Cela fait dix ans que je partage le nom de Bastien, prisonnière d'une cage dorée et d'un PACS imposé par une vieille dette d'honneur familiale. Dix ans qu'il me traite comme une chose vile, un talisman pour sa famille dont la fortune est entachée. Ce soir-là, il m'avait forcée à porter un parfum bon marché, un rappel cynique de ma place. Pourtant, rien n'aurait pu me préparer à l'humiliation publique orchestrée au prestigieux gala de l'Opéra Garnier. Devant tout Paris, pour impressionner son amour de jeunesse, Chloé, Bastien a osé l'impensable. Il m'a mise aux enchères, comme un objet à vendre. « Un lot unique, Mesdames et Messieurs, une Cendrillon moderne, une descendante de héros tombée dans l'oubli. » Les rires cruels et les murmures excités emplissaient la salle, mon visage projeté sur les écrans géants. J'ai entendu sa voix, froide et méprisante : « Pour le sourire de Chloé, je suis prêt même à vendre ce déchet. » Un déchet. Ce mot a achevé de briser ma dignité, réduisant à néant la promesse qui m'avait liée à lui. Comment pouvais-je être traitée ainsi, moi dont le grand-père avait sauvé le sien de l'échafaud ? Dix ans de mépris, de solitude, de la douleur de le voir jeter tout objet que j'avais touché, tout a culminé dans cet acte barbare. La lave de la colère, longtemps réprimée, a commencé à couler dans mes veines, balayant mon attachement stupide. Alors que mon monde s'effondrait et que le marteau du commissaire-priseur claquait ma "vente", une silhouette familière apparut. C'était Étienne, l'enfant affamé à qui j'avais partagé mon pain, aujourd'hui un magnat de la tech. Ses bras m'ont arrachée à cet enfer, marquant le début de ma libération, ma renaissance et ma vengeance implacable.
Cela fait dix ans que je partage le nom de Bastien, prisonnière d'une cage dorée et d'un PACS imposé par une vieille dette d'honneur familiale.
Dix ans qu'il me traite comme une chose vile, un talisman pour sa famille dont la fortune est entachée.
Ce soir-là, il m'avait forcée à porter un parfum bon marché, un rappel cynique de ma place.
Pourtant, rien n'aurait pu me préparer à l'humiliation publique orchestrée au prestigieux gala de l'Opéra Garnier.
Devant tout Paris, pour impressionner son amour de jeunesse, Chloé, Bastien a osé l'impensable.
Il m'a mise aux enchères, comme un objet à vendre.
« Un lot unique, Mesdames et Messieurs, une Cendrillon moderne, une descendante de héros tombée dans l'oubli. »
Les rires cruels et les murmures excités emplissaient la salle, mon visage projeté sur les écrans géants.
J'ai entendu sa voix, froide et méprisante : « Pour le sourire de Chloé, je suis prêt même à vendre ce déchet. »
Un déchet. Ce mot a achevé de briser ma dignité, réduisant à néant la promesse qui m'avait liée à lui.
Comment pouvais-je être traitée ainsi, moi dont le grand-père avait sauvé le sien de l'échafaud ?
Dix ans de mépris, de solitude, de la douleur de le voir jeter tout objet que j'avais touché, tout a culminé dans cet acte barbare.
La lave de la colère, longtemps réprimée, a commencé à couler dans mes veines, balayant mon attachement stupide.
Alors que mon monde s'effondrait et que le marteau du commissaire-priseur claquait ma "vente", une silhouette familière apparut.
C'était Étienne, l'enfant affamé à qui j'avais partagé mon pain, aujourd'hui un magnat de la tech.
Ses bras m'ont arrachée à cet enfer, marquant le début de ma libération, ma renaissance et ma vengeance implacable.
Autres livres par Gavin
Voir plus