Je me suis réveillée, le cœur transpercé, étendue sur le sol froid du couloir nuptial de Joseph, mon ancien fiancé. Mon corps meurtri témoignait de sa rage, de cette haine qu'il nourrissait depuis la disparition de sa sœur, Ann, dont il me tenait unique responsable. Ma meilleure amie, Carole, désormais sa nouvelle épouse, souriait avec un triomphe malsain. J'avais accepté cette torture quotidienne pour Luc, mon frère jumeau, dont la maladie cardiaque coûtait une fortune à soigner. Joseph avait promis de payer l'opération, à condition que je devienne son jouet, sa chose. Mais il a brisé cette promesse, annulant tout au dernier instant. Luc est mort dans mes bras, et le monde s'est effondré. Plus tard, dans ma chambre sordide, Carole, le visage rayonnant, m'a forcée à boire une soupe épaisse. Un goût étrange, granuleux... puis elle a ri, crachant le mot qui a anéanti ce qui me restait d'âme : "C'était les cendres de ton cher frère." La fureur m'a consumée. Je me suis ruée sur elle, armée d'un éclat brisé, mais Joseph est apparu, brisant mes doigts un par un. L'injustice de tout cela m'étouffait. Pourquoi tant de cruauté ? Pourquoi cette haine aveugle ? J'avais tout enduré pour lui, j'avais même donné un de mes reins pour le sauver après son accident. Et pour Ann, j'avais gardé le plus lourd des secrets. Nous n'avions que sept jours à vivre après la mort de Luc, ma famille étant maudite. Mais au moment même où mes os craquaient, une voix retentit, une voix que je n'espérais plus entendre : « Arrête, Joseph ! » Ann était là, vivante, prête à révéler la vérité.
Je me suis réveillée, le cœur transpercé, étendue sur le sol froid du couloir nuptial de Joseph, mon ancien fiancé. Mon corps meurtri témoignait de sa rage, de cette haine qu'il nourrissait depuis la disparition de sa sœur, Ann, dont il me tenait unique responsable. Ma meilleure amie, Carole, désormais sa nouvelle épouse, souriait avec un triomphe malsain.
J'avais accepté cette torture quotidienne pour Luc, mon frère jumeau, dont la maladie cardiaque coûtait une fortune à soigner. Joseph avait promis de payer l'opération, à condition que je devienne son jouet, sa chose. Mais il a brisé cette promesse, annulant tout au dernier instant. Luc est mort dans mes bras, et le monde s'est effondré.
Plus tard, dans ma chambre sordide, Carole, le visage rayonnant, m'a forcée à boire une soupe épaisse. Un goût étrange, granuleux... puis elle a ri, crachant le mot qui a anéanti ce qui me restait d'âme : "C'était les cendres de ton cher frère." La fureur m'a consumée. Je me suis ruée sur elle, armée d'un éclat brisé, mais Joseph est apparu, brisant mes doigts un par un.
L'injustice de tout cela m'étouffait. Pourquoi tant de cruauté ? Pourquoi cette haine aveugle ? J'avais tout enduré pour lui, j'avais même donné un de mes reins pour le sauver après son accident. Et pour Ann, j'avais gardé le plus lourd des secrets. Nous n'avions que sept jours à vivre après la mort de Luc, ma famille étant maudite. Mais au moment même où mes os craquaient, une voix retentit, une voix que je n'espérais plus entendre : « Arrête, Joseph ! » Ann était là, vivante, prête à révéler la vérité.
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