mot, chaque menace, chaque geste, avaient été enregistrés. Ceci n'était que le début de ma vengeance.

Introduction

Le téléphone a sonné, et la voix de Marc, mon compagnon, était tendue, presque agressive.

« Jeanne ? Gaston n' est plus là. Il m' a mordu, il est devenu fou. J'ai dû le laisser partir. »

Mon cœur s' est glacé à ces mots.

Gaston, mon Berger des Shetland, le chien que j' avais élevé depuis qu' il était chiot, ne mordrait jamais personne.

Surtout pas Marc.

Une pensée glaciale m' a transpercée : il mentait.

Ce mensonge est apparu comme un sous-titre sur l' écran de mon téléphone : « Il ment. Gaston ne l' a jamais mordu. »

Épuisée, je me suis dit que j' hallucinais.

Puis une nouvelle ligne de texte est apparue, me révélant qu'il n'était pas au parc mais en route pour le 15ème arrondissement.

J' ai raccroché, le cœur battant, et j' ai compris que ces "Voix", mon intuition, étaient la seule vérité.

Marc avait toujours affiché un étrange sourire quand je caressais Gaston, me demandant si je l' aimais plus que tout.

Je n' avais pas compris à l' époque, mais cette question dissimulait une jalousie latente et un ressentiment grandissant.

Le choc s'est transformé en une colère froide, tranchante.

J' avais un but : récupérer mon chien.

Les messages sur mon téléphone ont continué de me guider, m'indiquant une clinique vétérinaire.

Pourquoi une clinique ?

Une explication surgit : « Il a besoin d'un certificat attestant que Gaston est agressif et imprévisible. Pour justifier le "sauvetage" de Chloé. »

Mon sang s'est glacé.

Gaston était tenu sur une table d'examen, l'air terrifié.

Marc et Chloé sont entrés, elle s'accrochant à son bras, feignant la peur.

« Marc, c' est elle ? La femme qui l' a rendu méchant ? »

J' ai saisi.

Ce n' était pas juste la perte d' un chien; c' était bien plus grand.

Je sentis une douleur fulgurante à la cheville, trahie, mais résolue.

Gaston, libéré de ma prise, a réagi à l'agression, mordant le mollet de Marc.

« La prophétie auto-réalisatrice. Il voulait une morsure, il en a eu une. »

Marc, abasourdi par sa propre morsure, s' est tout de même tourné vers Chloé, jouant le chevalier blessé: « Chloé, mon amour, ça va ? »

Chloé, calculatrice, a chuchoté : « Ce chien... il est vraiment dangereux. J' ai eu si peur. »

Marc, menaçant, a craché : « C' est terminé, Jeanne. Je vais appeler la fourrière. On va le faire piquer. »

J' ai sorti mon téléphone et appuyé sur "arrêter l' enregistrement".

Le déclic a figé Marc, réalisant que chaque mot, chaque menace, chaque geste, avaient été enregistrés.

Ceci n'était que le début de ma vengeance.

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Pendant huit longues années, ma vie tournait autour d'Antoine de Valois. J'étais son ombre discrète, son assistante dévouée, anticipant chacun de ses désirs, et secrètement, son amante clandestine depuis quatre ans. Notre arrangement était basé sur un amour fou et insensé de ma part, et une froide commodité de la sienne. Puis, Camille de Rohan, son amour de jeunesse, est revenue. Antoine, sans aucune considération pour mes sentiments, l'a affichée publiquement, la déclarant l'unique femme de sa vie. Mon monde s'est effondré. Ce n'était que le début de mon calvaire. Aveuglée par la jalousie et forte de la cécité d'Antoine, Camille a entrepris de me détruire. Elle m'a délibérément humiliée : j'ai dû ramasser sa traîne de robe comme une servante, elle a versé du café brûlant sur moi, et m'a accusée publiquement de vol lors d'une soirée mondaine. L'apogée de sa cruauté fut quand Antoine lui-même, sur ses ordres, m'a forcée à m'agenouiller sur le trottoir glacé de l'avenue Montaigne, exposée à la honte devant tous les passants. Mon cœur, naguère si plein d'amour, s'est brisé en mille morceaux. Comment l'homme que j'aimais, à qui j'avais tout donné, pouvait-il me réduire à cela ? N'étais-je rien d'autre qu'un objet, « personne d'important » pour lui ? J'ai subi cette trahison et cette humiliation avec une dignité mourante. Mais cet acte de barbarie m'a libérée. Ce jour-là, j'ai su que l'amour que je lui portais était mort. J'ai tout quitté, Paris, lui, notre passé. J'ai choisi de me reconstruire, loin de cette folie. Et même quand Antoine, face au chaos qu'il avait créé, a finalement ouvert les yeux et s'est mis à me supplier de revenir, il était trop tard. Mon cœur est resté muet. L'amour était mort, pour toujours.

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