La Chasse Inachevée : Une Évasion Vers le Bonheur

La Chasse Inachevée : Une Évasion Vers le Bonheur

Gavin

5.0
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J'attendais mon mari, Étienne de Valois, dans notre appartement parisien, alors que les émeutes grondaient dehors. La fumée et les cris montaient de la rue, mais je serrais mes deux enfants contre moi, persuadée qu'il reviendrait nous chercher, comme toujours. Puis, il est apparu, non pas seul, mais avec Camille Dubois, son "véritable amour". Il m'a jetée un regard d'abandon, ses yeux fixes sur ma rivale, montant dans sa voiture pour la fuir avec elle, nous laissant seuls face au chaos. La dernière chose que j'ai vue fut le sourire triomphant de Camille, celui de l'abandonnée qui me condamnait. Le reste n'est qu'un flou de terreur. Les cris de mes enfants, la peur glaciale, l'impuissance absolue. J'ai senti leurs petits corps s'éteindre dans mes bras, emportés par la violence de la foule, tandis que la voiture d'Étienne disparaissait au loin. Comment a-t-il pu nous laisser mourir ? Comment l'homme que j'aimais a-t-il pu choisir une autre, condamnant ses propres enfants ? La douleur de cette mort injuste, de cette trahison inimaginable, m'a consumée. Et puis, au lieu du néant, j'ai entendu le son des cors de chasse. Je me suis réveillée, vivante, le jour de la chasse à courre qui avait scellé mon destin et mené à mon mariage avec Étienne. Cette fois, je refuse de remporter cette victoire empoisonnée. J'ai tiré sur mes rênes, et dans une chute voulue, j'ai brisé mon propre poignet. Je ne serais plus jamais sa femme.

Introduction

J'attendais mon mari, Étienne de Valois, dans notre appartement parisien, alors que les émeutes grondaient dehors. La fumée et les cris montaient de la rue, mais je serrais mes deux enfants contre moi, persuadée qu'il reviendrait nous chercher, comme toujours.

Puis, il est apparu, non pas seul, mais avec Camille Dubois, son "véritable amour". Il m'a jetée un regard d'abandon, ses yeux fixes sur ma rivale, montant dans sa voiture pour la fuir avec elle, nous laissant seuls face au chaos. La dernière chose que j'ai vue fut le sourire triomphant de Camille, celui de l'abandonnée qui me condamnait.

Le reste n'est qu'un flou de terreur. Les cris de mes enfants, la peur glaciale, l'impuissance absolue. J'ai senti leurs petits corps s'éteindre dans mes bras, emportés par la violence de la foule, tandis que la voiture d'Étienne disparaissait au loin. Comment a-t-il pu nous laisser mourir ? Comment l'homme que j'aimais a-t-il pu choisir une autre, condamnant ses propres enfants ?

La douleur de cette mort injuste, de cette trahison inimaginable, m'a consumée. Et puis, au lieu du néant, j'ai entendu le son des cors de chasse. Je me suis réveillée, vivante, le jour de la chasse à courre qui avait scellé mon destin et mené à mon mariage avec Étienne. Cette fois, je refuse de remporter cette victoire empoisonnée. J'ai tiré sur mes rênes, et dans une chute voulue, j'ai brisé mon propre poignet. Je ne serais plus jamais sa femme.

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La douleur était la dernière chose dont je me souvenais, une douleur si intense qu' elle déchirait mon âme. Ligotée sur une chaise en fer dans le froid mordant du désert barbare, mes poignets et mes chevilles à vif, je me mourais. Mon propre fiancé, Louis, m' avait trahie. Mon frère, Henri, avait murmuré que c' était pour Sophie, ma propre assistante, avant de me livrer à cette fin horrible. J' avais été envoyée ici en mariage forcé, un sacrifice "politique" masquant une sordide vengeance. Mon crime ? Avoir modestement réprimandé Sophie le jour de mon anniversaire pour avoir volé ma robe impériale et s' être pavanée avec. J' avais crié de rage, j' avais supplié qu' ils me sauvent, mais leurs rires cruels résonnaient comme le glas de ma mort. Tout le monde me dénigrait, m' accusait d' être capricieuse. Jusqu' à mon dernier souffle, une pensée brûlait en moi : si seulement je pouvais revenir en arrière, je ne leur montrerais aucune pitié. L' obscurité m' a engloutie. Puis, une lumière. J' ai ouvert les yeux pour me retrouver dans le grand salon de mon palais, ma peau intacte, vêtue d' une simple robe en soie. Une servante s' est inclinée : « Joyeux anniversaire, Votre Altesse. » C\'était le jour même. Le jour où tout avait basculé. Je n' avais pas rêvé de ma mort ; c' était un avertissement. Une seconde chance. Alors, quand j' ai vu Sophie, au centre de la pièce, danser sous le lustre en cristal, portant MA robe impériale, le même sourire triomphant sur ses lèvres, la rage qui montait en moi était froide, précise, mortelle. Cette fois, elle n' allait pas s' en tirer.

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