Une Nuit, Deux Visages

Une Nuit, Deux Visages

Gavin

5.0
avis
15
Vues
11
Chapitres

Il était 3h07 du matin lorsque je me suis réveillée, après ce qui semblait être une soirée raclette tout à fait normale entre colocataires. Le silence étrange de l'appartement m'a tout de suite frappée, remplacé par une odeur douceâtre et métallique. Puis, je les ai vues : mes cinq colocataires gisaient sans vie dans le salon, mortes. Calmement, j'ai appelé la police, me croyant la seule survivante d'une tragédie inexplicable. Mais rapidement, les policiers m'ont désignée comme la suspecte numéro un. Les portes et fenêtres étaient verrouillées de l'intérieur, aucune effraction. Le comble de l'horreur ? Un enregistrement sur le téléphone d'une victime, où j'entends leurs cris de terreur, appelant mon nom avec désespoir juste avant leur mort. Elles avaient peur de moi. Malgré mes souvenirs d'une nuit de sommeil paisible, une colère froide monte en moi quand je découvre les messages de mes colocataires : des mois de harcèlement, de mépris et de moqueries cachées dans un groupe dont j'ignorais l'existence, culminant avec un message d'Ella, la veille du drame, se moquant de moi et planifiant de s'amuser "une fois que j'irai me coucher". Le médecin légiste révèle alors une vérité glaçante : Darlene, l'une d'entre elles, était morte des heures avant les autres, tenant un mot troublant : "Elle n'est pas elle". Mon carnet de croquis révèle une note manuscrite, datée de la veille du meurtre : "Ce n'est pas une fin, c'est une libération." Et un mystérieux message sur mon portable m'interroge : "Elle n'est pas elle. As-tu oublié ce qui s'est passé après cette dépression hivernale ?" Les dossiers médicaux confirment que j'ai été hospitalisée des mois en clinique psychiatrique pour des "épisodes dissociatifs", et une séance enregistrée me montre une voix froide, la mienne, déclarant vouloir le silence en "les faisant taire". La preuve ultime vient d' une caméra de surveillance, me filmant en pyjama, mon sweat à capuche imprégné de poison ayant été retrouvé dans une poubelle, en train de regarder les corps à travers le judas de ma porte, avec un sourire terrifiant et inconnu sur le visage. Qui est cette "autre" qui vit en moi ?

Introduction

Il était 3h07 du matin lorsque je me suis réveillée, après ce qui semblait être une soirée raclette tout à fait normale entre colocataires.

Le silence étrange de l'appartement m'a tout de suite frappée, remplacé par une odeur douceâtre et métallique.

Puis, je les ai vues : mes cinq colocataires gisaient sans vie dans le salon, mortes.

Calmement, j'ai appelé la police, me croyant la seule survivante d'une tragédie inexplicable.

Mais rapidement, les policiers m'ont désignée comme la suspecte numéro un.

Les portes et fenêtres étaient verrouillées de l'intérieur, aucune effraction.

Le comble de l'horreur ? Un enregistrement sur le téléphone d'une victime, où j'entends leurs cris de terreur, appelant mon nom avec désespoir juste avant leur mort.

Elles avaient peur de moi.

Malgré mes souvenirs d'une nuit de sommeil paisible, une colère froide monte en moi quand je découvre les messages de mes colocataires : des mois de harcèlement, de mépris et de moqueries cachées dans un groupe dont j'ignorais l'existence, culminant avec un message d'Ella, la veille du drame, se moquant de moi et planifiant de s'amuser "une fois que j'irai me coucher".

Le médecin légiste révèle alors une vérité glaçante : Darlene, l'une d'entre elles, était morte des heures avant les autres, tenant un mot troublant : "Elle n'est pas elle".

Mon carnet de croquis révèle une note manuscrite, datée de la veille du meurtre : "Ce n'est pas une fin, c'est une libération."

Et un mystérieux message sur mon portable m'interroge : "Elle n'est pas elle. As-tu oublié ce qui s'est passé après cette dépression hivernale ?"

Les dossiers médicaux confirment que j'ai été hospitalisée des mois en clinique psychiatrique pour des "épisodes dissociatifs", et une séance enregistrée me montre une voix froide, la mienne, déclarant vouloir le silence en "les faisant taire".

La preuve ultime vient d' une caméra de surveillance, me filmant en pyjama, mon sweat à capuche imprégné de poison ayant été retrouvé dans une poubelle, en train de regarder les corps à travers le judas de ma porte, avec un sourire terrifiant et inconnu sur le visage.

Qui est cette "autre" qui vit en moi ?

Continuer

Autres livres par Gavin

Voir plus
Renaissance après l'abîme

Renaissance après l'abîme

Nouvelle

5.0

Pendant vingt et un ans, j'ai tout donné, corps et âme, pour accomplir ma mission : obtenir l'amour de quatre hommes exceptionnels. Mais au lieu de l'amour, je n'ai récolté que leur haine la plus profonde. J'ai été jetée dans un « palais froid », réduite en paria, accusée de tous les maux par celle que tous voyaient comme une sainte, Sophie Martin. Antoine, mon ami d' enfance et premier amour, m' a reniée sans la moindre hésitation, me livrant aux brimades et à la solitude. Pierre, mon frère adoptif, m' a brisé le cœur et les doigts, me chassant de ma propre maison. Vincent, mon artiste torturé, m' a abandonnée, me jugeant trop simple, et a même pris ma vie en me poignardant, sous les yeux des autres, manipulé par les mensonges de Sophie. Lucas, mon ami d'enfance, mon promesse de mariage, m'a laissée tomber car je n'avais pas "besoin" de lui. Comment pouvaient-ils être si aveugles ? Comment ont-ils pu croire à ses larmes de crocodile plutôt qu'à tant d'années de dévouement ? Je leur ai offert ma vie, ma loyauté, mon soutien inconditionnel, et ils m'ont tout pris, ne laissant que désespoir et trahison. Alors, j'ai décidé de partir, de m'arracher à ce monde qui ne voulait plus de moi et de retrouver la paix de l'anéantissement. Pourtant, à chaque tentative, ils me repêchaient, non par pitié ou amour, mais par une cruauté insoutenable : ils me forçaient à rester pour que leur prétendue sainte, Sophie, ne soit pas « triste ». Jusqu'à ce que, à un pas de la mort, avec mon corps torturé par la 'sainte' elle-même, un mince fil de vie me fut arraché des entrailles, et la vérité éclata, trop tard. Alors que leurs cœurs se brisaient de remords, que leurs suppliques résonnaient dans le vide, j' ai fait mon dernier acte de défi. J'ai sauté. Non pour la mort que j'avais tant cherchée, mais pour la liberté. Une liberté qui allait me ramener chez moi, loin de ce cauchemar, laissant derrière moi ces hommes brisés et une victoire amère.

Mon Mari, Sa Maîtresse, Ma Vengeance

Mon Mari, Sa Maîtresse, Ma Vengeance

Nouvelle

5.0

Huit ans. Huit ans de mariage avec Antoine Fournier, le chef étoilé que tout Paris s' arrachait. Pour notre anniversaire de mariage, il m' offrait une montre de luxe. Ce moment devait être une célébration, mais il est devenu le déclencheur. « Je veux divorcer. » Ces mots ont claqué, brisant le silence de L' Ambroisie, notre restaurant, son temple. Mais avant même qu' Antoine ne puisse réagir, elle est apparue. Manon Lefevre, sa jeune apprentie, ses larmes et son visage de biche. Sa maîtresse. Il a balayé ma "bombe" d' un revers de main, la consolant, ignorant mon existence. C' était comme si je n' avais jamais prononcé ces mots, comme si je n' étais rien. Mon humiliation a atteint son paroxysme quelques jours plus tard. Il m' avait tendu un piège : un dîner de famille pour l' anniversaire de son père, soi-disant pour notre fils. Mais ils étaient tous là, toute la famille Fournier, et elle, Manon, assise avec Louis sur ses genoux, se faisant passer pour la mère parfaite. Ma belle-mère, cette bourgeoise glaciale qui ne m' avait jamais aimée, la couvrait de sourires. Quand Louis s' est blotti contre Manon en me voyant, une douleur physique m' a transpercé. « Tu n' es qu' une apprentie qui couche avec son patron marié. Reste à ta place. » Ma voix était basse, mais chargée de fureur. Antoine a explosé, sa face rouge de colère. « Tu n' es plus sa mère à plein temps ! Manon est plus une mère pour lui que tu ne l' as été ces dernières semaines ! » Chaque mot était un coup de poignard, approuvé par ses parents. « Une petite pâtissière de quartier… On ne peut pas faire d' une oie un cygne. » C' était l' insulte de trop. La goutte d' eau qui a fait déborder le vase. Quelque chose en moi s' est brisé, laissant place à une détermination féroce. Dans un éclair de folie libératrice, j' ai attrapé le magnifique fraisier d' anniversaire. Et je l' ai écrasé en pleine figure de ma belle-mère, sous les yeux horrifiés de tous. « Folle ? Non. Libre. » Je me suis juré de le plumer, lui prendre tout ce qui me revenait. Je suis Camille Dubois et je n' ai plus rien à perdre, mais tout à regagner.

Elle a Tout Quitté : Sauf Son Destin

Elle a Tout Quitté : Sauf Son Destin

Nouvelle

5.0

Mon fils de neuf ans, Léo, m'a regardée avec un mépris glacial, tenant une bouteille de vin vide. « Tu n'es qu'une paysanne sale, indigne de porter le nom des Larson. » Puis, il a violemment abattu la bouteille sur mon épaule, alors que des photos de moi en lingerie – des faux – circulaient parmi tous les parents. Rentré à la maison, mon mari, Jean-Luc, ne m'a même pas regardée, s'empressant de consoler sa maîtresse, Élise, qui venait de piétiner le carnet de dégustation de ma mère, mon dernier lien avec elle. « C'est encore de ta faute, Juliette ! » m'a-t-il lancé, alors qu'Élise remettait un morceau du carnet déchiré à Léo, qui le déchiquetait avec joie sous mes yeux. La douleur de la trahison de mon mari, de l'humiliation publique orchestrée par sa maîtresse, et surtout la haine que mon propre fils me portait, alimentée par des mensonges, m'ont vidée de toute substance. J'étais enceinte d'un enfant qui ne connaîtrait jamais l'amour d'un père, de la même lignée que ceux que sa grand-mère m'avait forcée à avorter par le passé. Face à leur complot, à leur froideur, et à l'accusation d'agression qu'Élise a simulée, mon cœur, autrefois brisé, s'est transformé en pierre. « C'est fini, » ai-je calmement déclaré. « Je demande le divorce. » J'ai signé les papiers, renonçant à tout, même à la garde de Léo, et ai disparu dans la nuit, vers Antoine, mon amour secret de Bourgogne, décidée à reconstruire ma vie loin de ce cauchemar.

Inspirés de vos vus

J'ai Giflé Mon Fiancé et Épousé Son Ennemi Milliardaire

J'ai Giflé Mon Fiancé et Épousé Son Ennemi Milliardaire

PageProfit Studio
4.9

Être la deuxième meilleure, c'est pratiquement inscrit dans mes gènes. Ma sœur recevait l'amour, l'attention, les feux des projecteurs. Et maintenant, même son foutu fiancé. Techniquement, Rhys Granger était maintenant mon fiancé : milliardaire, d'une beauté renversante, et un rêve ambulant de Wall Street. Mes parents m'ont poussée dans cet engagement après la disparition de Catherine, et honnêtement ? Ça ne me dérangeait pas. J'avais craqué sur Rhys depuis des années. C'était ma chance, non ? Mon tour d'être celle que l'on choisit ? Faux. Un soir, il m'a giflée. À cause d'une tasse. Une stupide, ébréchée et moche tasse que ma sœur lui avait offerte des années auparavant. C'est à ce moment-là que j'ai compris : il ne m'aimait pas. Il ne me voyait même pas. Je n'étais qu'un substitut à peine chaleureux pour la femme qu'il désirait réellement. Et apparemment, je ne valais même pas une simple tasse à café glorifiée. Alors je l'ai giflé en retour, largué sur-le-champ, et préparé la catastrophe : mes parents perdant la tête, Rhys piquant une crise de milliardaire, sa famille effrayante complotant ma perte prématurée. Évidemment, j'avais besoin d'alcool. Beaucoup d'alcool. C'est là qu'il est apparu. Grand, dangereux, injustement séduisant. Le genre d'homme qui vous donne envie de succomber rien qu'en existant. Je ne l'avais rencontré qu'une seule fois auparavant, et ce soir-là, il se trouvait justement au même bar que moi, en pleine autosatisfaction alcoolisée. Alors j'ai fait la seule chose logique : je l'ai traîné dans une chambre d'hôtel et arraché ses vêtements. C'était irréfléchi. C'était stupide. C'était complètement déconseillé. Mais c'était aussi : le meilleur sexe de ma vie. Et, il s'est avéré que c'était la meilleure décision que j'aie jamais prise. Parce que mon aventure d'un soir n'est pas qu'un type quelconque. Il est plus riche que Rhys, plus puissant que toute ma famille, et assurément plus dangereux qu'avec qui je devrais m'amuser. Et maintenant, il ne compte pas me laisser partir.

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre