Ma seconde chance: Briser le Cycle

Ma seconde chance: Briser le Cycle

Gavin

5.0
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Chapitres

La pluie froide de novembre frappait violemment la vitre de la voiture. Le métal tordu s'enfonçait dans ma jambe, une douleur sourde irradiait dans tout mon corps. Mon fils Léo, son visage pâle sur son lit d'hôpital, ma femme Isabelle au téléphone assurant : "Ne t'inquiète pas, Marc s'occupe de tout. Léo va bien, c'est juste une petite fièvre." Ce n'était pas une petite fièvre ; c'était une pneumonie, et pendant qu'elle "s'occupait de tout" avec Marc, Léo est mort. J'ai tout perdu ce jour-là, ma vie n'avait plus de sens, cet accident n'était que la fin logique d'une existence déjà brisée. J'ai fermé les yeux, acceptant le néant. Puis, une secousse violente m'a projeté en avant. J'ai ouvert les yeux : j'étais dans mon lit, aucun signe de douleur, de sang ou de métal tordu. Mes mains étaient celles d'un homme plus jeune, moins marqué par le chagrin. Je me suis précipité vers le calendrier : 15 octobre 2021, trois ans avant la mort de Léo, trois ans avant ma propre mort. La porte de la chambre s'est ouverte doucement, c'était Isabelle, un sourire radieux aux lèvres, portant la robe que je lui avais offerte. "Clément, mon chéri, tu es réveillé ? J'ai une bonne nouvelle." Mon cœur s'est glacé, je connaissais cette phrase, ce sourire – c'était le début de la fin. "Marc, le frère de mon camarade de guerre décédé, arrive aujourd'hui. Il a perdu son travail et n'a nulle part où aller. J'ai pensé qu'on pourrait l'accueillir chez nous pour quelque temps." Dans ma vie passée, j'avais accepté, j'avais accueilli le serpent dans ma maison. Cette fois, ma réponse fut différente : "Non." Son sourire s'est figé. "Tu es égoïste !" a-t-elle crié. Je l'ai fixée droit dans les yeux : "Isabelle, on va divorcer." Elle ne comprenait pas, ne savait pas que j'avais déjà vécu l'enfer qu'elle s'apprêtait à créer. Je devais sauver mon fils, et cette fois, je me sauverais aussi.

Introduction

La pluie froide de novembre frappait violemment la vitre de la voiture.

Le métal tordu s'enfonçait dans ma jambe, une douleur sourde irradiait dans tout mon corps.

Mon fils Léo, son visage pâle sur son lit d'hôpital, ma femme Isabelle au téléphone assurant : "Ne t'inquiète pas, Marc s'occupe de tout. Léo va bien, c'est juste une petite fièvre."

Ce n'était pas une petite fièvre ; c'était une pneumonie, et pendant qu'elle "s'occupait de tout" avec Marc, Léo est mort.

J'ai tout perdu ce jour-là, ma vie n'avait plus de sens, cet accident n'était que la fin logique d'une existence déjà brisée.

J'ai fermé les yeux, acceptant le néant.

Puis, une secousse violente m'a projeté en avant.

J'ai ouvert les yeux : j'étais dans mon lit, aucun signe de douleur, de sang ou de métal tordu.

Mes mains étaient celles d'un homme plus jeune, moins marqué par le chagrin.

Je me suis précipité vers le calendrier : 15 octobre 2021, trois ans avant la mort de Léo, trois ans avant ma propre mort.

La porte de la chambre s'est ouverte doucement, c'était Isabelle, un sourire radieux aux lèvres, portant la robe que je lui avais offerte.

"Clément, mon chéri, tu es réveillé ? J'ai une bonne nouvelle."

Mon cœur s'est glacé, je connaissais cette phrase, ce sourire – c'était le début de la fin.

"Marc, le frère de mon camarade de guerre décédé, arrive aujourd'hui. Il a perdu son travail et n'a nulle part où aller. J'ai pensé qu'on pourrait l'accueillir chez nous pour quelque temps."

Dans ma vie passée, j'avais accepté, j'avais accueilli le serpent dans ma maison.

Cette fois, ma réponse fut différente : "Non."

Son sourire s'est figé.

"Tu es égoïste !" a-t-elle crié.

Je l'ai fixée droit dans les yeux : "Isabelle, on va divorcer."

Elle ne comprenait pas, ne savait pas que j'avais déjà vécu l'enfer qu'elle s'apprêtait à créer.

Je devais sauver mon fils, et cette fois, je me sauverais aussi.

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