Le Masque d'Hélène

Le Masque d'Hélène

Gavin

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La pluie fine de Paris n'avait pas suffi à estomper le choc des mots : « C' est fini, Jeanne. » Marc, mon fiancé, se tenait là, froidement impeccable, vidant nos rêves de mariage et d'avenir d'un simple revers de main. « Ma famille ne t' approuve pas. Tu n' es pas à la hauteur. Sophie, elle, l' est. » Ce fut le début de ma descente aux enfers : virée de mon travail par son père, accusée de vol, calomniée, abandonnée par tous mes amis. Je me suis retrouvée seule, brisée, sans foyer. Mais au fond de ma misère, je suis tombée sur le journal intime de ma grand-mère. Ses pages jaunies ont révélé une histoire saisissante, un calque parfait de la mienne : elle aussi avait été trahie et humiliée par l'aïeul de Marc, Henri de la Roche. La même famille, la même cruauté répétée à travers les générations. Ce n'était plus seulement ma douleur, c'était une injustice ancestrale qui me submergeait d'une rage froide et inattendue. Alors que l'obscurité m'enveloppait après un accident, je n'avais qu'un seul regret : ma vengeance inachevée. Pourtant, un nouveau chapitre s'est ouvert dans les lumières cliniques d'une chambre d'hôpital, face à un reflet inconnu. Ce n'était pas mon visage. C'était le visage d'Hélène de la Roche, la mère de Marc. Le destin, dans un rire cruel, venait de me donner l'arme parfaite. Une vengeance totale allait s'orchestrer de l'intérieur, et ils ne me verraient jamais venir.

Introduction

La pluie fine de Paris n'avait pas suffi à estomper le choc des mots : « C' est fini, Jeanne. »

Marc, mon fiancé, se tenait là, froidement impeccable, vidant nos rêves de mariage et d'avenir d'un simple revers de main.

« Ma famille ne t' approuve pas. Tu n' es pas à la hauteur. Sophie, elle, l' est. »

Ce fut le début de ma descente aux enfers : virée de mon travail par son père, accusée de vol, calomniée, abandonnée par tous mes amis.

Je me suis retrouvée seule, brisée, sans foyer. Mais au fond de ma misère, je suis tombée sur le journal intime de ma grand-mère.

Ses pages jaunies ont révélé une histoire saisissante, un calque parfait de la mienne : elle aussi avait été trahie et humiliée par l'aïeul de Marc, Henri de la Roche.

La même famille, la même cruauté répétée à travers les générations. Ce n'était plus seulement ma douleur, c'était une injustice ancestrale qui me submergeait d'une rage froide et inattendue.

Alors que l'obscurité m'enveloppait après un accident, je n'avais qu'un seul regret : ma vengeance inachevée.

Pourtant, un nouveau chapitre s'est ouvert dans les lumières cliniques d'une chambre d'hôpital, face à un reflet inconnu.

Ce n'était pas mon visage. C'était le visage d'Hélène de la Roche, la mère de Marc.

Le destin, dans un rire cruel, venait de me donner l'arme parfaite.

Une vengeance totale allait s'orchestrer de l'intérieur, et ils ne me verraient jamais venir.

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La douleur était la dernière chose dont je me souvenais, une douleur si intense qu' elle déchirait mon âme. Ligotée sur une chaise en fer dans le froid mordant du désert barbare, mes poignets et mes chevilles à vif, je me mourais. Mon propre fiancé, Louis, m' avait trahie. Mon frère, Henri, avait murmuré que c' était pour Sophie, ma propre assistante, avant de me livrer à cette fin horrible. J' avais été envoyée ici en mariage forcé, un sacrifice "politique" masquant une sordide vengeance. Mon crime ? Avoir modestement réprimandé Sophie le jour de mon anniversaire pour avoir volé ma robe impériale et s' être pavanée avec. J' avais crié de rage, j' avais supplié qu' ils me sauvent, mais leurs rires cruels résonnaient comme le glas de ma mort. Tout le monde me dénigrait, m' accusait d' être capricieuse. Jusqu' à mon dernier souffle, une pensée brûlait en moi : si seulement je pouvais revenir en arrière, je ne leur montrerais aucune pitié. L' obscurité m' a engloutie. Puis, une lumière. J' ai ouvert les yeux pour me retrouver dans le grand salon de mon palais, ma peau intacte, vêtue d' une simple robe en soie. Une servante s' est inclinée : « Joyeux anniversaire, Votre Altesse. » C\'était le jour même. Le jour où tout avait basculé. Je n' avais pas rêvé de ma mort ; c' était un avertissement. Une seconde chance. Alors, quand j' ai vu Sophie, au centre de la pièce, danser sous le lustre en cristal, portant MA robe impériale, le même sourire triomphant sur ses lèvres, la rage qui montait en moi était froide, précise, mortelle. Cette fois, elle n' allait pas s' en tirer.

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