Le Baiser Profané : L'Âme du Vigneron Brisée

Le Baiser Profané : L'Âme du Vigneron Brisée

Gavin

5.0
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Chapitres

La photo est apparue comme une gifle numérique. Elle montrait Alan, mon mari, l'homme avec qui j'avais bâti un empire viticole, embrassant Carole, son assistante. Ce n'était pas un simple baiser, mais un acte de possession intime, ses lèvres dégustant le vin rouge sur les siennes. Pire encore, son geste familier, son tic de bouton de manchette, l'expression de son pur plaisir, m'ont brisée. C'était notre geste, le secret de notre intimité, désormais profané. Mon corps a tremblé, la nausée m'a saisie tandis que mon appel restait sans réponse. « Occupé », est arrivé le lendemain, un mot, froid et sec, pour effacer dix ans de vie commune. Mais comment cet homme, capable de promettre de ne jamais manquer un de mes messages, pouvait-il ignorer mon monde qui s'effondrait ? Comment celui qui craignait ma déception plus que tout, était-il devenu un étranger ? Les fissures étaient là depuis longtemps : ses absences, sa défense d'une photo intime, son irritabilité face à ma passion, ses mensonges éhontés sur ses sorties. Il s'est moqué de nos vœux, de notre histoire, de mon cœur. La trahison m'a brûlée et j'ai compris que l'amour ne se simulait pas. Je me sentais piétinée, ridiculisée, mon corps rejetant un contact si longtemps désiré. Comment un homme pouvait-il penser acheter mon pardon après avoir sali tout ce qui nous était sacré ? Face à son déni et ses manipulations, une rage froide m'a envahie. J'ai ramassé les photos, ces preuves incontestables de sa perfidie, et les ai jetées à ses pieds. Mes larmes, enfin libérées, n'étaient pas de faiblesse, mais la fureur d'une femme humiliée. Puis, alors que je pensais tout perdre, le passé m'a tendu la main d'une manière inimaginable. Le jeune Alan, pur et aimant, est apparu, un fragment d'un passé qui n'existait plus, me confrontant à la douleur de ce qui aurait pu être. Son apparition, me poussant vers ma propre libération, allait me donner la force de fermer un chapitre agonisant et enfin, de commencer ma propre renaissance.

Introduction

La photo est apparue comme une gifle numérique.

Elle montrait Alan, mon mari, l'homme avec qui j'avais bâti un empire viticole, embrassant Carole, son assistante.

Ce n'était pas un simple baiser, mais un acte de possession intime, ses lèvres dégustant le vin rouge sur les siennes.

Pire encore, son geste familier, son tic de bouton de manchette, l'expression de son pur plaisir, m'ont brisée.

C'était notre geste, le secret de notre intimité, désormais profané.

Mon corps a tremblé, la nausée m'a saisie tandis que mon appel restait sans réponse.

« Occupé », est arrivé le lendemain, un mot, froid et sec, pour effacer dix ans de vie commune.

Mais comment cet homme, capable de promettre de ne jamais manquer un de mes messages, pouvait-il ignorer mon monde qui s'effondrait ?

Comment celui qui craignait ma déception plus que tout, était-il devenu un étranger ?

Les fissures étaient là depuis longtemps : ses absences, sa défense d'une photo intime, son irritabilité face à ma passion, ses mensonges éhontés sur ses sorties.

Il s'est moqué de nos vœux, de notre histoire, de mon cœur.

La trahison m'a brûlée et j'ai compris que l'amour ne se simulait pas.

Je me sentais piétinée, ridiculisée, mon corps rejetant un contact si longtemps désiré.

Comment un homme pouvait-il penser acheter mon pardon après avoir sali tout ce qui nous était sacré ?

Face à son déni et ses manipulations, une rage froide m'a envahie.

J'ai ramassé les photos, ces preuves incontestables de sa perfidie, et les ai jetées à ses pieds.

Mes larmes, enfin libérées, n'étaient pas de faiblesse, mais la fureur d'une femme humiliée.

Puis, alors que je pensais tout perdre, le passé m'a tendu la main d'une manière inimaginable.

Le jeune Alan, pur et aimant, est apparu, un fragment d'un passé qui n'existait plus, me confrontant à la douleur de ce qui aurait pu être.

Son apparition, me poussant vers ma propre libération, allait me donner la force de fermer un chapitre agonisant et enfin, de commencer ma propre renaissance.

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