La veille de Noël, l'appartement de mes parents sentait bon le chapon. Mon père, Jean-Pierre, rayonnait de voir sa famille réunie. Moi, Julien, sommelier, j'avais apporté un bon Bordeaux soigneusement choisi. Mais l'arrivée de mon oncle Bernard, promoteur immobilier arrogant et fortuné, a brisé cette sérénité. Il a d' abord dénigré le logement de mes parents, puis mon vin, le traitant de « vin de prolo ». Le clash est venu avec sa proposition d' une partie de poker, dotée d' une cave minimale de 5 000 euros, "pas pour les smicards" . Son regard méprisant s' est fixé sur moi, me mettant au défi. J' ai accepté, misant ma prime de fin d' année. J' ai joué en novice parfait, perdant mes 5 000 euros en moins d' une heure. Bernard a jubilé, me raillant que mon futur F2 s' envolait et que je retournerais vivre chez mes parents. La famille, mal à l' aise, détournait le regard, impuissante. Mais cette humiliation n' était que l' aboutissement d' années de mépris infligées à mon père, qui lui avait autrefois prêté de l' argent jamais remboursé. Je restais silencieux, le visage impassible, la rage froide au ventre, attendant mon moment. Alors que Bernard ramassait ses gains, j' ai coupé son arrogance : « Ce n' est pas fini. » J' ai sorti mon téléphone, révélant un compte bancaire avec 30 247 euros. Mon père était sous le choc, ma mère suppliait d' arrêter cette folie. Mais Bernard, les yeux brillants de cupidité, a proposé un pari « No-Limit », jusqu' à ce que l' un de nous n' ait plus rien. Ce qu' il ignorait, ainsi que ma famille, c' est que mon « année sabbatique » en Asie avait été consacrée aux cercles de jeu clandestins de Macao et aux tournois de Las Vegas. Je n' étais pas un sommelier jouant au poker, mais un joueur semi-professionnel travaillant comme sommelier. J'ai regardé mon oncle droit dans les yeux et j'ai dit : « J' accepte. No-Limit. »
La veille de Noël, l'appartement de mes parents sentait bon le chapon.
Mon père, Jean-Pierre, rayonnait de voir sa famille réunie.
Moi, Julien, sommelier, j'avais apporté un bon Bordeaux soigneusement choisi.
Mais l'arrivée de mon oncle Bernard, promoteur immobilier arrogant et fortuné, a brisé cette sérénité.
Il a d' abord dénigré le logement de mes parents, puis mon vin, le traitant de « vin de prolo ».
Le clash est venu avec sa proposition d' une partie de poker, dotée d' une cave minimale de 5 000 euros, "pas pour les smicards" .
Son regard méprisant s' est fixé sur moi, me mettant au défi.
J' ai accepté, misant ma prime de fin d' année.
J' ai joué en novice parfait, perdant mes 5 000 euros en moins d' une heure.
Bernard a jubilé, me raillant que mon futur F2 s' envolait et que je retournerais vivre chez mes parents.
La famille, mal à l' aise, détournait le regard, impuissante.
Mais cette humiliation n' était que l' aboutissement d' années de mépris infligées à mon père, qui lui avait autrefois prêté de l' argent jamais remboursé.
Je restais silencieux, le visage impassible, la rage froide au ventre, attendant mon moment.
Alors que Bernard ramassait ses gains, j' ai coupé son arrogance : « Ce n' est pas fini. »
J' ai sorti mon téléphone, révélant un compte bancaire avec 30 247 euros.
Mon père était sous le choc, ma mère suppliait d' arrêter cette folie.
Mais Bernard, les yeux brillants de cupidité, a proposé un pari « No-Limit », jusqu' à ce que l' un de nous n' ait plus rien.
Ce qu' il ignorait, ainsi que ma famille, c' est que mon « année sabbatique » en Asie avait été consacrée aux cercles de jeu clandestins de Macao et aux tournois de Las Vegas.
Je n' étais pas un sommelier jouant au poker, mais un joueur semi-professionnel travaillant comme sommelier.
J'ai regardé mon oncle droit dans les yeux et j'ai dit : « J' accepte. No-Limit. »
Introduction
Ce jour15:31
Chapitre 1
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Chapitre 2
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Chapitre 3
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Chapitre 4
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Chapitre 5
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Chapitre 6
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Chapitre 7
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Chapitre 8
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Chapitre 9
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Chapitre 10
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