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L'Héritière Contre son Ex

L'Héritière Contre son Ex

Gavin

5.0
avis
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28
Chapitres

Ce soir, c'était mon trente-deuxième anniversaire. Dans notre appartement parisien, j'avais préparé son plat préféré, rêvant d'une soirée romantique avec Alan. Il est rentré après minuit, sans fleurs ni cadeau, méprisant ouvertement le dîner et le gâteau que j'avais passés des heures à préparer. Puis, j'ai senti ce parfum : Chanel N°5. Celui de son assistante, Brenda. Et la photo envoyée d'un numéro inconnu a confirmé mes soupçons : Alan et Brenda, main dans la main, se promenant dans les Jardins du Luxembourg. Il a appelé ça une "urgence professionnelle". Il a osé me dire que j'étais un "fardeau" pour sa carrière, que je ne pensais qu'à avoir des enfants. L'homme que j'avais tant aimé m'a demandé : « Si tu veux un enfant, on peut prendre un chien. » Cette phrase a été le coup de grâce. Cet homme, que j'avais tant soutenu, lui offrant mon héritage, ma carrière, ma vie pour lancer sa « brillante » startup, m' a jeté un collier de famille à mes pieds en plein gala, brisé en mille morceaux. Alors que les agents de sécurité m'expulsaient de la salle, je l'ai regardé droit dans les yeux. « Tu vas tout perdre, Alan. Absolument tout. Je te le jure. » En sortant, j'ai composé un numéro : celui de l'avocat de ma famille.

Introduction

Ce soir, c'était mon trente-deuxième anniversaire. Dans notre appartement parisien, j'avais préparé son plat préféré, rêvant d'une soirée romantique avec Alan.

Il est rentré après minuit, sans fleurs ni cadeau, méprisant ouvertement le dîner et le gâteau que j'avais passés des heures à préparer.

Puis, j'ai senti ce parfum : Chanel N°5. Celui de son assistante, Brenda. Et la photo envoyée d'un numéro inconnu a confirmé mes soupçons : Alan et Brenda, main dans la main, se promenant dans les Jardins du Luxembourg. Il a appelé ça une "urgence professionnelle".

Il a osé me dire que j'étais un "fardeau" pour sa carrière, que je ne pensais qu'à avoir des enfants. L'homme que j'avais tant aimé m'a demandé : « Si tu veux un enfant, on peut prendre un chien. » Cette phrase a été le coup de grâce.

Cet homme, que j'avais tant soutenu, lui offrant mon héritage, ma carrière, ma vie pour lancer sa « brillante » startup, m' a jeté un collier de famille à mes pieds en plein gala, brisé en mille morceaux.

Alors que les agents de sécurité m'expulsaient de la salle, je l'ai regardé droit dans les yeux. « Tu vas tout perdre, Alan. Absolument tout. Je te le jure. » En sortant, j'ai composé un numéro : celui de l'avocat de ma famille.

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5.0

Le rapport médical dans ma main tremblait légèrement. Les mots noirs dansaient devant mes yeux : une maladie sexuellement transmissible, incurable, agressive. Le nom de Jean-Luc Moreau, mon fiancé, était là, en haut, mais je savais, avec une certitude terrifiante, que ce poison venait de Sophie Laurent, ma meilleure amie. J'étais devant la porte de l'appartement que Jean-Luc et moi devions partager. Des rires, des murmures, des soupirs qui n'étaient pas les miens. Dans ma vie précédente, j'aurais défoncé cette porte, brandi ce rapport. J' aurais crié ma trahison au monde. Et je l'avais fait. Le souvenir était une cicatrice brûlante. Sophie, humiliée, avait fui, heurtée de plein fouet par une voiture. Morte sur le coup. Jean-Luc ne m'avait jamais pardonné. À ses yeux, j'étais une meurtrière. Son amour pour Sophie s'était transformé en haine. Il avait maintenu notre mariage, un piège cruel. Le jour de nos noces, dans la chambre d'hôtel, il m'avait livrée à une bande d'hommes, filmant tout, un sourire de vengeance sur son visage. La torture avait duré des jours. Mais le destin m'avait donné une seconde chance. Je m'étais réveillée quelques mois plus tôt, le jour même où je devais recevoir les résultats de l'enquête que j'avais commandée sur Jean-Luc, soupçonnant déjà son infidélité. Cette fois, je ne défoncerai pas la porte. Je ne crierai pas. Je ne sauverai personne de son propre poison. Ma main, ne tremblant plus, tourna doucement la clé. La porte s'entrouvrit sans un bruit. Sur le canapé, Jean-Luc et Sophie étaient enlacés. « Tu es sûr que ça va ? » demanda Jean-Luc, sa voix pleine d'une tendresse que je ne lui avais jamais connue. « Tu as l'air si fatiguée ces derniers temps. » Sophie se blottit. « Ce n'est rien, mon amour. » « Juste un petit virus, le médecin a dit que ça passerait avec du repos. » Un petit virus. Mon regard dériva vers le croquis de ma robe de mariée sur la table basse. La nausée m'envahit. Je reculai doucement, refermant la porte avec une précision de chirurgien. Puis, mon père. Il me serra dans ses bras. « Papa, » ai-je sangloté. « C'est fini. » « Je ne l'épouserai pas. » « Je sais, Amélie. » « Comment... ? » « Moi aussi, Amélie. » « Je me souviens de tout. » Le sol se déroba. Ce n'était plus ma vengeance. C'était la nôtre. Une nouvelle force, froide et puissante, s'installa en moi.

De la Fosse aux Vignes de l'Amour

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Nouvelle

5.0

À vingt ans, le poids des dettes familiales m'étouffait, me poussant vers un mariage arrangé censé nous sauver de la ruine. J'ai choisi son nom, Antoine Lefèvre, l'homme que j'aimais éperdument, mais notre mariage est devenu mon pire cauchemar. Enceinte, à l'agonie sur ma couche, j'ai vu Antoine éventrer mon ventre, écraser notre nouveau-né, avant de siffler : "Tout ça, c'est de ta faute. Colette ne se serait jamais réfugiée à la campagne. Des vagabonds l'ont agressée là-bas. C'est toi qui l'as mise en danger !" Quatre heures d'horreur, trahie, agonisant seule, tandis qu'il préparait les funérailles grandioses de sa maîtresse, me jetant, moi, à la fosse commune, oubliée de tous, sauf d'un homme. Cet homme, Henri de Montaigne, a recueilli mon corps, a vengé ma mort avant de se donner la sienne sur ma tombe ; aujourd'hui, j'ai rouvert les yeux, et cette fois, le sort n'aura pas le dernier mot. Cette fois, je ne manipulerai pas le tirage au sort, je ne ferai pas le même choix. Cette fois, je m'agenouille devant mon père et je n'ai qu'une seule demande : "Père, je vous en supplie, arrangez mon mariage avec Henri de Montaigne." Alors que je pensais mon destin enfin scellé, le passé m'attendait au détour d'une ruelle, Antoine et Colette. Elle s'effondre, simule, m'accuse d'avoir brisé la jambe de son frère, tout en me dénigrant à voix haute : "Madame, si je vous ai offensée en quoi que ce soit, vous pouvez me frapper, m'insulter... mais pourquoi ? Pourquoi avez-vous fait briser la jambe de mon frère ?" Antoine, protecteur, me toise de son mépris : "Je te croyais plus digne que ça. Tu as déjà supplié ta famille d'arranger un mariage ! Écoute-moi bien, Adeline. Si tu ne t'agenouilles pas immédiatement pour t'excuser auprès de Colette, je te jure que même si je dois défier les ordres de nos familles, tu ne mettras jamais un pied dans la mienne !" Ma servante, Marie, les gifle chacun à tour de rôle, défiant leur arrogance. Mon rire sec fuse : "Le gendre ? Tu penses vraiment que le document de mariage que mon père m'a donné porte ton nom ?" Il persiste, aveuglé par sa vanité : "Évidemment. Tu m'aimes de façon si éhontée depuis des années. Tu as attendu jusqu'à devenir une vieille fille juste pour moi. Si ce n'est pas mon nom, ce serait celui de qui ?" "Arrête de rêver", lui dis-je, avant d'ordonner aux gardes d'éloigner Antoine. Le lendemain, mon sanctuaire, la source thermale où je prépare les remèdes pour Henri, est profané. Antoine s'y prélasse, avec Colette et son frère infirme, qui se sert de ma source pour son "bain". "Quand elle m'épousera", ricane Antoine, "toutes les propriétés de sa famille seront à moi. Absolument tout. Alors, quel mal y a-t-il à ce que ton frère se baigne dans ma source ? Oserait-elle me dire non ?" Mes propres gardes, corrompus par ses mensonges, me méprisent. La rage me submerge. Je dégaine mon couteau et égorge les deux gardes qui m'ont manqué de respect. Cette fois, personne n'hésite. Antoine, fou de rage, me pousse dans la source, me laissant me noyer. Un homme masqué me tire hors de l'eau, sa voix rauque me dit : "Madame, je suis arrivé en retard." C'est Henri. "Je sais que Madame n'a demandé à épouser votre humble serviteur que pour provoquer Monsieur Antoine. Demain, j'irai moi-même voir votre père pour rompre les fiançailles. Je ne veux pas vous mettre dans l'embarras." Je le retiens, ma voix nouvelle, mes mots clairs : "Il n'y a personne d'autre. Depuis le début, la seule personne que je voulais épouser, c'était toi." Ses oreilles rougissent. De retour chez moi, le valet d'Antoine exige deux sages-femmes pour Colette, enceinte. Je le fais battre. Antoine et Colette débarquent, il me gifle, m'humilie devant toute la maison. Mais cette fois, je me relève, mon âme libérée : "Antoine Lefèvre, Cette gifle efface tout ce qu'il y a eu entre nous. Nous sommes quittes." Des gardes armés entrent, ma voix porte ma décision : "Antoine Lefèvre a tenté de tuer la fille du boulanger du duc. Traînez-le dehors et battez-le à mort." Sa mère le sauve de justesse, me soumettant à de nouvelles humiliations, tentant même de me faire violer par son fils, avant que Henri ne m'arrache à ses griffes. "Dans trois jours, le jour de ton mariage, tu épouseras un coq !" lance-t-elle, au comble de sa fureur. Le jour du mariage, un coq est là, Henri le décapite d'un coup d'épée. Antoine arrive, incrédule, pour s'apercevoir que le destin a changé. Mon document de mariage, bien en vue, ne porte que nos noms, Henri et le mien. "Impossible ! C'est impossible ! Tu m'as toujours aimé !" "Assez !" La foule murmure l'humiliation du jeune homme. Colette, traînée par Marie, pâle et terrifiée, le ventre arrondi, confirme mes dires. La famille Lefèvre est ruinée, Antoine ligoté et traîné dehors. Mon cœur est empli de paix, et je jure fidélité à Henri. Le lendemain, notre cortège nuptial s'étire sur dix lieues. Henri promet fidélité à mon père : "Si un jour je manque à mon devoir envers Madame, que le ciel me punisse et que je meure misérablement." Sa mère, bienveillante, me révèle la blessure d'Henri : "Henri a été blessé lors d'une bataille il y a quelques années. Une attaque surprise de l'ennemi. Son visage... il a été défiguré." "Je l'aime." Henri retire son masque, et son visage est parfait, d'une beauté saisissante. Il avoue : "Je voulais juste t'attendre. Toi. J'avais peur que d'autres familles essaient d'arranger un mariage avec moi... Alors..." "Alors tu as inventé toutes ces rumeurs ?" Son hochement de tête coupable me fait rire. "C'est trop tard pour changer d'avis. Et tu n'auras plus jamais à vivre caché derrière un masque." Nous nous embrassons sous le pêcher en fleurs, mon bonheur est complet.

Amour Défendu, Vengeance Inassouvie

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5.0

Le téléphone a sonné, strident, brisant le silence pesant de mon appartement. Jeanne Dubois, architecte paysagiste de renom. C'était moi, avant. Maintenant, j'étais juste la sœur de Paul. La sœur d'un criminel, selon eux. Mon petit frère, Paul, dix-neuf ans, broyé et jeté en prison pour une fraude financière qu'il n'avait pas commise. « Mademoiselle Dubois. » La voix du père d'Alexandre de Varenne, l'homme dont le fils avait détruit le mien, résonnait, lourde d'une autorité qui ne tolérait aucune discussion. « Votre frère est jeune, il a fait une erreur. Mon fils aussi. Retirez votre plainte. Faites en sorte que votre frère admette sa seule culpabilité. En échange, je pourrai user de mon influence pour que sa peine soit... clémente. » Une erreur. Il appelait ça une erreur. J'ai crié, supplié, frappé à toutes les portes. La justice m'avait glacée, les avocats s'étaient désistés, j'avais été menacée, mon appartement "visité". Ils m'avaient humiliée, isolée, poussée au bord du gouffre. J'avais échoué. J'étais seule. Puis, une image s'est imposée. Mon père, le jour de son départ pour sa dernière mission. « Prends soin de Paul, Jeanne. Et n'oublie jamais, même dans la nuit la plus noire, une seule petite lumière peut tout changer. » Mes yeux se sont posés sur une vieille malle en bois, celle de mon père, jamais ouverte depuis sa mort. Une nouvelle force, froide et tranchante, a surgi en moi. Ce n'était plus du désespoir. C'était de la rage. Une rage pure. « Allez au diable. » J'ai raccroché. J'ai ouvert la malle de mon père. À l'intérieur, sous des vêtements et des souvenirs, il y avait ce que je cherchais. Un carnet de bord et un paquet de lettres. L'écriture de mon père, des noms, des dates, des lieux. Trafic d'armes, détournements de fonds. Et parmi les noms, celui de la famille de Varenne. Alexandre n'était pas juste un jeune délinquant. Il était l'héritier d'un empire bâti sur la misère et la mort. Mon père n'était pas seulement un médecin. Il était un témoin. Il avait collecté des preuves pendant des années, des preuves capables de faire s'effondrer des fortunes. Sa mort, officiellement un "accident", prenait soudain un sens terrible. Ils ne l'avaient pas seulement tué. Ils avaient essayé de faire taire la vérité avec lui. Mais ils avaient oublié une chose. Ils avaient oublié sa fille. La rage avait laissé place à une détermination glaciale. Ils voulaient une guerre ? Ils allaient l'avoir. Mais pas sur leur terrain.

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