La Rage de Jeanne

La Rage de Jeanne

Gavin

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Dans ma vie précédente, le jour de l' examen d' entrée à l' université, mon destin a basculé. J'ai été empoisonnée par ma prétendue amie, Chloé Martin, avec un verre de jus de mangue, un fruit auquel j' étais mortellement allergique. Ma mère, dévastée, n'a pas survécu longtemps après moi, et mon petit ami de l' époque, Pierre, avait aidé Chloé, par fascination pour cette manipulatrice. Quand j' ai rouvert les yeux, j' étais de retour dans ce bus pluvieux, une heure avant le début de l' épreuve la plus importante de notre vie. L' odeur, les conversations excitées de mes camarades... Tout était identique, sauf mon cœur, qui battait la chamade non pas d'anticipation, mais d'une pure haine froide. Pierre, le visage plein de fausse inquiétude, m' a interpellée : « C' est Chloé, elle ne trouve plus son élastique à cheveux porte-bonheur, on ne peut pas partir sans elle ! » La dernière fois, j' avais acquiescé, scellant mon propre destin funeste. Mais cette fois, sa lâcheté et leur aveuglement ne me brûleraient plus. « Non, » ai-je dit, ma voix plus froide que je ne l' aurais voulu. Je me suis levée, mon avenir ne dépendrait plus d' une idiote et de son accessoire futile. Leurs murmures de jugement, leurs regards méprisant mon « manque d' esprit d' équipe » ne m' atteignaient plus. Je me suis éloignée du piège mortel qu'était ce bus, ignorant leurs cris et les larmes de crocodile de Chloé. Puis, mon téléphone a vibré : une alerte météo officielle, annonçant un glissement de terrain sur la route que ce bus allait emprunter. Une partie de moi, l'ancienne Jeanne, a hésité à les avertir. Mais pourquoi ? Pour qu' ils se moquent de moi, encore ? Non. Cette fois, ce n' était pas moi qui allais payer le prix de leur stupidité. C' était eux. Et ce n' était que le début de ma vengeance bien méritée.

Introduction

Dans ma vie précédente, le jour de l' examen d' entrée à l' université, mon destin a basculé.

J'ai été empoisonnée par ma prétendue amie, Chloé Martin, avec un verre de jus de mangue, un fruit auquel j' étais mortellement allergique.

Ma mère, dévastée, n'a pas survécu longtemps après moi, et mon petit ami de l' époque, Pierre, avait aidé Chloé, par fascination pour cette manipulatrice.

Quand j' ai rouvert les yeux, j' étais de retour dans ce bus pluvieux, une heure avant le début de l' épreuve la plus importante de notre vie.

L' odeur, les conversations excitées de mes camarades... Tout était identique, sauf mon cœur, qui battait la chamade non pas d'anticipation, mais d'une pure haine froide.

Pierre, le visage plein de fausse inquiétude, m' a interpellée : « C' est Chloé, elle ne trouve plus son élastique à cheveux porte-bonheur, on ne peut pas partir sans elle ! »

La dernière fois, j' avais acquiescé, scellant mon propre destin funeste.

Mais cette fois, sa lâcheté et leur aveuglement ne me brûleraient plus.

« Non, » ai-je dit, ma voix plus froide que je ne l' aurais voulu.

Je me suis levée, mon avenir ne dépendrait plus d' une idiote et de son accessoire futile.

Leurs murmures de jugement, leurs regards méprisant mon « manque d' esprit d' équipe » ne m' atteignaient plus.

Je me suis éloignée du piège mortel qu'était ce bus, ignorant leurs cris et les larmes de crocodile de Chloé.

Puis, mon téléphone a vibré : une alerte météo officielle, annonçant un glissement de terrain sur la route que ce bus allait emprunter.

Une partie de moi, l'ancienne Jeanne, a hésité à les avertir.

Mais pourquoi ? Pour qu' ils se moquent de moi, encore ?

Non. Cette fois, ce n' était pas moi qui allais payer le prix de leur stupidité.

C' était eux. Et ce n' était que le début de ma vengeance bien méritée.

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