Je suis rentrée de Californie pour les vendanges, le doux soleil ligérien m'accueillant. Mon cœur débordait de joie à l'idée de retrouver ma sœur Chloé, dans notre château familial. C'était un retour aux sources, bercée par l'odeur du raisin mûr. Mais le château n'était plus le même. Des gardes inconnus patrouillaient, l'intérieur drapé d'un luxe froid et impersonnel. Puis j'ai vu Brigitte, ma belle-mère enceinte, arborant le Sceau de Valois de Chloé comme un trophée. Elle affirmait que ma sœur "se reposait", mais son faux sourire a glacé mon sang. J'ai découvert Chloé au fond d'une cave moisie, squelettique, sale, et couvrant ses mains coupées. Ma sœur, autrefois si vive, était brisée, récitant qu'elle "méritait" cette terrible condition. Mon père, Jean-Pierre, restait lâchement aveugle, complice de son calvaire. Le neveu de Brigitte a osé l'humilier publiquement, la traitant comme une pestiférée. Pire, Brigitte a volé ma propre moitié du Sceau, s'érigeant en maîtresse des lieux. Le docteur a confirmé l'horreur : des années de malnutrition, de coups de fouet et de brûlures à la cire. C'était un crime contre notre famille, un affront à l'âme des Valois. Une rage pure et glaciale m'a envahie, transformant le chagrin en une soif implacable de justice. Comment avaient-ils pu infliger cela à ma Chloé ? Comment mon propre père avait-il pu le permettre ? Cette insupportable injustice exigeait vengeance. Chaque souffrance serait payée. Ma décision était inébranlable. Un appel au fidèle maître de chai Michel a scellé leur destinée. L'heure de la justice pour ma sœur et le nom des Valois avait sonné.
Je suis rentrée de Californie pour les vendanges, le doux soleil ligérien m'accueillant.
Mon cœur débordait de joie à l'idée de retrouver ma sœur Chloé, dans notre château familial.
C'était un retour aux sources, bercée par l'odeur du raisin mûr.
Mais le château n'était plus le même.
Des gardes inconnus patrouillaient, l'intérieur drapé d'un luxe froid et impersonnel.
Puis j'ai vu Brigitte, ma belle-mère enceinte, arborant le Sceau de Valois de Chloé comme un trophée.
Elle affirmait que ma sœur "se reposait", mais son faux sourire a glacé mon sang.
J'ai découvert Chloé au fond d'une cave moisie, squelettique, sale, et couvrant ses mains coupées.
Ma sœur, autrefois si vive, était brisée, récitant qu'elle "méritait" cette terrible condition.
Mon père, Jean-Pierre, restait lâchement aveugle, complice de son calvaire.
Le neveu de Brigitte a osé l'humilier publiquement, la traitant comme une pestiférée.
Pire, Brigitte a volé ma propre moitié du Sceau, s'érigeant en maîtresse des lieux.
Le docteur a confirmé l'horreur : des années de malnutrition, de coups de fouet et de brûlures à la cire.
C'était un crime contre notre famille, un affront à l'âme des Valois.
Une rage pure et glaciale m'a envahie, transformant le chagrin en une soif implacable de justice.
Comment avaient-ils pu infliger cela à ma Chloé ?
Comment mon propre père avait-il pu le permettre ?
Cette insupportable injustice exigeait vengeance.
Chaque souffrance serait payée.
Ma décision était inébranlable.
Un appel au fidèle maître de chai Michel a scellé leur destinée.
L'heure de la justice pour ma sœur et le nom des Valois avait sonné.
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