Je me souviens de l'odeur du moût de raisin. C'était la dernière chose que j'ai sentie avant de mourir. Mes parents et mon frère, les visages déformés par la rage, m'ont jetée dans le noir après m'avoir cassé la jambe, avant de me « vendre » à un ivrogne du village. Puis, une odeur de gâteau aux pommes. Je suis de retour dans mon salon, ma mère me tend une tasse de thé, souriante : « Tu as réussi à tout commander pour le petit ? Le Black Friday, c'est une sacrée aubaine, non ? » Mon cœur s'arrête. C'est le jour même de mon "décès". Plus tard, dans ma chambre, alors que je consulte la page de ma commande en ligne, ma mère entre. Son regard tombe sur l'écran et la chaleur de son sourire se transforme en une fureur que je connais trop bien. Ma belle-sœur, Ann, enceinte et fragile, menace de divorcer, semant la panique. Je fuis, le téléphone à la main, rattrapée par mon père et mon frère sur la place du village. Le poing de Brandon s'abat sur ma joue, et Ann me fait passer pour « instable », une furieuse. Je crie la vérité : « Vous allez me casser la jambe et me jeter dans la cave ! Et après, vous allez me vendre à cet ivrogne de Pierre ! » Le village entier est sous le choc. Mais pourquoi ce destin ? Pourquoi cette violence de ma famille, habituellement si aimante ? Pourquoi mon père et mon frère étaient-ils prêts à me sacrifier pour une simple commande ? Que se cachait-il derrière leur fureur et ma propre mort, que je ne comprenais pas ? Et qu'est-ce qui les a poussés à une telle extrémité ? Dans un éclair de lucidité, j'ai tout revu : les dettes folles accumulées à Paris, mon oniomanie, l'amnésie sélective due à ma chute dans le métro, et le sacrifice de toutes les économies familiales pour me sauver une première fois. Cette fois, ils croyaient devoir tout perdre à cause de moi, y compris l'héritage ancestral. Mais au moment de sceller ma terrible destinée, le Père Moore intervient, brandissant mon téléphone et affirmant : « La violence et le désespoir ne sont jamais la seule solution. » Il promet d'apporter son aide juridique. La véritable bataille pour ma rédemption et la survie de ma famille ne fait que commencer.
Je me souviens de l'odeur du moût de raisin. C'était la dernière chose que j'ai sentie avant de mourir. Mes parents et mon frère, les visages déformés par la rage, m'ont jetée dans le noir après m'avoir cassé la jambe, avant de me « vendre » à un ivrogne du village.
Puis, une odeur de gâteau aux pommes. Je suis de retour dans mon salon, ma mère me tend une tasse de thé, souriante : « Tu as réussi à tout commander pour le petit ? Le Black Friday, c'est une sacrée aubaine, non ? » Mon cœur s'arrête. C'est le jour même de mon "décès".
Plus tard, dans ma chambre, alors que je consulte la page de ma commande en ligne, ma mère entre. Son regard tombe sur l'écran et la chaleur de son sourire se transforme en une fureur que je connais trop bien. Ma belle-sœur, Ann, enceinte et fragile, menace de divorcer, semant la panique.
Je fuis, le téléphone à la main, rattrapée par mon père et mon frère sur la place du village. Le poing de Brandon s'abat sur ma joue, et Ann me fait passer pour « instable », une furieuse. Je crie la vérité : « Vous allez me casser la jambe et me jeter dans la cave ! Et après, vous allez me vendre à cet ivrogne de Pierre ! » Le village entier est sous le choc.
Mais pourquoi ce destin ? Pourquoi cette violence de ma famille, habituellement si aimante ? Pourquoi mon père et mon frère étaient-ils prêts à me sacrifier pour une simple commande ? Que se cachait-il derrière leur fureur et ma propre mort, que je ne comprenais pas ? Et qu'est-ce qui les a poussés à une telle extrémité ?
Dans un éclair de lucidité, j'ai tout revu : les dettes folles accumulées à Paris, mon oniomanie, l'amnésie sélective due à ma chute dans le métro, et le sacrifice de toutes les économies familiales pour me sauver une première fois. Cette fois, ils croyaient devoir tout perdre à cause de moi, y compris l'héritage ancestral. Mais au moment de sceller ma terrible destinée, le Père Moore intervient, brandissant mon téléphone et affirmant : « La violence et le désespoir ne sont jamais la seule solution. » Il promet d'apporter son aide juridique. La véritable bataille pour ma rédemption et la survie de ma famille ne fait que commencer.
Autres livres par Gavin
Voir plus